I.Dernier né d’une famille de 4 enfants, Do Hyun est surtout le seul garçon. Si ça a parfois été la guerre, la conclusion la plus juste reste de dire qu’il a toujours été le petit chouchou de la famille et qu’on l’a traité comme un vrai prince. Faut dire qu’au moins de deux ses soeurs se disputent le titre de la favorite depuis toujours… et qu’il en joue un peu parfois, reconnaissons II. Le seul événement marquant de son enfance, en dehors de la mort de son hamster Bunny, a été le départ de son père du domicile familiale alors qu’il avait 5 ans. Une histoire de secrétaire, le grand classique de Dallas quoi III. Il garde de son enfance de très bons souvenirs malgré certains assez embarrassants, encore aujourd’hui… mais confidence pas vraiment très étonnante, il ne ferait pas le souhait d’être fils unique. IV. Parce qu’il était trop beau, et qu’il l’est encore bien trop aujourd’hui, sa mère lui a fait passer quelques castings plus jeune et il a fait quelques pubs ce qui a fortement contribué à sa popularité à l’école. Ouais à côté de lui le gamin kinder, c’était trop un amateur ! L’ennui, c’est que c’est encore le sujet préféré de sa mère aujourd’hui et qu’elle le radote en boucle. Quand elle rencontre une nouvelle personne, oui elle lui sort les photos avec une fierté “un poil” excessive  V. La situation s’est corsée pour lui quand il a commencé à s’intéresser aux filles… et oui, sans surprise, selon la famille Cha, aucune n’était assez bien pour lui et le sabotage était de mise. Les meilleures hontes de sa vie… font le bonheur de son indépendance aujourd’hui même si ses deux soeurs aînées ne sont jamais loin VI. Son service militaire accompli, il s’est installé à Séoul et a démarré ses études en commerce et communication à la SNU. Son projet futur étant de devenir organisateur d'événements  VII. Même si sa mère habite toujours Suwon, à 30 kilomètres de là, il a vécu un temps chez deux de ses soeurs qui résident actuellement sur la capitale. Oui, c’était une genre de garde partagée  VIII. Ce qui ne l’a pas empêché de se trouver un petit boulot pour au final prendre son indépendance et goûter aux joies de la colocation ! IX. Indépendance vite fait, la famille n’est jamais loin et c’est vrai, il avoue, c’est bien l’aînée de la fratrie qui lui fait des bons petits plats maison dans de jolies barquettes parfois…  X. Il est tonton et particulièrement fier de l’être ! C’est assez cool d’être l’aîné parfois quand on a le rôle de l’éternel bébé Cha !
XI Shopping addict, passer une après-midi à traîner dans les boutiques ne le gênera pas une seule seconde. Do Hyun fait particulièrement attention à son look, oui il est du genre coquet qui n’aime pas sortir en vrac et qui pense que la présentation est importante XII Proche de ses amis, pas vraiment du genre à couper les ponts, il est rare qu’il passe plusieurs jours sans donner ou prendre des nouvelles. Do Hyun c’est le type qui lance des conversations de groupe et initie la prochaine sortie XIII Il aime d’ailleurs particulièrement sortir et fuit l’ennui et l’inertie de manière générale. En même temps un casanier et solitaire dans l'événementiel, ce serait con comme choix de future carrière XIV Pas particulièrement fan de la solitude donc, il a toujours été habitué à être entouré et n’en n’a manifestement pas développé une allergie XV Ne l’écoutez pas vraiment si un jour il vient à se plaindre de ses soeurs, il les adore. Ok, elles sont fatigantes parfois mais son Monde s’écroulerait sans elles et sa mère XVI Commère, un peu, écouter les petits potins c’est une passion...  