⊱ hundred miles c'est un forum réel asiatiquecity/universitaire basé à Séoul — une réponse par mois minimum — Avatars occidentaux bienvenus ! — Taille des avatars 200*320px — Une semaine pour finir sa présentation — Pas de prise de tête, rien que du love. That's all folks ٩(^ᴗ^)۶
Replaçant l'un de ses moniteurs intra-auriculaire ; la guitare déjà en bandoulière sur son épaule, Haru attend que ce soit au tour de son groupe de monter sur scène. Quelques échauffements vocaux se perdent, alors que la concentration l'isole quelque peu des conversations entre les membres de son band. C'est connu, le garçon n'est pas le plus bavard ; il préfère écouter que raconter (( sauf lorsqu'il s'agit d'histoires d'épouvantes )). Après plusieurs minutes d'attente, c'est enfin leur tour. Des acclamations les accueillent lorsqu'ils prennent place et les premières notes s'envolent. Cette sensation, Haru ne pourrait jamais plus s'en passer. Celle de faire ce qu'il aime et d'y exceler. Évidemment, la pensée vaut pour les quatre membres composant le petit groupe musical. Il sait qu'il est à sa place derrière ce micro et les doigts grattant son instrument de prédilection.
Au bout de plusieurs longues minutes, ils laissent la scène au prochain groupe sensé s'y produire pour la journée. Haru range sa guitare dans son étui, retire les moniteurs de ses oreilles et salue les trois autres en leur disant qu'il est attendu ailleurs. Ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais il a envie d'explorer un peu parmi la foule se trouvant au festival et il ne désire pas tellement de compagnie. Son instrument sur l'épaule, il s'avance devant la multitude de stands en laissant ses doigts serrer l'anneau pendu à son cou. Une pensée pour son grand frère qui fait vagabonder un peu trop son attention et il percute une autre silhouette. Le premier son qui sort de sa bouche, c'est une exclamation surprise et de douleur, alors que c'est le coude de l'autre qui s'enfonce dans son ventre. "Ah, je suis désolé, je ne regardais pas où j'allais. Ça va?" Parce que le bien-être de l'autre jeune homme lui importe bien plus que le sien...
comment rater un des festival les plus attendus en corée chaque année ? une idée impensable pour toi, surtout avec l'ambiance colorée de l'été qui s'est maintenant bien installé, tout comme sa chaleur qui parfois peut se montrer néanmoins assez intense. mais un évènement qui rassemble de nombreuses personnes autour de la musique, un magnifique moment à vivre et dont tu as hâte de faire parti. te voilà donc, petit prince, à te balader tout joyeux sur les lieux du summer korea festival, sans aucun but précis, juste te laisser porter et profiter autant que tu le peux, un programme qui te ressemble plutôt bien finalement. tu découvres avec enthousiasme tous les stands et toutes les animations qu'ils proposent et tu en profites pour te prendre une boisson au passage, tu sens que tu en auras bien besoin avec la journée que tu as devant toi.
tu arrives à apercevoir les différentes scènes mises en place, certaines dans la distance d'autres plus proches, distinguant clairement les artistes en pleine performance et les instruments qui les accompagnent. et tu continues à avancer tranquillement sur ton chemin en bougeant doucement ton corps au rythme de la musique jouée, l'esprit tout simplement curieux. tu sais que certains des groupes invités à se produire ici sont composés d'étudiants, une informations qui t'intrigue grandement et te donne envie d'aller voir qui peuvent être ses futures stars avec qui tu partages les couloirs de l'université, qui pourraient aussi peut-être t'être familières.
