⊱ histoire

Byeol est née dans une famille.. Qui n’avait rien de vraiment ordinaire. Un père qui possédait une entreprise d’import-export à l’international passait sa vie entre deux avions, et sa mère, actrice très connues quelques années en arrière n’était pas vraiment un modèle de mère typique. Si le père de Byeol avait été des plus heureux à sa naissance, pour sa mère s’était une autre histoire. Son corps portant les marques de cette grossesse non réellement désirée, sa vie mis entre parenthèse pendant des mois entier, elle n’accueillait pas réellement cette petite vie à bras ouverts. Toutes ses amies avaient des enfants, son mari l’embêtait jours et nuits pour avoir un enfant, alors elle l’a fait, elle à eu cette enfant, ce bébé fripé qui pleure sans cesse à en percer les tympans. Elle n’était pas maternelle, absolument pas, elle a voulu faire plaisir aux autres, mais c’était loin d’être un plaisir pour elle. A peine rentrée de la maternité, Byeol fut confiée à une nourrice qui devait s’en occuper jour et nuit, pendant que sa chère mère retrouvait les plaisirs de la vie qui lui avaient été refusés pendant sa grossesse, qui lui avait semblé être interminable. Mais Byeol n’est qu’un bébé, elle ne se rend pas compte encore à quel point sa mère n’en était pas une.
Le bébé est devenu une petite fille, elle vivait presque seule dans une grande demeure dans laquelle il était facile de se perdre. Mais pas pour elle, elle en connaissait chaque recoins par coeur, parce qu’elle avait passer son temps à arpenter ses longs couloirs dans tous les sens, pour occuper son temps. Son ère était constamment en voyage d’affaire, et sa mère.. Aux abonnés absents. C’est simple, pour pouvoir la voir, la petite devait réclamer à sa nourrice de lui passer les films de sa mère  sur l’écran du salon. Une manière à elle d’être proche de celle qui ne lui a jamais consacrer un seul instant, sauf pour faire bonne figure face au reste du monde.
Un jour, une foule de personne avaient débarqué chez eux, des journalistes, il y avait des caméras, des photographes. Plus tard Elle a su que c’était une interview de sa mère qu’on organisait à domicile pour rentrer dans l’intimité des stars. Elle était sur son trente et un, avec sa belle robe et ses belles chaussures. On lui demandait de sourire et d’être gentille, mais c’est ce qu’elle était déjà tout le reste du temps. Et ce jour-là, sa mère l’a prise sur ses genoux et l’avait serrée contre elle. Elle en avait presque pleurer de joie tellement cette marque d’affection lui avait emplit le coeur d’un bonheur immense. Elle ne se rappelait même plus la dernière fois que sa propre mère l’avait serrée contre son coeur. Et même si cette fois-ci tout ceci n’était que fictif, qu’une illusion pour le monde extérieur, elle y avait cru, parce que l’innocence voulait qu’on croit que quoi qu’il arrive.. Une mère est sensée vous aimer.. Non ?
A 3 ans, c’est là qu’elle a mis des chaussons de danse pour la première fois. Les amies de sa mère mettait leurs filles à la danse classique, alors forcément sa propre fille devait en faire de même, mais elle ne comprenait pas cette engouement, comment pouvait-on passer du temps à regarder son enfants en tutu faire n’importe quoi sur une musique quelconque. Aucun sens. Aucun intérêt. Mai Byeol, elle aimait danser, elle s’est vite avéré très douée. Plus les années passaient, plus elle était mise en avant lors des différents spectacles de son cours de danse. Puis elle a demandé à faire d’autres cours, à varier les styles, par soif de connaissance dans ce domaine, par soif de liberté et d’expression. Parce que Byeol n’arrivait à s’exprimer réellement qu’à travers les mouvements de son corps. Il n’y a que comme ça qu’elle arrivait à faire parvenir certaines émotions qu’elle ne parvenait pas à traduire avec des mots. Les ots pouvaient être traîtres, mais le corps lui ne savait pas mentir.
A l’école, elle n’était pas la plus populaire, celle qui avait le plus d’amie, celle qui se mettait le plus en avant. Elle était juste elle-même. Une fille souriante, gentille, bienveillante avec les autres, toujours prête à aider mais qui ne se laissait pas faire pour autant. Plutôt jolie et talentueuse, elle avait un certains succès avec la gente masculine, mais ça, elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Peut-être parce que sa mère ne faisait que la rabaisser dès qu’elle en avait l’occasion allez savoir. Plus elle grandissait, plus elle embellissait, et plus sa mère devenait jalouse de cette jeunesse qu’elle ne pouvait pas retrouver. Elle avait beau passer sous le bistouri, faire des injections et tout ce qu’il fallait, elle ne pouvait pas retrouver cette beauté d’antan qui l’avait rendue si célèbre. Alors elle jalousait sa fille, cette jeune femme trop gentille qui n’avait aucune conscience de sa beauté et qui ne savait pas l’utiliser comme il se doit. Elle était jalouse, alors elle lui envoyait des piques, par-ci par-là. « Tu es trop grosse, arrête de manger. », « Ton visage est terne, tu n’as aucun charme. », « Pourquoi t’acharnes-tu, de toute façon tu n’es pas douée pour ça. ». Que de très gentille parole qui avaient su mettre Byeol en confiance.. Évidemment, vous avez compris l’ironie. Alors elle a grandit en pensant qu’elle n’était jamais assez belle, jamais assez talentueuse, jamais assez bien. Alors elle s’est accroché, elle est devenue une acharnée dans le seul domaine où elle ne pourrait jamais lui faire douter de ses capacités : la danse.