oui, ce mec est beaucoup trop à fond quand c’est le “gossip time” mais, pour sa défense, c’était un peu une activité familiale. XVII Paradoxe un peu foutage de gueule oblige, il n’aime pas les autres entendre parler de son cercle de proches dans leurs dos. En même temps, le potin c’est tout un art ! XVIII Du genre humain classique pour les bonnes résolutions de sommeil. Vous savez, celui qui se dit “allez ce soir j’fais rien, j’en profite pour me coucher tôt” et est toujours sur son téléphone soit à papoter, soit à traîner sur insta quand il s’était pourtant mis au lit une heure plus tôt. Classique. XIX Il a grandi dans un milieu où on lui a toujours répété qu’il était capable de tout, qu’il pouvait tout faire. L’assurance ça se travaille mais on peut aussi vous la mettre dans la tête et avoir sa famille pourrait sans doute guérir pas mal de personnes avec une mauvaise estime de soi XX Il aime trop les trucs d’aventure, Law of the Jungle, Indiana Jones, tout ça. Mais la vérité, il ne tiendrait pas 3 jours dans Koh Lanta. Déjà, il est allergique aux moustiques. Ensuite… mais imaginez ses cheveux avec ce taux d’humidité ! Et pour finir, ne mentons pas, cet homme c’est le pur citadin  XXI Soyons franc, il aurait bu bosser dans le relooking. Genre la Dodo Cordula coréenne en mieux !  XXII Il a peut-être passé la majeure partie de sa vie à Suwon, il connaît Séoul comme sa poche. Les bonnes adresses, les endroits où sortir, ce qu’on peut faire ce jour de la semaine et où il faut être demain soir.  XXIII Pas mal actif sur insta, facile de dire ce qu’il fait ce soir juste en cliquant sur sa story. Vraiment pas besoin de lui coller une puce XXIV Il peut l’avouer, il a envisagé de devenir idole et il s’est d’ailleurs fait aborder pour ça dans la rue. Mais soyons franc, l’homme aime trop sortir pour une idole, trop de contraintes ! Il a néanmoins pris des cours de danse pour ça et continue à en suivre plus parce que ça lui plait et puis ça permet de briller en boîte ! XXV Trop souvent traité comme un Prince, inutile de se demander pourquoi certaines personnes de son entourage se mettent à le surnommer Choha quand ils le voient avec sa famille. XXVI Ne lui offrez pas de plantes, il n’a pas du tout la main verte. Franchement, ce serait un crime contre Jardiland. Un faux cactus à la limite, c’est déco et pas meurtrier XXVII Il fait partie de ses coréens qui trempent les frites dans le sundae. Aaaah le sundae frites de fin de soirée à 5h du mat’ : la base ! XXVIII Il appartient également à cette catégorie de personnes avec une carte de salle de sports qui lui sert à quelque chose

Aaaah Mi Ran, Mi Ran, Mi Ran. Non, ce prénom répété trois fois de suite n’est pas comme une invocation ou un moyen de se protéger de la tempête qui risque de souffler sur vos vies si vous y laissez entrer la fille Choi. Car, malheureusement, autant vous le dire tout de suite et vous éviter de vaines recherches dans les milieux mystiques : il n’existe, à ce jour, aucune amulette pour s’en protéger. Et, si vous faites le choix de lui faire une place, il faudra en laisser une assez conséquente pour ce caractère assez… disons conséquent !
Oh, bien sûr, la demoiselle n’a pas que des défauts. Et la compter en amie est aussi s’assurer une avocate amazone pour prendre votre défense. Parce que si Mi Ran n’est pas du genre à baisser les bras quand elle a une idée en tête, c’est également le cas pour les personnes dont elle ressent le besoin de les défendre.
On pourrait donc commencer par une note positive en notant que l’étudiante en journalisme est quelqu’un de juste et d’ailleurs parfois un peu trop animé par un besoin de justice. Engagée dans les causes chères à son coeur, révoltée par celles qui ne lui semblent pas correctes, ouais Mi Ran c’est un peu Amel Bent, toujours le poing levé !

Et autant dire qu’elle se donne largement l’occasion de le muscler son bras. Contestataire est un bien faible adjectif pour la définir quand on sait à quel point elle peut toujours avoir quelque chose à redire. “Mais” est un mot qu’on rêverait de lui retirer de la bouche ! Fort probable que certaines personnes de son entourage en viennent à penser parfois que la coréenne fait exprès de ne pas être d’accord, pour une raison obscure ou juste pour le plaisir, allez savoir ! Rebelle en plus de ça, oui Mi Ran c’est un peu une sale gosse qui aime faire les choses qu’elle a envie de faire et de la manière dont elle a envie de les faire. Plutôt difficile pour elle d’avoir grandi dans un milieu aussi autoritaire que le sien mais disons que ses parents auraient sans doute rêvé d’avoir un autre genre de fille : ex-aequo donc !
