Family is not an important thing … it’s everything.
Né à Séoul, il a grandi dans la capitale Coréenne. Des parents aimant, une jolie maison un peu excentrée, et à ses deux ans, on lui a présenté un petit être. Un petit garçon qui deviendra son meilleur ami, son âme sœur, son petit frère Jung Ho. Dès lors, il ne l’a plus quitté. Il voulait le protéger de tout, il prenait sa main pour l’emmener avec lui découvrir le monde et vivre des aventures extraordinaires. Une famille tout ce qu’il y a de plus heureuse. Leurs parents étaient confiant en l’avenir, leurs deux fils se montraient éveillés et intelligents, ils avaient l’espoir de les voir accomplir de grandes choses. Ils étaient devenus inséparables. Et un jour, ils ont eu l’occasion de réellement partir à l’aventure : des vacances aux Etats-Unis.
Un premier trajet en avion, et quelle épopée ! Tout donnait lieu à jouer dans ce grand oiseau de métal, ce fut à la fois une découverte et une révélation, Jung Su aimait les voyages en avion ! Il jouait à la bataille avec Jung Ho, les masques de nuit servaient d’arc pour lancer des flèches imaginaires. Turbulents ? Pas le moins du monde, ils s’amusaient silencieusement en respectant les voyageurs fatigués. Une fois sur le sol américain, ils avaient hâte de pouvoir visiter le pays de la démesure, et leurs parents avaient organisé un voyage initiatique qui les laisseraient rêveurs de longues années après leur retour. Il a suffi d’une promenade à Central Park pour que les rêves se transforment en cauchemars. Jung Su tenait fermement la main de son frère, quelques pas à peine derrière leurs parents qui se promenaient amoureusement. Il a suffi d’une seconde d’inattention, un regard porté sur un point d’eau où se baignaient quelques canards. Il a suffi qu’il lui lâche la main pour s’exclamer qu’il voulait s’approcher. Et Jung Ho avait disparu. Le petit garçon de neuf ans s’était de nouveau retourner pour emmener son frère, mais à la place il n’avait rien trouvé. Il était resté debout, en regardant inlassablement l’endroit précis où Jung Ho devait se tenir, mais il n’y était pas. « Jung Su, revient par là avec ton frère ! » Ses parents l’appelaient, mais les mots lui parvenaient difficilement aux oreilles. Il aurait pu le chercher dans la verdure du parc, mais il savait déjà, il connaissait trop bien son petit frère pour douter qu’il puisse lui jouer un tour. Au lieu de ça, il est resté sous le choc. Le reste ? Il ne l’a pas vu passer, les cris de ses parents, le commissariat, la recherche intense le reste de leurs vacances. Il avait l’impression de ne pas réellement le vivre, comme si on venait lui enlever une partie de lui, il n’arrivait plus à respirer, à penser normalement. Après des journées entières de recherche infructueuses, ils sont retournés chez eux. Le trajet du retour lui semblait sinistre, il cherchait des yeux son petit frère s’attendant à le voir le rejoindre à tout moment, mais rien. Jung Su était resté assis, sagement, pendant tout le vol.

Pain is temporary, quitting is forever
La maison semblait vide, dénuée de sentiments et devenue bien trop grande. Les recherches continuèrent pendant cinq longues années de manière intensive. Leur mère avait quitté son emploi, rongée par le chagrin et désespérée de retrouver son fils, elle pleurait jour et nuit. Elle ne regardait plus Jung Su, il lui faisait trop de peine. Le petit garçon ne disait rien, à vrai dire il n’avait plus parlé depuis la disparition de son frère. Les mots étaient trop pénibles, ils ne rendaient pas ses émotions, et s’il articulait un mot, un flot de larme l’envahissait. Mais il ne pouvait pas pleurer. Il fallait qu’il soit fort, pour ses parents, et pour Jung Ho. Il ne vivait plus, il survivait. Au terme de ces cinq années, on leur annonça une terrible nouvelle, un bateau dans lequel se trouvaient des enfants asiatiques avait fait naufrage, peu de temps après l’enlèvement du cadet de la famille Shin, ne laissant aucun survivant. La possibilité pour que Jung Ho aie fait partie de ce trafic d’humain était élevée, trop élevée. Alors on leur avait demandé de ne plus espérer.  Le petit garçon ne voulait pas y croire, la douleur dans sa poitrine était lancinante, aveuglante. On venait de lui arracher une partie de son cœur encore une fois, à 14 ans, il venait d’apprendre qu’il avait tué son petit frère. Pas directement bien sûr, mais en lui lâchant la main, il avait scellé son destin. Ses parents s’effondrèrent, et peu importe les paroles réconfortantes de son père, il n’y croyait pas. Quelques semaines plus tard, sa mère tomba malade. Le chagrin avait raison d’elle et aspirait toutes ses forces pour finir par l’emporter. Il aimait déjà la musique, pour avoir appris à jouer du violon, mais lorsqu’il eut entendu le Prelude en E mineur de Chopin, il sut, que la musique serait sa voix. Il ne parlerait plus, il jouerait. Son adolescence fut marquée par le chagrin. Il n’opposa aucune rébellion à son père, son unique survivant, au lieu de ça il lui vouait une admiration sans faille, un respect sans limite pour l’homme qui bravait la tempête de ses sentiments chaque jour. Il se plongea dans le solfège et à la maîtrise de plusieurs instruments : violon, piano, guitare, batterie. Il est entré dans un groupe de rock créé dans son lycée et y est resté plusieurs années avant de finalement les quitter.

