I. Brillent, brillent, les étoiles nocturnes aux creux des regards d'un bambins aux perfections désirées : car il devait tenir la tête des entreprises, car il devait en prendre les suites sans ne rien rêver. Liu, enfant aux ailes arrachées pour n'en faire que cendres face aux destinées éparses. Mais qu'était-il, si ce n'était le jouet de parents marionnettistes ? Ô eux ne savaient pas encore que les démons résonnaient entre les caractères infernaux. Styx à rejoindre, sous les insolences, de celui qui ne voulait que profiter du temps.

car sous les enfances glacées : il vivait.

II. Art aux bouts des doigts, contrastant de ses caractères insupportables, ô il n'était que têtu, lui qui obtenait ce qu'il voulait par chantage. Visage grandit : rayonnant, de ses airs froid et hautain, qui n'en dégageait en réalité que les douceurs les plus pures. Lui savait se montrer insupportable, tout comme appréciable : selon les gens, les instants, les envies. Jeux multiples pour s'en amuser un peu plus. Et pourtant il avait eu l'innocence de poser les regards sur les pellicules, envie d'immortaliser le monde de ses regards instables : pour simplement aller contre les envies d'une famille qui avait vu bien trop grand pour lui. Appareils aussitôt brisés sous ses yeux ; pour ne faire que lui donner envie de continuer encore et encore.

Pour ne faire faire qu'apparaître les passions entre ses doigts

III. Et il se débridait, lui qui aux entreprises dans les mains avaient décidé de n'en faire qu'à sa tête pour semer le désordre. Famille révoltée aux menaces incessantes, héritier du trône qui se fichait bien des conséquences : il ne voulait que ressembler aux créatures merveilles qui en effrayaient les belles. Plaisirs charnels appréciés, oreilles resplendissant de beautés piercées : fumées aux lippes pour en nécroser les intérieures d'une maison bien trop vide. Ô il ne fallait que réussir à le dompter, caractériel celui qui pourtant dans les regards possédaient les poésies réputées. Car malgré tout, il avait réussi à percer, entre les rêves et étoiles abandonnées.

entre mélodies et incompréhensions des myocardes.

IV. Tentative de canaliser l'être en déchéance : fiançailles imposées à l'une de celle qui ne faisait qu'avoir les visages fébriles. Ô il n'en avait jamais eu aucune envie. Mais fidélité obligé, palpitant qui s'était attaché à la maigre figure : sans doute aurait-il voulu pouvoir la briser pendant qu'il le pouvait, avant que les sentiments n'apparaissent. Mais les temps passés, elle était devenue muse à ses yeux remplis de désespoir. Seule à lui offrir les étoiles pour détendre les pressions non-voulues. Rien n'était facile. Disputes. Réconciliations. Amour. Tristesse. Chaos entre les astres, et pourtant il ne faisait que l'aimer encore et encore malgré les dires et les violences, malgré les yeux qui ne voulaient que se poser sur elle sans qu'il n'en ait l'envie.  

car les nébuleuses s'attardaient, car les disharmonies s'amourachaient des malheurs.

V. Beautés intarissables prises sous les regards anéantis, désastres qu'il causait au contraire des étoiles capturées : il avait ce don, celui de mémoriser les instants, de vouloir les faire partager. Galeries s'ouvrant encore et encore pour ne faire qu'expositions entre les mondains, muse qu'il capturait de temps à autres  sans que les ardeurs n'en soient au courant, il laissait le succès arriver, talent inné pour celui qui  combattait les envies des parents. Et pourtant personne ne semblait comprendre que les étoiles ne brillaient plus qu'à travers les opales indécises.

sous les cieux constellés de photographies, il vivait.