tu te retrouves donc devant la scène désirée, il y a d'ailleurs déjà un groupe en train de finaliser avec précaution tous les derniers détails avant de commencer à jouer, tu patientes tranquillement jusqu'à ce que les jets de lumières s'allument et que les premières notes résonnent dans les grandes enceintes qui entourent le public. la voix qui fait écho te transporte, ton corps se met à bouger sans que tu en sois réellement conscient et ton regard se retrouve hypnotisé par le jeune homme derrière le micro. il se glisse sur la fine habilité de ses doigts qui viennent faire vibrer les cordes de la guitare qu'il porte, s'harmonisant divinement avec son vibrato. tu ne saurais expliquer, si c'est son aura délicate, le charme naturelle de sa voix ou bien cette pointe qu'on dirait presque mélancolique ou peut-être est-ce de la nostalgie, qui vient édulcorer cette chanson dans laquelle tu te perds sans aucune résistance. ou peut-être est-ce le tout qui semble t'attirer vers lui. réflexe de l'âme photographe, tu sors ton appareil toujours à tes côtés, pour prendre quelques clichés, voulant immortaliser ce moment hors du temps. mais la performance se finit et bien que cela ait duré un moment, un vrai sentiment d'instant volé qui laisse place à de la tristesse que ce soit déjà la fin.
ton appareil photo autour du cou, tu repars un peu à reculons et voulant encore que le moment se prolonge, tu ne peux résister à regarder les clichés que tu viens tout juste de prendre, t'amusant à faire tourner l'anneau favori, celui que t'a offert ton aîné, autour de ton majeur. sauf que complètement dans ton monde et la chanson qui résonne en boucle dans ton esprit, tu ne fais plus du tout attention d'où tu vas. ta maladresse fait malheureusement une victime et un petit cri vient soudainement t'arracher de tes photos. une voix familière bien que tu ne saurait d'où et une voix pleine d'excuse vient accaparer tes noisettes. sentant ton coude enfoncé dans le ventre de la pauvre personne que tu viens de percuter, tu le retires aussitôt avant de venir poser ta main doucement sur le haut de son dos comme pour lui venir en aide. « oh je suis vraiment désolé ! est-ce que ça va ? non, non, c'est de ma faute, je t'ai vraiment littéralement rentré dedans. » c'est à ton tour de te confondre en excusant, un peu affolé et à raison. mais tu laisses le choc de la collision pour laisser échappé un petit rire timide face à tes derniers mots, sûrement pour alléger la situation. maintenant que tu peux prendre soin de regarder le visage de ton interlocuteur, tu le reconnais aussitôt et tu comprends alors la familiarité de sa voix, l'étui de son instrument venant confirmer ce que tu penses. sans aucune pensée, tu diriges ton doigt vers lui et tes lippes s'arrondissent en un parfait O. « OH ! tu es le chanteur du groupe qui vient de passer, non ? votre performance était vraiment géniale ! tu as un très beau timbre, mais bon je pense que je ne suis pas le premier à te le dire. » tu passes une main dans tes cheveux pour les ébouriffer un peu, signe d'un peu d'embarras mais tu restes fidèle à ta demi-lune d'une douce lumière qui remonte jusqu'à tes yeux, qui se plissent alors. « désolé, je t'ai foncé dedans et je ne me présente même pas. je m'appelle noah, song noah. et d'ailleurs, je ne sais pas si ça t'intéresse mais j'ai tellement passé un bon moment pendant votre chanson, que je n'ai pas résisté à immortalisé le moment grâce à mon appareil photo. » le regard du petit prince s'illumine alors de petits éclats qui vibrent au partage irrésistible de cette passion et de cette merveilleuse scène dont il a été témoin. quel magnifique hasard, deux âmes qui se trouvent sous la bénédiction musicale.
Il n'est pas le seul à se confondre en excuse et pour un peu plus, ça lui aurait arraché un mince sourire amusé. Si leurs regards ne s'étaient pas croisés à cet instant précis. Si son coeur n'avait pas fait un bon de dix mètres dans son torse. Le jeune homme qui se présente sous ses yeux est automatiquement catégorisé comme "dangereux" dans l'esprit de Haru. Non pas, parce qu'il est méchant, mais bien parce qu'il le fait trop réagir. Parce que son regard est trop attiré par les caractéristiques de son visage si doucement dessiné. Parce que c'est bien la première fois que le musicien se retrouve face à quelqu'un qui remplit tous les critères définissant son genre d'hommes. Enfin, probablement. Il ne s'est jamais réellement posé la question, puisqu'il n'a jamais laissé aucun de ses homonymes masculins la chance de l'affecter autant.