And so the adventure begins…
Le mutisme a laissé place à la parole. Le groupe de rock dont il faisait partie l’a énormément aidé, il s’est relevé. Néanmoins affaibli, comme si une épée invisible était logée dans sa poitrine pour l’éternité. Il n’a jamais accepté la mort de son frère, et quelque part il ne l’acceptera jamais. Alors après le décès de sa mère, il a fait des recherches de son côté, voulant éviter une fois de plus de causer du chagrin à son paternel, mais ce fut en vain. Il s’est alors consacré à ses études, la musique faisant partie intégrante de son cursus et de sa manière de communiquer. À l’université il a rencontré une demoiselle qui a partagé sa vie trois années durant. Mais alors qu’ils n’avaient que vingt-deux ans et elle voulait déjà fonder une famille. Pour Jung Su c’était un trop grand pas à sauter, il n’était pas prêt, alors d’un commun accord, ils se sont quittés sans trop de regrets. Les sentiments qu’il éprouve sont comme un torrent, ils lui échappent parfois et c’est aussi pour cette raison qu’il ne veut pas s’attacher trop facilement. Il a connu la perte de deux êtres chers, et revivre cette douleur lui serait sans doute fatal. Il se sent coupable. S’il n’avait pas lâché sa main, Jung Ho serait encore là, et leur mère aussi. Alors il cache comme il peut la honte et la culpabilité qui l’assaille chaque jour derrière un sourire, ou des blagues. Il se consacre à la musique et à l’enseignement, il ne voit pas ce qui se trouve autour, ou du moins il observe. Avant d’atterrir à l’université, il a enseigné dans un collège privé pour garçons. Chaque jour était un défi pour lui, il revoyait en chacun de ses élèves ce que son petit frère aurait pu devenir. Alors il a quitté l’établissement pour entrer dans un lycée. Ses capacités, son empathie et son talent d’enseignant lui ont valu des éloges pour le conduire finalement vers l’université.
Lorsqu’il regarde en arrière, il revoit l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte perdu, étreint par le chagrin. Et même si aujourd’hui il pleure encore l’absence de son petit frère, il s’est ouvert, il essaie de prendre un nouveau souffle. Il imagine que Jung Ho peut le voir et peut rire à ses blagues, ces histoires et ces mondes qu’il invente comme autrefois. Il profite de la vie en espérant que sa famille partie rejoindre les cieux puisse être fière de lui. Alors il vit son enfance partit trop vite et son insouciance envolée trop tôt. Mais il le fait à son rythme, chaque moment compte. Il n’a pas oublié, et il n’oubliera jamais que son chagrin, il ne le doit qu’à lui-même. En attendant, il aide ses élèves à être touché par la puissance de la musique.

❯ Derrière l'écran ; Mais ça va pas de mettre mon pseudo en gros comme ça ? o__________o
C'PAS MA FAUTE C'EST MUSE ! ELLE M'A FORCÉE !
Sinon bonjour moi c'est Michi, j'aime le café, le chocolat, j'me lave tous les jours et j'aime bien RP  
Apparemment j"connais déjà des gens (SooYun j'te kiss la fesse) Mama et Alice aussi, z'avez vu j'suis trop famous  
Je n'ai qu'une religion, c'est le Gong Yoo, c'est la première fois que je le joue et j'avoue que j'suis intimidée de moi même ;________;
MERCI A TOUS POUR VOTRE ATTENTION J'VOUS KIFFE DÉJÀ  

Et le petit bout de code pour le bottin

Code:

[code]<span class="style1">✗</span> [b]Gong Yoo[/b] (Acteur) ⟫ Shin Jung Su[/code]