Des coïncidences pour créer des légendes. Une zone, un territoire de ses origines et l'Histoire qui font parler d'un certain clan Do, dans la région de Seongju ((성주 도씨 // 星州 都氏)). Connu pour s'éloigner de la gloire politique, ce clan préfère se concentrer, depuis la création de Goguryeo, sur l'étude du néo-confucianisme et tend à partir sur un avenir intellect et artistique.

Le prénom, quant à lui renforce le mystère autour du personnage avec une signification qui appelle la brume des montages et le vent qui la balaye. Sûrement une volonté des parents ou une envie d'aventures et de frayeurs dans une mauvaise blague. Néanmoins Wooram porte son prénom fièrement malgré le pseudo qu'il utilise souvent.

Sous les cerisiers en fleurs et les premières chaleurs de l'année, il ouvre les yeux pour la première fois le 16 Avril 2000. Parents aimants, ambiance agréable dans une vie confortable, voire luxueuse. Wooram évolue relativement seul après ces vingt-et-unes années. Volonté de se couper de la famille tout en y gardant un pied.

Le cliché, le manque de surprise pour annoncer que la famille est basée dans la capitale. Hormis des voyages multiples, Wooram est toujours resté sur Séoul, confirmant ses origines coréennes et son manque de dialecte des autres contrées.

L'éducation non négligeable poussait le garçon complètement dans l'hétérosexualité ainsi que l'hétéronormativité. Ce sont les suppositions, les rumeurs et les remarques à force de voir Wooram aux bras d'une fille différente ((d'un garçon différent)). Des doutes pourtant, s'élèvent. Sans jamais de sérieux dans chacune des relations, le plus fidèle compagnon reste l'ordinateur. Il n'y a aucun nom à ce qu'il ressent et la manière dont il vit sa sexualité. Il n'y a, ainsi, aucune étiquette pour l'afficher dans une société cruelle, bien qu'il se rapproche des pansexuels.

Un poils trop prévisible, presque décevant mais pourtant un choix d'études pour lequel Wooram n'est que peu déçu. Chanceux de ne pas être l'aîné de famille, le besoin d'étudier l'économie et la gestion d'entreprise ne lui était pas prioritaire. Autrement, l'informatique pur ne lui aurait rien apporté alors que, petit génie il s'instruit tout seul depuis des années. L'ingénierie donc, afin qu'il garde son rôle dans l'entreprise où se retrouve son père et son frère, un challenge en plus pour Wooram qui le prend comme un jeu.

Bien trop occupé par ses activités multiples, ses études et la start-up, le garçon a préféré éviter tous clubs pour se laisser quelques petites secondes pour souffler. Si son manque de temps est une excuse parmi tant d'autres, c'est avant tout son caractère qui le freine dans l'envie d'intégrer un club.

Si les études lui prennent une partie du temps, l'autre est passée dans une start-up Pas'tech en tant que codeur. Dure réalité alors que l'idée ne l'intéressait que très peu au départ. Néanmoins, le présent renvoie une toute autre image. Talentueux, il se fait aussi un salaire dans la sécurité informatique à tous les niveaux ; généralement sur des job illégaux. Hacker pourrait le définir parfois, poussé par l'envie de revanche et surtout l'ennui.

Fils cadet d'un haut dirigeant d'une grande entreprise, la richesse de sa famille n'est pas un secret pour personne. L'aîné des deux frères en jouit pleinement, tandis que la mère profite de cette vie mondaine et dont le quotidien devient un poils trop monotone. Wooram s'est relativement détaché de cette fortune, de cette famille par la même occasion. Seulement, ses nombreux travaux lui ont permis de reconstruire ce même genre de fortunes mais dont la fierté n'en est que décuplée.

Peu utilisé dans le pays mais certainement celui qui provient de sa chère mère. Il fut un temps, il répondait sous le nom de Meng 孟, nom spécial, d'un lourd passé, auquel il n'a plus droit ni même de le murmurer, ni même de le penser.

Un prénom chinois, une preuve de ses origines qui l'ont rejeté. Preuve de son incompétence mais surtout la plus belle preuve de liberté à laquelle il put goûter.
Il n'est aussi pas rare d'entendre certains l'appeler Seongmin 성민, prénom plus facile à prononcer pour la majorité des coréens. Un prénom que sa mère utilise parfois dans le but de ne pas ressasser le passé.

Né lors des vents du printemps, un certain 24 mai 1996, c'est à Wuhan qu'il voit le jour, pour le meilleur et pour le pire. Innocent de la vie, innocent, loin des sociétés qui vont le torturer mais surtout innocent d'être né.

Un sang-mêlé comme certains le nommeraient. Une honte pour la famille Meng qui ne voit pas l'héritier qu'ils recherchaient dans les yeux de Bae Cheng. Ce rejet injuste vient de sa mère pourtant, qui lui a transmis ses origines coréennes inacceptables pour une famille si prestigieuse.

