「 K E Y W O R D S 」❝ blueberry eyes ; dancing in the rain ― vanilla candles ; kiss on the cheek ― clingy & needy ; singing lullabies ― ice rink ; switching languages mid-sentence ; love confessions ; summer breeze ― floral dresses ― rosy cheeks ; picking petals off a flower ; atelophobia (n.) the fear of imperfection. the fear of never being good enough ; macarons ;  disney enthusiast ― d e s p e r a t e ; bouquet of violets and baby’s breath ; oh! paris! ― still waiting for cupid’s arrow ; silver medals ; flower crown ; addicted to dating apps ― sweet tooth ; turquoise ; d e l u s i o n a l ; keepsake box ; picking flowers in the garden – tea & gossips ; crying over boys ― hufflepuff ; blue sky ; wanderlust ; blue ice skates ; hypersensitivity – speaking softly ; kill em with kindness ; glossy lips ― shiny eyes, bright smiles ; polaroid photos ― snowflake necklace ❞

m o o d b o a r d ☽
cancer ☼ leo ☽ libra ⇡

❞  (  ★ she wore flowers in her hair and carried magic secrets in her eyes. )

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eden, elle foule naïvement la terre de ses pieds, désireuse d’effleurer le monde en entier. elle a l’odeur des nuits estivales, des rêves sucrés. un pissenlit qui se perd entre les roses printanières, éclairant de sa lumière les tréfonds de l’obscurité. elle a le goût de l’éther, belle et légère. une bouffée d’air qui fait valser les peines balayés par les échos de ses rires légers. fleur aux pétales douces si faciles à apprivoiser qu’on se plait à tantôt les cueillir, parfois à les arracher. les épines enrobées d’une naïveté si touchante lui valant souvent de se perdre entre les mauvaises mains. parce qu’elle a un cœur si blanc, si limpide, prêt enfouir les maux du monde pour apaiser la douleur des âmes sordides. tant qu’on l’envoûte d’un sourire, d’un soupçon d’attention pour combler son désir d’affection. tant qu’on la berce, qu’on la fasse rêver, sincères ou beaux-parleurs elle nous écoutera sans ciller, se perdra dans le cours de notre souffle sans qu’on ait à la pousser. cœur d’une beauté de fiel la corolle entachée, brûlée par le mépris qui dégouline parce que la douceur de sa candeur affame les plus mauvais et eden aveuglée se laissera consumer volontiers. mielleuse et empoisonnée, à aimer si fort eden que son venin semble sans antidote, dépendante de toutes les âmes qui se risquent à effleurer de trop près son cœur avide et assoiffé. impulsive et inflammable, irradiée par les flammes qui font d’elle un soleil si radieux, qu'elle refoule toujours la tempête qui crépite derrière le pincement infini de son cœur jamais suffisamment comblé. eden, elle perd ses pétales comme un cœur qui perd la raison.

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TPD ; trouble de la personnalité dépendante : le cœur porcelaine qu'on a qu'à effleurer pour le fissurer, eden petite poupée damnée à se perdre dans l'instabilité de ses émois beaucoup trop forts pour un corps aussi délicat. son âme qu'elle estime beaucoup trop fragile alors elle la confie entre toutes les paumes dans l'espoir qu'on la recouvre de ses ailes pour qu'aucune éraflure ne l'atteigne. emmitouflée dans le mutisme et le droit d'acquiescer seulement, par peur de laisser filer entre ses doigts la personne qui l'écoutera. à la quête constante qu'on appuie ses dires, qu'on lui tienne la main et qu'on la rassure. la maladresse de paraître collante la fleur qui ne peut se détacher même si elle le voulait. passivité alarmante et la crainte exagérée de faire face à la solitude, sentiment d'impuissance quant à ses liens dans lesquels elle se laisse volontiers malmener. toujours à la recherche d'un point d'ancrage, aussitôt on l'abandonne aussitôt elle se laisse déjà valser à la recherche de nouveaux bras où se perdre pour se faire moins envahir par les vagues de la détresse dues à la solitude redoutée. fragilité attisant les griffes les plus acérées, la poupée qu'on a envie de faire valser au souffle de nos désirs. elle se retrouve facilement prise dans des relation tumultueuses à lui en faire perdre la raison, sa dépendance venimeuse lui valant de goûter aux intentions les moins saines.

