(( keywords )) — cigarettes after sex ⊱ piercing eyes ⊱ asks profound questions followed by dumb answers ⊱ dark clothes ⊱ fashion icon ⊱ difficult to read ⊱ expresso depresso ⊱ fast cars, dangerous lifestyle ⊱ half-full notebooks ⊱ always fuck up ⊱ doesn’t fall in love ⊱ fucking insecure but would die before admitting it ⊱ can’t be bothered to give a fuck, most of the time ⊱ won’t tell if something bothers him ⊱ feeling like suffocating in his own house ⊱ stubborn mind ⊱ rainy days ⊱ empty feelings ⊱ bruises all over his body ⊱ droplets of blood on marble floors ⊱ a storm raging in the seas ⊱ the burning sensation of alcohol ⊱ the touch of an old piano ⊱ painted nails ⊱ dark roast coffee ⊱ baked sweets ⊱ addicted to numbing his pain.


I. à peine né et tu étais déjà une nuisance. une erreur qui n’aurait jamais dû exister, découverte trop tard pour faire disparaître sans un son. jeter d’un côté à l’autre jusqu’à ce que ta pauvre mère accepte enfin que son histoire « d’amour » n’allait se réaliser, qu’il n’avait aucune intention de quitter sa femme, sa vie, son argent, pour vivre au bord de l’eau en plein milieu de la campagne avec vous. mais, elle a toujours été naive, ta mère. du moment où elle a rencontré ton père jusqu’à sa mort, elle n’a jamais cesser de croire que qu’il était un gentleman, un homme de pouvoir qui avait un coeur.  elle avait l’espoir qu’un jour, il allait revenir vers elle. et elle gobait ses mensonges comme des bonbons à la cannelle, parce qu’il aimait garder sa main ferme sur sa vie, alors qu’elle le laissait faire, parce qu’elle rêvait d’une vie meilleure, parce qu’elle était innocente. II. mais c’était un rêve qui n’allait se réaliser. plus les années passaient, plus ta mère commençait à comprendre que ce n’était qu’une illusion créé dans le but de la garder sous contrôle, que son secret ne se révèle au public. parce qu’il était un homme connu, chey wonsik. venant tout droit d’une famille magnat, il venait à peine de prendre les rênes de la companie. après le scandale de son père, il ne pouvait prendre le risque d’en avoir une nouvelle, il se devait d’être l’homme parfait, avec une famille parfaite, pour avoir de nouveau l’approbation du public. et ta mère savait qu’elle ne pouvait t’offrir une vie facile, parce que vous n’aviez pas un sou. le peu d’argent que l’homme de pouvoir vous donnait couvrait à peine le loyer et la nourriture, ce n’était pas une vie qu’elle voulait te donner, han. III. un sacrifice, le dernier cadeau qu’elle t’offrait dans son dernier souffle, espérant une vie meilleure pour toi. des documents prêts à être délivrés aux portes des médias les plus réputés de la corée du sud si ton père refusait de te reconnaître comme étant son fils, il n’avait le choix que de t’accepter au sein de la famille, risque à trouver une raison de la venue soudaine d’un gamin de quatre ans, dont personne ne connaissait l’existence. l’idée était simple et le timing… étrangement parfait, que madame cho yeongroh avait passé quelques mois à l’étranger. « t’accueillant » au sein de la famille publiquement, on te présentait comme étant auparavant gravement malade, garder au japon pour être près du meilleur hôpital pour enfants, jusqu’à ce que tu sois mieux. que madame cho yeongroh avait résidé à l’étranger pour rester au calme, vivant une grossesse difficile. une histoire complètement fausse, créé pour couvrir les traces d’adultère de l’homme. IV. c’est à contre-coeur que ton père t’a accueilli. le fils bâtard, déteste de tous, mais surtout par ta belle-mère qui te voyait comme un obstable au « véritable » héritier de ton père, ton demi-frère. nés à huit mois de différence, tu étais toutefois l’aîné, le successeur de la compagnie. âgé de seulement quatre ans, tu ne comprenais pas le silence et les regards noirs que t’offrait