Un corps n'est qu'un corps. Bon à utiliser, prendre du plaisir et les accumuler, tous les soirs. L'hypersexualité de Bae Cheng n'est pas aussi dérangeant qu'il pourrait le croire alors qu'il continue de draguer tout ce qui bouge et ce, peu importe la situation. Toujours dans le respect de ses partenaires, il ne force à rien mais on le laisse faire, il peut se révéler être un très bon soumis.

Sûrement la dernière chose qui le rattache à son père. Une dernière volonté qu'il tente de réaliser pour se dire qu'il lui reste une part de sa famille chinoise avec lui. C'était son destin, celle de reprendre l'entreprise. Le choix du cursus était donc évident. Seulement, aucun des sujets ne l'intéressent et il compte les heures qu'il peut encore rater sans risquer de se faire virer du programme.

Une honte. Un métier devenu un loisir, voire une passion, mais qui serait la risée de la famille Meng si Bae Cheng en faisait encore partie. Néanmoins, cette activité lui fait l'effet d'un souffle libérateur. Une grande inspiration qu'il peut enfin prendre alors qu'il maîtrise parfaitement les couteaux et cuissons de ses petites mains.

Il ne possède certainement plus la fortune des Meng, mais sa mère enchaîne les heures pour prendre soin de la grand-mère avec qui elle vit, et de son fils. C'est dans un bon confort qu'ils vivent tous les trois avant que Bae Cheng rejoigne l'université.

곽 ((&&)) 郭 ; Écrit du sinogramme de l'au delà des murs de la ville, cette famille prestigieuse est pourtant bien ancrée sur les capitales, bien que perdue dans le monde de la haute. Ils aiment penser que ce nom possède une signification bien précise et importante seulement, il n'en ai rien alors que leur nom ne définit pas leur destinée.

Nom d'une origine hébraïque, Noach, il signifie le repos. Certes, un chose à laquelle le jeune garçon rêverait d'accéder. S'il n'est pas choisi par un Dieu pour échapper au déluge, il n'en reste pas moins un nom populaire en Australie, un nom choisi par la génitrice qui pensait bien faire dans l'unicité du prénom. Il est difficile de savoir si Noah aime son nom ou au contraire, préfère qu'on l'appelle par celui qui définit sa moitié coréenne :: Sunwoo.

Premier jour de l'année, jour du premier lever de soleil sur l'Est. Seulement, aurait-il été préférable de le détruire, tel l'archer Hou Yi (( 后羿 )) qui ne cherchait qu'à protéger la terre. Beaucoup de coïncidences d'une vie repérée par un destin auquel il ne croit même pas. Un anniversaire rarement fêté, et inexistant pour le garçon qui se contente tous les ans de recevoir un cadeau cher par la poste de la part d'une famille qu'il ne côtoie pas.

Né d'une romance démarrée dès l'adolescence. Une histoire digne d'un roman de Janes Austen alors que son père fut foudroyé à la simple vue de cette coréano-australienne lors de son échange à l'université. Père strictement coréen, élevé dans les traditions à la seule exception d'avoir une femme d'une nationalité étrangère. Un tiers australien contre deux tiers coréen dans les origines, ses années loin de son pays natal lui ont ouvert cette double culture partagée équitablement.

Vierge de tous types de touchers, le célibat est un statut qui sied parfaitement aux traits de Noah. Bien qu'il se dit à l'aise avec sa sexualité, bien que son attirance pour la gente masculine s'est lancée par une envie d'aller à l'encombre des mœurs de sa famille, il ne supporte pas le contact physique. La satisfaction personnelle est présente, mais lorsqu'une tierce personne se rajoute dans cette danse charnelle, l'angoisse et les blocages se lancent alors.

Manque de choix dans les études qui, au final ont fini par lui être imposées. Une normalité pour un jeune héritier qui, un jour devra porter l'entreprise familiale sur les épaules. Seulement l'intérêt n'y est pas et le garçon fuit le campus pour trainer dans les rues. Il y aurait bien une chose qui attirerait son attention, un de ses secrets les mieux gardés pour son images de bad boy : L'art floral et la peinture. Un art caché chez le garçon qui s'épanouit pleinement parmi les variétés de fleurs.

Une activité choisie pleinement. Loin d'un réel besoin de ramasser quelques billets car Noah les possède déjà, mais bien un passe-temps incompris. Dans le prolongement d'un désir de nuire à la réputation de ses parents, d'attirer ainsi leur attention. Il cherche simplement un regard de leur part, une reconnaissance qui prouverait son existence. En attendant, il y prend un réel plaisir à poster ces photos et vidéos sur l'internet.