Grâce à ses capacités, elle avait pu entrée dans une école très réputée, elle en était très fière et s’entraînait d’arrache pied pour elle toujours meilleure, toujours un cran au-dessus. Sa vie se résumait à ça, à danser, c’était la seule chose qui avait son importance. Jusqu’au jour où… Elle l’a rencontré. Ils se sont percuté, histoire banale, digne d’un conte de fée moderne comme les aimaient tant. Leurs regards se sont croisés, et ce fut le coup de foudre immédiat. Elle a su dès cet instant que c’était lui, le seul qui pourrait faire battre son coeur  tellement fort qu’il pourrait exploser, celui qui lui ferait perdre pied avec juste un sourire, celui qui pourrait combler tout ce manque qu’elle avait accumulé pendant toutes ses années. Et très vite il était devenu son tout. Elle l’a aimé aussi fort qu’on pouvait aimer quelqu’un, elle se voyait avec lui pour toujours. C’était peut-être naïf, ça l’était sûrement, mais une partie d’elle le savait, qu’il ne pouvait y en avoir un autre que lui. Amis au début, elle a finit par se lancer un jour et l’a embrassée, parce que ces sentiments étaient entrain de l’étouffer, et qu’elle ne pouvait tout simplement plus garder ça pour elle. Par chance, il répondit à son baiser, et finalement il s’avérer que cet amour si puissant, était partager depuis le premier jour.

Ils se sont aimés pendant plusieurs mois, inséparable, indissociable l’un de l’autre. Jusqu’au jour où Byeol reçu une proposition pour partir vivre aux USA, où elle devait intégrer une compagnie de danse. Elle n’a pas voulu y aller, elle a hurler, elle a pleurer, parce qu’elle ne pouvait pas s’imaginer vivre loin de celui qui était sa maison, son monde, le seul qui l’a comprenait réellement. Mais il lui a parlé, il a insisté, il l’a convaincu de partir. Alors comme souvent, elle l’a écouté et elle est partie. Elle lui a promis de revenir, promis qu’elle ne l’oublierait jamais, promis que rien ne les sépareraient… malheureusement, le cauchemar à commencé. L’intégration dans cette nouvelle compagnie n’avait pas été un franc succès, et elle s’est faite jetée au bout d’à peine deux semaines. Pas par manque de talent ou d’ambition, mais simplement parce qu’elle ne s’entendait pas avec les bonnes personnes, et qu’elle n’avait jamais été du genre à se laisser cracher dessus sans réagir. Encore une fois, elle était victime de la jalousie d’une autre, faisant écho à ce qu’elle avait vécu avec sa propre mère. Cet épisode l’avait complètement détruite. Elle en avait bavé pour en arriver là, et finalement tout s’était effondrer à cause d’une simple jalousie. Mais forcément, elle s’est remise en doute tout entière. Sa vie, sa passion.. Tout avait été remis en question. Elle se sentait nulle, comme une moins que rien qui ne pouvait rien mené à bien. Parce que loin de lui elle n’arrivait décidément plus à avoir les idées claires.

Elle est rentrée en Corée après son échec du rêve américains. Elle est retournée chez ses parents, mais à très vite quitter la maison, ne supportant plus les railleries de sa mère, quant à son père il était beaucoup trop peu présent pour la soutenir en une quelconque manière. Quant à Kang Dae, celui qu’elle avait laissé derrière elle bêtement pour vivre cette aventure foireuse, elle ne savait plus comment lui faire face. Comment pouvait-il envisager de se montrer aux bras d’une ratée, lui qui était si.. Parfait, si doué, si gentil… Elle ne se sentait plus assez bien pour lui, même si elle doutait qu’elle le fut réellement un jour. Alors elle a simplement coupé les ponts, du jour au lendemain. Les appels et les messages ignorés, elle avait simplement cessé d’exister. Elle a pris un petit job de serveuse et à décidé d’être indépendante. Loin du milieux qui la rendait si heureuse, loin de l’homme qu’elle aime, loin de sa famille bancale… Elle avait recommencé tout à zéro. Mais elle ne s’attendait pas à ce que le destin finisse par s’en mêler.