Parce qu’elle possède bien des défauts qu’ils aimeraient corriger pour obtenir une poupée plus lisse, plus docile qu’indomptable.

Malheureusement pour les Choi, Mi Ran est plutôt du genre persévérante dans ce qu’elle entreprend. Difficile de lui retirer une idée de la tête, mais un côté plus positif de l’adjectif fait qu’elle ne baisse pas les bras quand elle s’est fixée un but. Définitivement fonceuse dans chaque aspect de sa vie, on ajouterait même pour corser le tout qu’elle a une forte tendance à l’impulsivité qu’elle fait rimer avec une certaine impatience, oui Mi Ran n’est pas du genre à hésiter longtemps pour se lancer après une décision prise plutôt rapidement d’ailleurs. Il faut parfois savoir davantage se fier à l’intuition qu’à la réflexion !
En résumé, la demoiselle fait partie de cette population qui vit à 300 kilomètres/heure. Vivante, du genre à penser que chaque minute d’une vie doit être consumée comme il se doit, ses projets ne sont pas de ceux que l’on repousse au lendemain. Pourquoi demain quand c’est possible maintenant après tout ? Mi Ran ne planifie pas en règle générale, elle vit. Imprévisible, parfois difficile à suivre, oui Mi Ran peut être fatigante si on n’a pas le cœur bien accroché, il est fortement conseillé de mettre sa ceinture en sa compagnie.
Et puisqu’elle n’a pas le temps, on excusera - ou non - son côté bordélique qu’elle a plutôt tendance à voir comme une forme d’organisation. Oui, ses notes qu’elle rédige en vrac, son sac, c’est un peu le fourre-tout de sa vie mais tant qu’elle s’y retrouve après tout !

Allumeuse, bien que ce ne soit pas le genre de défauts qu’on confie à des bonnes soeurs, oui Mi Ran sait comment on fait la chose, ou plutôt comment l’amener. Séductrice selon ses méthodes, et provocatrice également dans d’autres domaines, elle n’a pas dû correctement interpréter cette partie des sermons en cours où on leur répétait qu’une fois mariée, c’était mieux ! Dans le jargon, ça s’appelle de l’écoute sélective !
Et s’il n’y avait que cette partie-là qu’elle n’avait pas écoutée ! Aaaah, on s’en sortirait encore bien au jour du jugement dernier !
Fouineuse, et croyez-nous, c’est bien là le défaut que son père détestera encore plus demain qu’il ne le fait aujourd’hui, Mi Ran a aussi cette chance incroyable de partager avec sa grand-mère l’amour du jeu, sauf qu’on ne pense pas que mamie ait été aussi joueuse dans un domaine plus scandaleux… oui, espérons que ce point commun là s’arrête au poker !

On peut rajouter à ça une bonne dose d’audace, dire que Mademoiselle Choi n’a pas froid aux yeux et que l’amour du risque en theme song serait tout à fait approprié au personnage ! Rajouter également sa pincée de fierté pour zapper l’évidence de son côté directe et peut-être redorer un peu le blason en soulignant de trois traits que Mi Ran est une femme indépendante, un peu chiante, mais indépendante !