Noah. C'est tout ce qu'il retient du débit de paroles qu'il lui lance à la figure. Il a furtivement entendu parler de ses talents musicaux, mais il est trop obnubilé pour comprendre parfaitement le sens des propos qui lui sont adressés. Il lui faut s'enfuir en courant aussi rapidement que possible. Sauf que ses jambes ne daignent pas bouger. "Moon Haru." Simple présentation, tandis qu'il arrive finalement à détacher ses prunelles de son joli visage pour se poser sur l'appareil photo dans sa main. Est-ce ce qu'on appelle un coup de foudre? Néanmoins, il y a certaines choses dans la vie de Haru qui lui font ériger ses barrières face à ce moment inattendu. "Je peux voir?" Une demande formulée en pointant l'appareil du bout du doigt, curieux des clichés qu'il cache, alors que ses iris retrouvent le chemin vers ceux de Noah.
une présentation brève, mais tu as finalement son nom, information capitale tant attendue, identité enfin levée sur ce mystérieux musicien à l'apparence aussi somptueuse que sa voix. haru. sonorités poèmes, il y a quelque chose de particulièrement beau. empli d'enthousiasme pur, tes lèvres s'étirent encore en une demi-lune, de laquelle coule une telle douceur quand tu prononces à ton tour son prénom, qu'on pourrait croire qu'elle est faite de miel. « eh bien, enchantée, haru. » quand il pointe ton appareil photo, visiblement curieux des moments que tu as capturé pendant leur scène, cela fait vibrer tout ton être. passion que tu partages avec sincérité et dès que quelqu'un s'intéresse à ce que tu fais, c'est une joie si intense que tu ne saurais trop comment la décrire. mais aujourd'hui, c'est encore différent, peut-être encore plus spécial serait le bon mot. tu pourrais presque ressentir des petites étincelles dans le plus profond de ton être, petit prince, aussi étrange que ça puisse être, tu es d'autant plus heureux, que ce soit lui qui demande à voir tes photos. « oui, bien sûr. tiens, regardes. » comme à ton habitude, tes noisettes s'illuminent de plusieurs étoiles filantes dès que une vive joie s'empare de toi et que tout ce que tu désires est de la transmettre, on peut dire que tu es un livre plutôt aisé à lire.
tu retires la bandoulière de ton appareil qui était autour de ton cou pour venir lui montrer l'écran numérique, vos regards se croisent, un bond vient faire trembler ton palpitant, tu aurais envie de te laisser couler dans ces iris qui te font face mais une certaine timidité vient les faire dévier sûrement par peur d'une blessure ancienne devenue mauvaise habitude. tu préfères donc lui offrir un énième sourire dont on peut sentir la vulnérabilité qui essaie de se cacher derrière ses paupières qui se plissent doucement. et tu ne rends pas compte, mais même ton corps te trahit mouvant de lui-même vers cet artiste à la beauté lunaire, ton bras vient naturellement au contact du sien et ta tête se penche délicatement pour lui permettre d'avoir une meilleure vue sur les clichés pris précédemment. ce contact aussi banal et moindre qu'il soit, provoque une vague de torrent encore plus forte, bouleversant ton cœur. et alors que tu dévores chaque détail de son visage pour être sûr de ne rien manquer, tu redécouvres ce sentiment que tu as connu il y a bien longtemps. aurais-tu la chance de vivre un coup de foudre ? « alors ? j'espère qu'elles sont pas trop ratées! je trouve en tous cas, que tu es très photogénique. » ton attention, petit prince, se décroche difficilement de celui à tes côtés pour revenir sur l'écran quelques instants, ton visage toujours penché dans sa direction, les lippes toujours heureuses mais d'autant plus timides.