cette femme, ni les moqueries du gamin qui se devait d’être ton frère. enfant calme et réservé, tu t’occupais seul dans ce grand manoir, redoutant les visites de l’homme que tu devais appeler ton père. tu préférais les gouvernantes, elles te rappelaient la douce nature de ta mère. V. et tu as grandi, han. dans ce manoir triste et sans vie, tu as vu les jours et les nuits s’entamer, la peur dans le ventre de croiser ton père, qui était strict et n’hésitait pas à utiliser la violence si tu osais ne serait-ce que baisser le regard en sa compagnie. et tu as grandi, han. dans une maison sans amour, sans modèle autre que les gouvernantes et ta « famille » qui te prenait plutôt comme un fardeau qu’un gamin qui n’avait rien fait à personne. tu as grandi, forcé à contenir tes émotions jusqu’à exploser de colère, changeant de plus en plus d’un enfant doux et réservé à un gamin qui déteste le monde entier, lui-même inclus. VI. douze ans, la pré-adolescence, ce n’était plus un gamin réservé qui se tenait debout, qui survivait dans un monde qui semblait être contre lui. t’avait changé, tu refusais de te laisser mener par ta peur, de te laisser contrôler par ton père et sa violence. tu ne comptais plus les coups que tu avais reçu, le nombre de visite cachée du médecin, les gouvernantes qui masquait les ecchymoses qui te couvrait le corps… peu importe le prix que tu payais, gamin, les coups en valaient la peine lorsque tu te rebellais contre lui. il avait une raison, désormais. VII. tu avais quatorze ans lorsque tu as passé la limite de ton père, passant à un cheveu de lui causer beaucoup de problèmes. c’était un acte de colère qui t’avait poussé à le rendre furieux, un accord que tu avais avec quelques gamins des rues et un bâtiment qui avait passé au feu, appartenant à ton père. et c’était la goutte qui avait fait déborder le vase, han. des accusations qu’on avait porté à ton père, lançant des rumeurs qu’il cherchait à cacher quelque chose, qu’il couvrait sa companie. c’était par chance que ça avait été prouvé faux, par l’erreur de l’un des gamins qui avait trop parlé. VIII. lorsque ton père a appris que tu étais derrière le chaos, il était furieux. quelques heures après les nouvelles, tu étais forcé à monter à bord d’un avion, direction la chine pour vivre avec ton oncle. tu ne le connaissais pas, ton oncle. mais bien vite, tu as compris que ce n’était qu’une version quasi-identique à ton père. une version 2.0, plus stricte, demandant la perfection.

❛ gamin secret qui garde ses passions secrètes. la cuisine, la pâtisserie, c’est tout juste dans son élément. un comfort qui l’aidait à contenir sa colère, lui qui se glissait hors de l’endroit qu’il se forçait à appeler sa maison pour se faufiler à l’intérieur du bâtiment au bout de sa rue. le bâtiment aux odeurs familières, c’était l’endroit qu’il préférait le plus durant son enfance. ❛  addicté à l’adrénaline, il a commencé à courser illégalement lorsqu’il avait seize ans. passion découverte grâce à sa nouvelle meilleure amie, il en est devenu accro au moment même où il a posé les mains sur le volant pour la première fois. ❛ gamin perdu qui a toujours préféré s’échapper de ce monde pour s’éloigner de tout ses problèmes, a trouvé une façon plus effective que d’errer dans les rues de corée. les drogues ont toujours été plus faciles à gérer que ses pensées, à un tel point qu’il en est venu un point où il était toujours sur un high, incapable de rester ne serait-ce que quelques heures seul avec lui-même. ❛ un accident de voiture a causé sa jambe à être dans un sale état, lorsqu’il avait vingt et un an. de retour en corée, forcé à résider dans un centre de réhabilitation par son père qui le menaçait de le déshériter s’il ne l’écoutait pas, il s’est retrouvé de nouveau sous les ordres de celui qu’il déteste le plus.