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I.Fille d’un politicien et d’une actrice, la cuillère était en or massif pour lui donner sa bouillie. Et comme souvent dans ce genre d’histoires, celle qui la tenait était bien sûr payée pour le faire II. Mi Ran, c’était la gamine un peu agaçante. Celle qui répond toujours “mais pourquoi ?” quand on lui explique quelque chose jusqu’à ce qu’elle obtienne une réponse satisfaisante. Contestataire dans l’âme, elle est née pour faire une révolution. Ouais comme dit Katniss “Si nous brûlons, vous brûlerez avec nous” III. En conflits perpétuels avec ses parents et plus particulièrement avec son père auquel elle trouve de plus en plus de défauts en grandissant, Mi Ran est allée de déception en déception. C’est vrai, c’est peut-être un peu naïf, mais quitte à avoir un politicien en père, elle aurait aimé en avoir un qui change le monde pour le rendre meilleur…. Ce qu’elle commence à comprendre en grandissant fait qu’il obtient ce rôle de comme les autres … pour commencer au final à devenir pire que les autres…. Mais quand on fouine, on ne peut pas s’attendre à ne découvrir que des choses positives…. IV. Adolescente problématique et qui s’exprime sans doute un peu trop, loin de la jolie poupée silencieuse et parfaitement lisse qu’elle aurait dû être, elle hérite d’un billet d’avion pour Londres peu avant son 15ème anniversaire. Là où on est supposé bondir de joie, ce n’est pas le cas de Mi Ran qui est envoyé dans un pensionnat catholique. Une histoire pour la canaliser et sans doute aussi éloigner un peu le problème sans avoir à s’en occuper V. Mi Ran… à elle, ça ne lui semblait pas si compliqué à prononcer mais c’est une autre histoire pour les anglais. Au bout de quelques essais, on abandonne et on se décide à l’appeler Miranda. Génial, on voit déjà une suite à soeurtherese.com VI. … et elle a adoré Londres ! Merci papa, merci maman. En dehors des nombreux sermons et du reste, la ville a rapidement su trouver un goût de liberté. Oui, ce qui était supposé lui venir en aide, la délivrer de ses défauts proches des péchés, l’a plutôt entraîné vers le côté obscur de la force. Soeur Miranda apprend à faire le mur, elle se découvre un amour sans bornes pour les fenêtres et devient une grande cascadeuse. Et une menteuse et dissimulatrice hors pair. Comme quoi elle ressemble un peu à son père ! VII. Ses sorties lui amènent des amis et la poussent à explorer des choses qui ne sont pas vraiment de son âge. Et si on lui reproche son caractère en cours qui manque de docilité, c’est ses conneries une fois les murailles interdites franchies qui lui valent une jolie expulsion VIII. Ses parents auraient pu payer pour solutionner ça, mais ils comprennent leur erreur. Retour Séoul. Ou plutôt dans un autre pensionnat paumé de Corée du Sud. Plus strict et moins permissif. Ouais, ces européens, tous les mêmes ! IX. Barbant, ennuyeux à mourir, désespérant, déprimant… il en existe pas mal des adjectifs pour qualifier son nouveau foyer. Heureusement pour elle, sa chambre a aussi une fenêtre et quelqu’un a un jour inventé ce concept de faire du stop ! Comme on dit : c’est reparti pour un tour X. Si elle préférait Londres, il y a bien une chose en plus dans ce nouveau pensionnat. Sa colocataire de chambre. Un être si pur et si doux. Une petite chose si adorable… qu’elle pousse au mensonge pour la couvrir dans ses conneries. Pitoyable. Honteux. Scandaleux. Là encore, on en trouve pas mal des adjectifs ! Est-ce qu’on peut l’excuser un peu de se servir d’un ange en avouant qu’elle l’aimait, et l’aime toujours, vraiment beaucoup ? En plus, elle lui ramenait souvent des cookies en rentrant ! XI Ce petit ange, elle l’a toujours dans sa vie aujourd’hui. Elle l’a gardé au chaud tout près de son cœur. A défaut d’avoir une part de pureté, autant se la greffer non ? XII Sortie de pensionnat, retour maison, direction l’université ! Mi Ran n’en fait bien sûr qu’à sa tête et s’inscrit directement en journalisme. Ah ça, ses parents peuvent se féliciter, leurs efforts ont porté leurs fruits ! Mais on sait se rassurer, ou ne pas se remettre en question, après tout, c’est pas grave, on pourra toujours la marier plus tard avec quelqu’un de bien comme papounet. La bague au doigt, meilleure canalisation validée par la plomberie Choi ! XIIIDeuxième année de journalisme, mêmes rengaines et ça fouille dans les tiroirs de papa ! Passion indéniable pour le chaos ! Traitement éventuel préconisé avant l’explosion : la cryogéniser une cinquantaine d’années !