VI. Route amère, voix s'élevant comme pour en frapper les cieux : ô il l'avait cherchée, à toujours agir comme si de rien était. Gentleman un temps, douceur qu'il savait pourtant lui montrer, tout revenait toujours à l'attaque avec lui : car il n'était calme qu'avec celle qui savait en calmer les ardeurs. Pourtant impulsivité à l'appui quand les voix s'élevaient, quand les amours arrachés les myocardes s'en serraient pour n'en sortir que les poisons vérités. Regard détourné des routes, voiture percutant les rambardes pour se retourner et venir en abîmer les délicats corps. Accident violent ; voiture irréparable ; mémoire e f f a c é e . Car il était celui qui avait conduit, celui qui avait causé l'accident : et sur le corps cicatrice au bras comme pour lui rappeler qu'il n'était qu'un monstre parmi d'autre ; et elle : passé oublié comme pour ne faire que l'accuser encore et encore. Et il s'en voudrait à vie : séquelles impartiales et immortelles, à se pourrir l'existence de l'intérieur ; à l'empêcher de trop s'approcher de lui.

et les accidents amers inconcevables

VII. Acteur né, pour déguiser ses émotions, réalité bien trop douloureuse, pour celui qui n'avait pas quitté l'anneau du doigt : ô qu'il essayait de la garder à l'écart. Caractère infecte, malgré les gestes d'affection, créature qu'il ne voulait que protéger tout en la projetant loin de lui. Car depuis l'accident, lui n'arrivait à contrôler les peurs. Alors il jouait à celui qui serait le plus idiot, le plus horrible, comme pour l'en effrayer et pour la faire partir. Et peut-être un jour, les plaies guériront elles, pour n'en laisser que les blessures de l'esprit : et s'il pouvait revenir en arrière, sans doute aurait-il préféré ne l'avoir jamais rencontrée, au lieu de ruiner sa vie. Malheur certains, de celui qui ne voulait pourtant pas être oublié, de celui aux sentiments arrachés par le temps.

douleurs éphémères au myocarde détruit

VIII. Excentrisme particulier, attitude arrogante accentuée; et pourtant l'anxiété le dévorait, et pourtant il n'en faisait que vouloir se détruire. Cigarette reprise comme pour enfumer le corps bien trop résistant, étoiles qui ne brillaient qu'à travers les objectifs, ô lui s'amusait à traîner de temps à autre entre les rues, à simplement agacer ceux qui l'entouraient. Car personne ne l'avait jamais réellement comprit. Et il savait pourtant qu'il devrait sans doute reprendre l'entreprise familiale : celle qui le porterait à son plus haut qu'il n'en ait aucunement l'envie. Technologie et aéronautique dont il se fichait bien malgré les connaissances des sciences et ingénieuries, malgré les études prestigieuses au bord des lippes. Fiançailles au bord du péril, vie qu'il ne voulait plus contrôler, alors peut-être que se laisser aller aux vices n'en serait que plus glorieux , pour en faire périr les déchéances.

pour en faire faner les caractères et les myocardes.

IX. Art au bout des doigts, passions enivrantes de celui qui aimait pouvoir balader les esprits jusqu'à les fatiguer, jusqu'à les endiguer. Yul ; poésie dans les appellations pour n'en laisser que les amères souffrances. Alors il détruisait le monde de ses doigts comme vengeance envers les mémoires, et il se défoulait à vouloir être toujours le plus têtu de tous : le plus chaotique. Alors enrageant la famille même s'il se laissait former au futur, enrageant celle qu'il n'avait pas retirée du doigt, sans doute espérait-il au fond pouvoir rattraper les erreurs du temps.

tandis que les regards évincés n'en faisaient que se nécroser.

X. Pourtant, malgré les déchéances, malgré les étoiles qu'il essayait de briser de simples coups de lames, lui n'en parvenaient pas à ignorer les visages de celles qui avait sans doute bien trop réussi à le marquer. Photos imprégnées de sentiments, paroles dures qui ne faisaient que s'acharner ; mais lui, qui était-il ? Simple monstre préférant hanter les comptoirs cigarettes à la main, sous les cieux qu'il ne voyait plus briller : car les étoiles n'étaient que mortes à ses yeux si ridicules. Et peut-être que lorsqu'il dépassait les bornes, les problèmes ne feraient que venir à lui. Car les rues noires et dangereuses pourraient s'attaquer au plus imprudent des imbéciles : ce qu'il était réellement, ce qu'il n'arrêterait pas d'être.

démons qui ne faisaient que l'aimer encore et encore.