Le palpitant n'en peut plus de se débattre avec autant de ferveur et Haru s'inquiète de l'état dans lequel il se trouve. Pourquoi ne peut-il pas rester indifférent à ce garçon? Pour son bien, il vaudrait mieux qu'il garde une bonne distance. Il n'est pas prêt à donner son coeur à qui que ce soit dans son état actuel. Les blessures sont encore trop vives pour qu'il puisse laisser quelqu'un entrer dans sa vie. Néanmoins, il profite silencieusement de ce moment avant qu'il ne se dissipe. Puisque son intention de ne pas le revoir se fait poignante et bien réelle... Il est trop difficile pour lui de rester insensible à ses charmes indéniables. Alors il demande à voir les clichés de lui et son groupe pour détourner le sujet et s'enquérir de la façon dont il le perçoit.
Noah se rapproche donc et décrochant la bandoulière de son cou, pour tourner l'appareil dans sa direction et lui dévoiler les photographies qu'il cache. Leurs bras entrent en contact et son souffle se coince dans sa gorge, même s'il n'en fait rien. Il ne montre aucunement à quel point il est affecté par sce simple contact accidentel. Il ne l'accentue pas, mais ne se dérobe pas non plus. Comme si la chose ne le dérangeait nullement, alors que c'est tout l'inverse. Jamais n'a-t-il été aussi chamboulé qu'en cet instant. Un infime sourire vient étirer ses lèvres devant le compliment tombé de sa bouche avant même qu'il puisse répondre à sa question. "Eh bien... Merci, c'est gentil. Et elles sont pas trop mal. T'es doué." Cette fois, il tourne le visage vers l'autre garçon en laissant un sourire sincère ourler ses pulpeuses délicates.
ce sourire que t'offre le musicien alors qu'il complimente ton talent pour les clichés que tu lui montres, semble différent des autres plus discrets. ses mots te vont droit au cœur mais ce qui t'obnubile le plus reste la demi-lune qu'il arbore sur ces lippes délicates, tu pourrais sentir ton cœur refaire un bon. son attention s'est posée sur toi et tu en oublierais presque de répondre, si tenté de te laisser fondre dans toutes ses émotions qui t'envahissent. « merci, ça me fait particulièrement plaisir. c'est la première fois que je m'essaie à la photographie de scène, d'ailleurs si jamais ton groupe de musique a des envies de photoshoot ou même seulement toi, je serai ravi d'avoir ce rôle ! » prétexte léger alors que tu as encore ton appareil dans les mains, d'avoir la chance de le revoir et d'allier aussi ta deuxième passion pour approfondir encore plus tes techniques, puis peut-être pourrais-tu être témoin une fois de plus de l'harmonie de sa voix. « visiblement, on a chacun notre talent. » une de tes mains lâche ton appareil pour montrer l'étui de sa guitare, un sourire amusé dont découle ce qui semble être une once de flirt sans que tu t'en rendes réellement compte, étrangement une innocence enfantine persiste encore. « j'ai toujours aimé les sons de la guitare mais mes essais pour apprendre à en jouer n'ont pas été très glorieux. » un mélange de tristesse de ne pas avoir cette discipline musicale et de honte d'avouer cela à ce jeune homme dont l'habileté des doigts qui font vibrer les cordes est impressionnante. tu te rappelles aussi que tu avais entendu dire que la scène où ils étaient, plusieurs groupes d'étudiants de la SNU allaient jouer là-bas. il est donc fort probable qu'il y soit aussi et donc de le croiser ainsi de nouveau. une pensée qui te met en joie bien qu'il faut encore que tu dissipes le moindre doute. « j'avais entendu dire que des étudiants de la SNU, allaient se produire ici, c'est donc pour ça que je suis arrivé à cette scène vu que j'étudie là-bas aussi, j'étais curieux de voir ça. est-ce que tu en fais parti ? » curiosité trop grande à son encontre, peut-être aussi que tu essaies de faire en sorte que cette rencontre ne se termine pas de sitôt, sa compagnie étant d'un naturel confort pour toi malgré sa réserve.