XIVPas toujours ponctuelle, Mi Ran c’est celle qui fait attendre les autres mais déteste attendre. Le culot à l’état brut XV Passe-fenêtres, plus réaliste qu’un passe-murailles, elle a peut-être emprunté moins de fois la porte dans sa vie. Fait véridique : il lui est déjà arrivé de sortir par la fenêtre avant de se souvenir que personne n’était à la maison une fois en bas XVI Conduit aussi vite qu’elle vit. Toujours difficile à suivre et peut-être qu’elle n’arrive même pas à se suivre elle-même des fois XVII Chaotique jusque dans son sac à main, une vie désordonnée, trop rapide mais dans laquelle elle se retrouve XVIII Plus grande fan de sa mamie qui lui ressemble bien davantage que ses parents. Mamie elle fume tout l’argent dans les jeux et elle se retrouve punie et mise à l’écart comme Mi Ran ! Injustice et complot alors on va la voir en douce parce qu’elle a “soi-disant” une mauvaise influence sur elle. Et on lui donne de l’argent parce qu’on est faible à son regard de Chat Potté… XIX Animal totem ? Le ratel ! C’est une experte en zoologie qui l’a dit ! XX Elle a un cheval bichonné dans une ferme pour elle. Dès qu’elle en a l’occasion, elle lui rend visite et ces promenades sont peut-être les seuls moments de calme dans sa vie. Oui, ça fait très gosse de riche. Son nom ? Suzuki. Et non, elle n’a pas appelé sa moto Pur-sang arabe !  XXI Addict à la caféine, préférence pour le café corsé mais des infidélités connues avec le cappuccino. Remarque, vu comme elle fonce, on la soupçonne de prendre plus que du café ! XXII Film préféré ? Bohemian Rhapsody. Film moins avoué ? Grease XXIII L’amour des sensations fortes, le besoin de se sentir perpétuellement en vie. Fatigante pour les autres, jamais fatiguée de son côté XXIV Endroit où il est interdit de la laisser ? La maison des poupées à Disneyland XXV Hungry after sex, si elle ne file pas parce qu’elle est pressée : fournir nourriture. Si nourriture pas prête, la laisser fumer. Attention, le même besoin est préconisé après des activités classées dans les sensations fortes XXVI Une personne potentiellement plus douce, un brin mignonne, se cache quelque part. Ingrédients pour la faire sortir : dossier classifié. Pistes éventuelles pour début d’enquête ? Ses amis. Piste conseillée pour un résultat plus marqué ? Pas encore rencontrée.

I.Fils d’une chirurgienne esthéticienne et d’un ambassadeur chinois, c’est du moins la version officielle pour tout le monde et celle qu’il a connu jusqu’à ses 13 ans.  II. Treize années de mensonges que Jin passera en Chine pour dix d’entre elles. Treize années pendant lesquelles il ne jouera que le rôle d’un enfant perdu qui ne comprend pas pourquoi son frère aîné est le chouchou, pourquoi ses bonnes notes ne font aucun effet et pourquoi sa mère semble le rejeter plus que les autres. Pourquoi elle quitte la pièce quand ils s’y retrouvent tous les deux, pourquoi elle semble se crisper quand il fait un mouvement vers elle. Pourquoi ses fleurs ou ses jolis dessins terminent à la poubelle III. Enfant triste qui trouve du réconfort auprès de son frère aîné et de sa gouvernante, il se bornera à essayer d’être quelqu’un qui peut recevoir l’amour dont il semble cruellement manquer. Enfance aussi fragile d’un bébé né en mauvaise santé et qui foule le monde qu’il voudra détruire plus tard d’un pas fragile. Souvent malade, son frère est bien souvent celui qui lui tient compagnie à son chevet. Ensemble, ils inventent des jeux, ensemble ils font de ses journées cloîtrées un autre monde avec des jolis rêves où ils sont deux magiciens. Leur père devient le Ministre de la Magie et eux deux futurs maîtres du divertissement qui éblouiront les routes quand ils seront plus grands. Il veut toujours tout revoir, chaque tour de Dan, chaque tour de ce héros qu’il regarde avec admiration et pour lequel son coeur bat déjà si fort. A l’époque, il le sait déjà, c’est près de lui