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I.réminiscences sacrées, du paternel à la cape dorée, le chevalier qui éloigne les méchants de son épée, qui fait taire les cauchemars de ses berceuses que la poupée a apprises par cœur. ces comptines si belles devenues aujourd’hui sur le bout de la langue des mélopées qu’elle chantonne aux rayons de la lune pour se sentir consolée. il s’est évaporé loin, papa, comme ça, arraché par les étoiles ne laissant derrière le souffle de son existence que les échos de ses chansons. sans doute était-il trop bon pour continuer à bercer le monde de sa bonté, et qu’il est mieux aujourd’hui dans le ciel à veiller de loin sur sa poupée.II. c’est chérubin encore qu'elle se découvre un amour pur pour le patinage artistique. poussée par les acclamations d’une mère à la tendresse infinie, à travailler d’arrache-pieds pour que le rire de son enfant puisse continuer à résonner. tous les revenus partent dans les désirs à la gamine, et sa passion lui ouvre brillamment les porte sur ses rêves parce qu’elle est douée, eden et que depuis toute petite, elle nourrit déjà la fierté de sa mère en emportant les médailles avec brio.III. bientôt la fleur de l’âge à cueillir, et pourtant la juvénilité se tasse toujours derrière un semblant de maturité. femme enfant, le cœur embaumé de candeur, la gamine au tempérament enfiévré. on la reconnaît de par ses sourires de soleil, ses rires qui virevoltent au ciel pour effleurer les cœurs et sa manière enfantine de fouler le sol à grandes enjambées. une môme dans l’âme sans doute qu’on pourrait l’amadouer avec une sucrerie. IV. la flèche de cupidon qui l'effleure de près, laisse des égratignures sur son passage, et l'amertume parce qu'elle ne l'a jamais entièrement transpercé. le cœur qui bat des ailes, l'amour et ses étincelles, petite âme écorchée se laisse malmener volontiers entre les flammes des désirs et des amours édulcorés. à valser entre les bras à la recherche de ceux où elle pourra éternellement se loger. avide d’amour, sans doute trop naïve qu’elle en ressort à chaque fois les ailes fêlées. des écorchures de partout sur ses plumes immaculées, l’âme qui a beaucoup enduré mais qui ne cesse d’espérer. V. amour arraché, pas un mot, seulement un dernier message envoyé. fiançailles brusquement rompues, et souvenirs d'une bague qui brille encore d'espoir sur son annulaire (elle n'arrive à s'en détacher) ; apparemment il devait se délaisser d'une emprise qui l'étouffait, mais depuis c'est le cœur à eden qui s'asphyxie. VI. paris, repaire de son âme cadenasse toute son enfance et les beaux souvenirs d'été. origines du paternel, à son départ et à seulement dix pétales, eden et sa mère se sont installés en corée. elle maîtrise couramment les langues de ses origines et se perd souvent entre celles-ci. VII. elle garde sur sa jambe la cicatrice d'une chute qui a bien failli couper court à ses rêves, un accident duquel elle a dû se reposer des mois pour pouvoir se remettre à nouveau sur ses pieds. un événement qui l'a profondément heurté, la poupée porcelaine qui a vu le temps d'un instant tous ses rêves lui échapper d'entre les doigts. VIII. dans un coffret de velours bleu, enrobé par un joli ruban sous forme de papillon satiné, elle met toutes les trésoreries de son cœur, les objets de valeur. des lettres usées, des petits joyaux colorés, et les derniers souvenirs que papa a laissé dans des polaroids qu'elle se plaît à effleurer chaque nuit. boîte de pandore qui ne détient aucun péché, seulement des réminiscences belles dans lesquelles elle adore plonger. IX. l'art du maquillage, les produits qui dégoulinent et les couleurs qui viennent enjoliver les traits. amoureuse du monde de l'esthétique et plutôt douée, à manier les pinceaux pour dessiner sur les visages comme on dessinerait sur des toiles. une grande passion pour ce monde coloré dans lequel elle s'est bien trouvée, et qu'elle se plaît beaucoup à partager en tant qu'influencer sur les réseaux.