I.ses yeux abreuvent l’univers d’une tendresse  sans pareille & sa bouche : trésor de grâces & tentation divine donne l’impression d’appeler vos noms, les envoûtant ( ou les écrasant ) sans pitié. l’ondulation de son corps, est comme miraculeux : divinement doux pour charmer ceux qui s’aventurent sur son chemin. Hyo Ri est faite pour trôner sur le somptueux, sourire fin & voluptueux sur ses lèvres : vous vous demandez " se moque-t-elle de moi ? " très certainement, cela sera le cas. approchez & tournez autour de sa beauté ; jetez-vous dans le piège / de la falaise.

il n’y a qu’un chemin vers l’blanc aspirine — l’paradis, la renaissance.
il n’y a qu’un chemin vers l’noir décent — l’enfer, les catacombes.
et les démons ne sont pas nés dans ce monde, ils sont créés.


adolescence passée dans un cadre purement masculin, ses friperies se virent empester la testostérone et la virilité ; & sur un malentendu, l'on se questionna sur ses véritables occupations. jonglait-elle potentiellement entre les bras de plusieurs mâles ; probablement comparses de son père haut placé dans les forces de l'ordre, amoureux d'la maille tout comme des créatures fertiles ; ou alors les amitiés d'ses moitiés — car tout l'monde constata l'effrontée qu'elle reflétait. toutefois, on se surprenait d'voir les mêmes scénarios à chaque fois qu'la gamine mettait le nez dehors : c'était au bras d'celle-ci qu'elle voguait çà et là.
Des inséparables, la fratrie Ma — car l'miroir de l'enfance brisé en mille morceaux sur l'plancher, ils pouvaient uniquement comptés les uns sur les autres. l'exclusivité de relations fraternelles aucunement égalable, leur adoption se fit à quelques minutes d'intervalles : grosso modo, il n'y avait pratiquement jamais eu de Hyo Ri sans ses frères ; Hyo Joo & Hyo Cheol / eux sans Hyo Ri. les ambitions furent autre pour ces derniers, rapidement exportés vers les cieux, ils côtoyerent les étoiles qu'un tas d'garçons d'leue âge désireraient d'atteindre — mais la môme manquera cruellement d'objectivité : il l'avait mérité bien plus que les autres.

Quand papa s’en va, l'aîné s’occupe ; elle enfile le déguisement de l’adulte et plonge la tête la première dans les méandres du rôle de cette mère au foyer qu’elle adore être ( ou qu’elle s’efforce à devenir car elle a besoin de se responsabiliser davantage ) & ainsi, l’on découvre cette princesse s’adonner avec minutie aux tâches les moins réjouissantes. Toutefois, de ce quotidien, Hyo Ri s’y est faite. On ne lui demanda son avis parce qu’elle sembla s’y être préparée dès lors qu’elle comprit que sa prétention n’avait désormais plus sa place dans ce qui s’apprêtait à suivre. II. anecdoteGuidée par ses passions, au détriment d’une autorité paternelle placée en m u t e— elles lui permirent bien assez tôt de combler le trou béant que connut sa misérable croissance sans cette madone / une figure féminine aux côtés de laquelle elle aurait pu copier une infinité de tendances ; mais au lieu de cela, elle du se réinventer. Au-delà de ce faciès dont quelques nuances ressemblaient à cet intrus — papa le remarqua dès lors que ses premières jupes courtes firent leur apparition, que son assurance lui tint tête, que sa créativité s’exprima pour sa part sur la pointe de ses mèches ébènes rapidement tournées au blond — comme elle, autrefois ; ce fut auprès de cette jeunesse dorée, égocentrique, électrique, que le poupon qu'elle représentait absorba les moindres détritus sociaux ; débauche teintée d’expériences secrètes derrière les portes closes. Son indépendance fait l'entrée, la candeur de ses plus jeunes années s'en est allée, remplacée par cette germe qu'on appelle désir&passion.

À peine adulte, première année de techniques policières, elle marche dans les traces de papa. De sa main cendrée, imprégnée d'une encre non éphémère, il lui a transmis le péché de la luxure, l'envie de chair. Cet homme, il fait pulser son bas ventre et rend chimérique les maux de son cœur.

—Flashback 2004 ; —

une demie - heure s’écoulait sur ces terres & elle faisait face à c’te building où rapidement, elle avait prévenu sa présence à son aimant . Ils étaient tout comme rien, une utopie particulière qui abaissait bien trop tôt ses armes dans la plus sombre sensualité ; quand il arrivait, son sourire sous l’casque le trahissait. il était pulpeux & fin, comme une rose en éclosion. Hyori, elle n’avait pas arrêté de penser à lui depuis leurs retrouvailles, elle imaginait un monde sans souffrance ni méfait. C’était avec lui qu'elle était hébétée. C’était encore beaucoup trop spécial pour elle, elle qui n’aspirait qu’à sa carrière et son talent : ainsi fut - il, elle oserait même être inspirée quand enfin, il fut face à elle.

Et elle nageait dans son regard sans même couler.

Dans l’silence il enlevait son casque pour te l'offrir,  rehaussant par la suite sa veste en cuir avant qu’elle ne s’accroche à lui, bras entourés de sa taille avant qu'il ne murmure une confession pour correctement la saluer :

 « Accroche-toi.»

— End of flashback —

« Dit, hyung.. Pourquoi Hyori nous a quitté ?»

« Hyori ne nous a pas quitté Hyojoon... Loin de là. Elle a sacrifié tant de choses pour nous, il est temps qu'elle pense à elle-même désormais. Mais soit rassuré, : elle pense à nous tous les jours, j'en suis certain.»

Et penser, elle ne faisait que cela. La forme de Hyocheol, son petit frère se dégrandant a une vitesse alarmante. Depuis quelques mois, il haletait, les bronches encombrées, le regard effacé, il l'a regardée une dernière fois et quand il s'est réveillé ; ils ont appris que le benjamin était atteint de la mucoviscidose.

« je suis désolé, il ne vivra pas au dessus de 30 ans »

et tout comme son petit-frère, leur respiration s’est coupée brutalement,
laissant un goût amer, l’incompréhension, le choc. Il a fallu quelques années avant qu’ils sèches leurs larmes,

les rendez-vous à l’hôpital, Hyocheol les annulais, il prétextait des excuses, assurant que son état s’améliorait. La vérité, c’est qu'il est essoufflé après quelques marches montées, il est incapable de dormir la nuit tant sa poitrine se compressait, le souffle lui manquait parfois quand la réalité était trop dure à faire face et puis un jour… Il s'est dit qu'il n’avait plus rien à perdre. mais eux, le perdront. Il a fermé les yeux pour se réveiller dans un lit d’hôpital, son petit frère serrait sa main tremblante dans la tienne,
Hyori, elle, faisait les cents pas comme un lion en cage, et ils ont promis d’faire le nécessaire pour trouver un donneur. Tous les 2, contre tous, alors qu'il rendait déjà son dernier souffle.  Et pas loin de là, au second étage, papa avait était transporté d'urgence, ayant subit de graves blessures en service, son décès fut constaté le jour même. Deux pertes tragiques pour la famille Ma, qui, peine encore à s'en remettre.