qu’il veut passer le reste de sa vie IV. Si à l’époque leur père est Ministre des Affaires Étrangères, il brigue déjà un autre avenir à l’étranger et il est demandé aux fils Wu de suivre des cours de coréen afin de pouvoir assouvir cette ambition. V. Une ambition qui les pousse dans l’avion pour Séoul alors que Jin est âgé de 10 ans. Dan comme lui font leurs adieux à une gouvernante qui faisait sans doute plus office de mère à leurs coeurs que celle qui se trouve dans le même avion qu’eux VI. Séoul ne change pas grand chose pour lui à part qu’il faut souvent parler dans une autre langue que sa langue natale… et que les questions commencent à se faire plus insistantes. Cette impression de ne pas réellement faire partie de l’équation, quelque chose qui ne va pas… ce sentiment de déranger qu’il n’arrive jamais à combattre… comme si, finalement, il n’était pas à sa place dans sa propre maison VII. Oui treize ans. Treize ans à vivre dans un mensonge, treize ans avant qu’il ne surprenne finalement la conversation qui lui explique pourquoi Dan vaudra toujours mieux que lui aux yeux de ses parents. Il n’est que le fils de la bonne. Un accident. Une tâche dans la vie de son père qui a imposé sa présence à sa mère, ou plutôt à celle qui a occupé ce rôle pendant toutes ces années pour ne pas ternir le tableau de famille. Que sa mère s’en soit séparée pour le manque d’argent, pour lui permettre de survivre et devenir plus fort mais aussi pour lui offrir une vie meilleure, il ne l’entendra que plus tard. Ce qui tombe plus douloureusement sur lui ce soir là c’est le regard de Dan lorsqu’il lui pose la question, ce regard qui lui fait comprendre qu’il savait aussi...VIII. Trahi, blessé, il quitte cette maison qui n’est plus la sienne et se retrouve à dormir à la rue une première fois parmi tant d’autres. Et c’est aussi une fois parmi tant d’autres que son aîné le ramène à la maison… une maison où la rage se réveille, où il laisse un démon endormi prendre finalement le contrôle pour expulser encore et encore cette colère qu’il n’arrive à soulager que de cette façon.  IX. Le calme apparent de la maison des Wu devient alors proche de l’enfer sur Terre. Et le seul qui parvient à nouveau à rentrer dans sa vie, à passer les murailles si dures que l’enfant trahi a érigé, c’est bien Dan. Ce même Dan qui parvient à l’emmener en Chine pour retrouver cette mère avec laquelle il finit par baisser ces mêmes défenses X. L’ambiance à la maison en reste pourtant toujours aussi difficile à leur retour, à la reprise de cette vaste comédie en tant que Wu légitime. Les efforts ? “On s’en fout, je suis le fils de la bonne!” reste sa réponse favorite pour se justifier. Oui, Jin préfère désormais être un démon qui vient bousiller ce tableau qu’il gâchait dans tous les cas de par sa seule existence. Et les seules réponses que son père trouve à ça sont : faire appel à un psy, le punir dans sa chambre ou plus simplement démissionner et envoyer son fils aîné au front. XI. Les années suivantes de sa vie sont donc rythmées par ses crises ou ses plans à la con pour foutre la merde. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que Jin a un talent incontestable pour être l’enfant de Satan XII. Il grandit néanmoins. Parce qu’il a une mère, il obtient même son diplôme au lycée pour se lancer dans des études de sciences criminelles. Oui, il avait bien songé à un moment à devenir chirurgien pour “Je vais devenir comme toi ma-man” comme il le dira à la maîtresse de maison pour lui hérisser les poils des bras, mais au final la blague ne l’a amusé que l’espace de la prononcer. Et si son père aurait sans doute préféré lui voir embrasser les finances, il décide finalement de… n’en faire une fois de plus qu’à sa tête. “De toute façon, on s’en fout. Je suis que le fils de la bonne !” c’est toujours  mieux que ces “Si ça t’emmerde papa, fallait mettre une capote !”... ô joie !