Héritier des Kwak, une famille sortie de l'ombre depuis deux générations. Le grand-père de Noah, a crée l'entreprise nommée Kwakjjang (( 곽짱 )). Spécialiste de l'alimentaire, sauces et accompagnement en tout genre, la compagnie s'est élevée au rang des meilleures du pays avant de s'exporter, notamment en Australie ainsi qu'aux États-Unis.
Une entreprise détestée par le seul héritier pourtant car celui-ci sait qu'il ne ferait pas le poids face à ce monument. Prisonnier d'une tradition récente, il ne peut échapper à cet avenir infernal.

((Cheol ─ Chul ─ Chol)). De nombreuses manières d'écriture pour une seule, ridicule syllabe. :: 철. La langue coréenne ne laisse aucune place au doute, tout comme celle qui le porte. Celle-ci continue ainsi de crier son indignation envers son propre prénom. Trop court, trop brutal (( peu joli )) dans la bouche d'une femme ─ Elle aurait voulu les deux syllabes plus largement utilisées.
Le nom de famille est dur à porter. Mais pour des raisons toutes aussi ridicules que Cheol ne le mentionnerait jamais. Elle s'en est simplement détachée, porté sans grande fierté mais porté par manque de temps et d'autres solutions. Elle en apprécie pourtant sa signification :: le rayonnement écrit avec l'hanja (梁). Qui se complète facilement et en harmonie avec son maudit prénom. Cheol signifiant la fermeté et la solidité. A croire que les étoiles avaient déjà tracé le destin de l'enfant.  

Blessed par le touché du verseau à sa naissance : l'hiver l'accueille à bras ouverts. Un village couvert de neige, un voile blanc qui reflète la (( fausse )) pureté de la demoiselle qui prend son premier souffle. Peut-être est-ce là où prennent racines ces airs détachés et découpés du monde (( perdue, socialement )). C'est du haut de ses vingt-quatre ans qu'elle avance dans la vie ; fière mais surtout entièrement indépendante. L'hiver et le verseau l'acceuillent mais tous deux accompagnés du buffle de feu. Animal robuste, deuxième arrivé dans la légende mais très représentatif du caractère de Cheol qui se place pourtant dans l'élément du métal. Coïncidence ?

Fille descendue de son village mystère. Village perdu dans une vallée coincée entre deux montagnes. C'est le sud de Jeolla, non loin de la côté du pays qui est témoin de sa naissance et une partie de son enfance. Les grandes villes lui ouvrent les bras très tôt lors de nombreux allers et retours à la capitale. Visite de la famille, voyages scolaires et pourtant elle y a laissé une part d'elle. Rien ne la retient dans son village inconnu. Trop familier, tout le monde s'y connait et l'étouffent. Grande inspiration juste avant de lâcher ce cri de frustration qui sommeille en elle depuis trop d'années.

Un manque d'information mais surtout un cruel manque d'expérience. Si quelques regards osent parfois se perdre sur les courbes féminines croisées dans la rue, les pensées ne vont jamais plus loin. Cheol n'a pas eu l'ouverture d'esprit pour s'ouvrir à d'autres possibilités. Coincée dans les mauvaises habitudes d'une société qui tente pourtant d'évoluer, elle n'en est pas dérangée.
Innocente mais surtout intouchée ─ ce n'est pas la honte qui la bloque mais simplement le manque d'intérêt pour la race humaine. Carriériste && indépendante, le désire de s'attacher lui est inconnu surtout quand elle n'a le temps pour personne.

Étrange domaine pour une jeune femme comme Cheol. Les apparences sont trompeuses et ce n'est pas sa coquetterie qui l'arrêterait. Des études dans l'informatique, créations de programmes et GUI ou de l'ingénierie qui ne pourrait que la pousser vers son ambition. Et quelle ambition ! Cheol est une femme qui ne s'arrête jamais devant les obstacles. L'abandon, elle ne connait pas et désire tout. Chanceuse assez pour toucher une bourse qui financent ses lourdes et longues études ; aucune difficultés cependant alors qu'elle se place souvent aux têtes des listes pour les meilleures notes.

La bourse n'est pas assez pour survivre et l'indépendance prise peut-être trop tôt la met dans de nombreuses difficultés. Rapidement, elle trouve un travail pour la permettre de vivre dans la capitale. Peu de luxe mais dans une ambiance qui lui plait malgré le cuisinier qu'elle ne supporte pas. Elle distribue les bols et assiettes à longueur de journée, dès que son emploi du temps n'est pas pris par ses études. Très occupée et très peu de temps à accorder à autre chose, elle ne compte pas ses heures mais compte l'argent.

Aucun support de la part de ses parents, elle l'a toujours refusé. Elle a coupé tous liens avec son passé, son entourage et souffre de cette indépendance. Ses fins de mois sont parfois très difficiles (( beaucoup )) et cette situation se répercute sur son alimentation. Elle profite d'un petit studio quelques pauvres mètres carrés ─ un goshiwon, mais assez pour n'y faire rien d'autre qu'étudier.