nom : bang ☾ et ça résonne comme un coup de canon
prénom : yujin ☾ et elle s'appelait yujing en chine, mais il parait que yujin ici, c'est mieux, ici, on sait pas d'où elle vient
âge : dix-huit ans ☾
lieu & date de naissance : pékin, 17 novembre 1998 ☾ tigre & scorpion, la superstitieuse apporte sûrement trop d'importance à ces signes
origines : sino-coréennes ☾ mais elle en parle pas de la chine, ou vaguement, l'air de rien entre deux 'tu vas bien ?'
nationalité : double (chinoise + coréenne) ☾
cursus : astrophysique et mathématiques ☾ et si les étoiles la passionnent, les mathématiques sont là pour rassurer maman
métier : livreuse de pizza ☾ en roller la plupart du temps, sur un scooter pour les plus longues distances
situation financière : pauvre ☾ et sans son cousin, elle serait sûrement à la rue, aujourd'hui
orientation : bisexuelle ☾
souhaites-tu rejoindre une société ? (voir ici) : fs un jour fs toujours ♥

❯ Anecdotes : passionnée par le ciel et les étoiles, probablement depuis la première fois qu’elle a levé les yeux au ciel + allergique au soleil, et c’est triste pour une personne ayant passé six ans dans le sud de l’espagne + fan de sailor moon en scred, elle assume pas vraiment mais connait tout par cœur + elle chante en espagnol sous la douche, mais n’aime pas sa voix, légèrement éraillée + joue pas mal aux jeux vidéo + insomniaque + boit trop de café + les yeux constamment cernés, les lèvres constamment gercées + fume de temps en temps, pas que des trucs légaux + fascinée par les voix graves, ou celles avec des accents hors du commun, elle-même en ayant un assez particulier, perdu quelque part entre la chine, l’espagne, busan et séoul + fascinée aussi par les mains, les dos et les peaux lisses, contrairement à la sienne, parsemée non seulement de grains de beauté mais aussi de cicatrices en tout genre + elle a sauté une classe au collège + y’a des rumeurs comme quoi elle serait surdouée, ou des conneries dans le genre, mais elle passe juste énormément de temps à travailler + sa mère l’a envoyée étudier en corée dès ses seize ans, d’abord à busan où elle vivait avec sa tante et son cousin, puis à la SNU + trilingue (espagnol, chinois, coréen) + connait de nombreux contes chinois sur le bout des doigts, que lui racontait sa grand-mère paternelle + a appris à jouer au poker étant gamine + sportive, elle a toujours fait du kung-fu, qu’elle combine souvent avec une autre activité, mais en change régulièrement + ne se nourrit pas assez à ce qu’on dit + des on dit, il y en a plein à son sujet & par sa tendance à mentir sans même le vouloir, c’est elle-même qui les repend la plupart du temps + elle ment aussi parfois à propos de son identité, son âge, son nom, c’est naturel et impulsif, elle contrôle pas + elle aime pas vraiment la nourriture coréenne, c’est compliqué au quotidien + elle est très superstitieuse depuis toute petite, elle passera pas sous une échelle ou cassera pas un miroir sans redouter de mourir dans la seconde suivante + croit dur comme fer en tout ce qui concerne l'astrologie, chinoise ou occidentale.

ATTENTIONNÉE

MENTEUSE

TENDRE

PARADOXALE

DOUCE

IMPRÉVISIBLE

PERSPICACE

FRAGILE

INTENSE

VIOLENTE

((à travers
les sourires en oblique
les rires maladroits
les paroles que tu mens
comme ça))