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XIII. Exit le petit garçon idiot qui cueillait des fleurs à sa mère, maintenant c’est à “ma-man” qu’il en offre, et il insiste bien sur les syllabes qui font dresser les poils de ses bras. Option tendresse pour les offrir, c’est en les larguant sur la table avec parfois un “la poubelle est là”. Bizarrement, elle a préféré cet anniversaire là à celui où “Regarde ma-man, là c’est toi, devant la maison et tu me tiens là main. On est trop mignons tu trouves pas ?” il capte pas, c’était pourtant un très joli dessin XIV. Faut dire que sa mère est sous Xanax à cause de lui… et ouais, il en est pas mal fier, autrement il ne passerait pas le plus clair de son temps à la faire chier. Elle qui pensait sans doute qu’il allait se montrer aussi distant qu’elle en apprenant la vérité, tout en continuant à jouer le jeu du fils légitime aux moments demandés, c’est plutôt loupé ! Ah ça, à la clinique, quand il passe la voir pour lui apporter son déjeuner, y’a que ses collègues pour dire que son fils est adorable ! XV. Responsable des cheveux blancs de son père. A priori, il est associé à un certain stress qui règne à la maison familiale. Difficile à savoir si ses parents préfèrent qu’il soit dans sa période crise où son téléviseur risque encore d’en faire les frais, ou sa période chiante où il vient manger à table avec eux pour leur faire subir sa présence dérangeante. Faudra peut-être qu’il leur demande un jour XVI. Un démon. Oui, c’est sans doute l’image qui lui correspond le mieux, qui lui colle à la peau. Mais avec sa maman, sans tiret du 666, c’est un ange. L’affection avec laquelle il prononce ce mot “maman” est à des lieux de celle qu’il met pour la comédienne qui tient officiellement le rôle. XVII. Si la gouvernante des Wu vit en Chine, il lui a offert une tablette pour pouvoir l’appeler. C’est vrai, elle lutte bien souvent avec... et c’est pourtant avec patience et douceur qu’il lui explique comment ça marche, même si c’est pour la 150ème fois. Il s’est également mis en tête de lui apprendre le coréen mais la partie est à des kilomètres d’être gagnée XVIII. Un jour il a ramené un serpent à ma-man pour son anniversaire. ça a blessé son coeur qu’elle n’ait pas voulu le garder XIX. Fuck boy, définitivement le terme qui lui correspond le mieux en amour. C’est sûr qu’il est loin d’être aussi coincé que son frère…. wait, est-ce qu’il y a des gens plus coincés que son frère ? Ah oui, c’est vrai, Mère Teresa ! XX. Fredonner avec sa guitare, c’est sans doute la seule chose qui le calme réellement, plus que ses crises de Satanas XXI. Il a oublié de dire à ses parents qu’il venait d’adopter une chienne. Nevermind ! Ils le verront bien quand elle sera là ! Tragédie du démon en approche : sa fierté n’est pas prête à le voir devenir le plus gaga du monde quand il sera avec elle. Lilith, sa future princesse XXII. Il peut se montrer roquet hargneux ses plus mauvais jours. Il est vivement conseillé de ne pas le provoquer. Parce qu’après son frère l’engueule s’il a des marques sur la gueule et ça fait chier XXIII. Il aime son grand frère. Prétendre le contraire serait le mensonge le plus scandaleux de sa vie quand Dan y occupe définitivement la place la plus importante pour lui. Après tout, ce n’est pas pour rien qu’il vient parfois squatter sa chambre dans sa coloc’... de gens un peu étranges XXIV. Il a toujours de quoi dans son sac à dos. Oui, il se trimballe avec sa brosse à dents mais quand on est un pro de la découche comme lui et qu’on ne sait jamais trop où on va dormir, on s’organise ! XXV.C’est un grand fan de Harry Potter… ouais, il n’a pas su renier complètement ce gamin qui voulait devenir magicien avec son frère… d’ailleurs, on en profite pour vous dire de veiller aux contenus de vos poches. Il a le touché very sneaky XXVI. Convaincu que les parents Wu le supportent encore à cause du deal passé avec sa mère, et il n’a sans doute pas tout à fait tort. C’est d’ailleurs sa meilleure stratégie que de s’en servir quand il dépasse les bornes. C’est sûr que si le monde apprenait que papounet oublie les capotes avec les bonnes, ça serait pas top pour l’image de marque ! XXVII. ça n’empêche pas le fait qu’on le prive parfois de sa carte gold. Solution facile : taxer Dan. Ceci dit, récupérer la sienne en disant à son père que “Tu as raison. Il est grand temps que je grandisse et que j’apprenne à m’assumer. Je vais me trouver un boulot. Faut juste que je demande à Maître Wu Yu Dan d’abord combien ça prend de faire le trottoir.”... bah ça marche aussi ! Parce que, parlons franchement, personne ne sait vraiment jusqu’où il est capable d’aller et d’ailleurs personne n’a envie de le savoir XXVIII. Son frère est le mec le plus con du Monde malgré ses bonnes notes. Il trouve toujours le moyen de le défendre alors qu’il est la pire personne au Monde ! Mais ça… c’est peut-être parce qu’il ne voit pas le même Jin lui… et sa fierté en prendrait un coup si on se rendait compte que Dan n’a pas non plus entièrement tort.