gamine tu le fais pas exprès, c’est plus fort que toi, mais regardes toi, ça te démange, ça te ronge de l’intérieur, et chaque fois tu finis par t’en mordre les lèvres, par t’en mordre les doigts – à mentir comme ça. tu veux du mal à personne, tu voudrais même le bien tout autour de toi, mais ça te dépasse, c’est là, et t’es impuissante ; ça franchit tes lèvres avant que t’aies eu le temps d’y penser à deux fois, tu sais jamais d’où ça vient, et le seul truc que tu piges c’est que ces histoires elles existent pas, et que faut pas t’étonner, de tout ce qu’on dit sur toi. mais t’inventes, t’inventes tout, de toutes pièces, tu crées des beaux mensonges, de belles histoires – et tu te prétends américaine ou italienne, tu t’inventes un père grand reporter et une mère secrétaire. c’est pas vrai, c’est pas vrai. ton père il a un flingue à la ceinture et ta mère elle vit au crochet d’un autre – y’a pas de fierté dans tout ça, c’est peut-être ce qui te pousse à raconter des conneries, à mentir et à en rire. c’est si simple, après tout – même ton nom, il change parfois, et ton âge aussi, t’es plus jeune quand ça t’arrange, plus âgée quand il le faut. ça te parait si simple, si évident et pourtant, pourtant // à la fin tu regrettes, à la fin toi-même tu perds la tête.

((à travers
les amours tremblants
les passions cachées
les vies que tu mènes
comme ça))

et yujin, tu les aimes les gens – tu les aimes inconditionnellement. mais t’es toute cassée et tu finis aussi par tout casser. parce que tu sais pas te contrôler, que tu vis tout trop passionnément et que tu fais preuve d’aucun fichu discernement. tu mesures pas tes actes, et les autres, tu les prends par la main sans penser aux conséquences des lendemains. parce que pour toi, ça n’a pas tellement d’importance, que l’amour et l’amitié c’est un peu confus dans ton crâne, de toute façon, et que tu réalises pas à quel point ça les offense. t’es trop innocente et trop entreprenante à la fois – tu te contredis dans tout ce que tu fais, et tu finis par tout briser, même pas exprès. c’est jamais volontaire chez toi, tu te contrôles juste pas. t’es pas stable, yujin // mais tu sais que si tu te reprends pas, tu finiras pas te fracasser la tronche contre le bitume, et qu’à ce moment-là, y’aura peut-être plus personne derrière toi.

((à travers
les habitants des villes
ceux de nos cœurs
et ceux que t’oublies
comme ça))

ce sont les passions qui t’habitent, yujin – les passions à l’état pur, les passions et la démesure. t’avances pas toujours au bon rythme, parfois trop lentement, parfois trop vite. t’es pas souvent sur la même longueur d’onde que les autres – et tu finis par en laisser derrière toi, ou par finir derrière eux. ton monde c’est un peu comme une ville, une ville de taille moyenne dans laquelle tu serais la reine ; mais une reine à moitié à la rue, une reine pas vraiment commune ni connue. une reine qui aime son peuple comme on en a jamais vu, une reine qui voudrait tenir la main de chacun de ses sujets mais qui ne peut pas – et qui sans le vouloir finit par les abandonner pour glisser ses doigts entre ceux d’un autre. finalement, yujin, ils seront toujours dans ton cœur et tu le sais // mais il va finir par y’avoir des blessés, et tu seras pas exemptée.

((à travers un monde
où tout est de travers
toi aussi tu marches à l’envers
et tu te perds))

parce que yujin, ton royaume est fait de poussière d’étoile et de rêves inaccomplis ; de fureurs incontrôlées et d’amours à n’en plus finir. parce que t’es pas stable, que tu marches même pas droit, que tu sais pas ce que tu veux, mais que tu sais ce que tu veux pas. t’agis sans savoir pourquoi, tu dis que c’est plus fort que toi mais tu t’en mort les doigts. la vérité c’est que t’es un peu perdue, voire carrément paumée, même quand t’as juste l’air d’une ado décontractée, et que dans tes yeux on comprend que ce qui t’habites c’est la liberté. t’es du vent, yujin, t’es du vent qui glisse entre les doigts, qui caresse les lèvres, effleure les paupière, soulève les crinières et s’en va ; t’es du vent violent, aussi, parfois, et du vent qui se tait quand il sait qu’il le doit.

((t’es du vent, gamine, du vent dans une tornade et tu t’en sors pas))