► La famille de Jae Seong est particulière et assez difficile à comprendre. Son père a été marié deux fois. Si lui est né de la seconde union, il a néanmoins un demi-frère de la première. Cet aîné aurait sûrement pu être un modèle pour lui. Malheureusement, il sait à présent que la raison pour laquelle il n’a pas été présent, c’est sa mère. Cette même mère qui a gardé près d’elle ses deux fils légitimes, soit Jae Seong et son frère cadet, mais repoussé en bloc la fille illégitime de son mari, laquelle fut le résultat d’une liaison infidèle. Même s’il a du mal à vivre avec le fait que ce frère et cette soeur lui furent arrachés, il a aussi du mal à en vouloir à sa mère. Il sait quelles souffrances elle a traversé.

► JS a toujours été exposé aux médias et à aux effets les plus négatifs que cette exposition eu sur sa famille. Ses parents possédant une agence de célébrités qui a su prospérer en grande partie à cause de l’argent hérité par sa mère et sur lequel son père a mis la main au mariage, ils ont toujours été sur la scène publique de Séoul. On aurait pu en préserver les enfants, mais la mère était bien trop fière d’afficher sa petite famille parfaite aux yeux de tous pour avoir la moindre considération à leur égard. Ainsi, Jae Seong a toujours su ce que c’était que d’être une parfaite petite poupée de cire et comment cultiver cette image de perfection au détriment de ses propres besoins. Il ne s’en rend aujourd’hui même pas compte et pourtant, il vit surtout pour la poussière d’étoile qu’il lance aux yeux des autres.

► Le demi-frère est peut-être l’aîné de la famille mais il a toujours été tenu à l’écart par la mère de Jae Seong qui refusera forcément qu’il hérite de sa fortune familiale. C’est donc à JS lui-même qu’il incombera la responsabilité de l’héritage, responsabilité qu’il est prêt à assumer. Il fut élevé dans cet unique but, profitant de la meilleure éducation et, heureusement, rapportant à la maison les meilleurs bulletins tout au court de sa vie étudiante.

► L’année de ses sept ans, soit celui où sa mère apprend que son père fut infidèle et qu’un enfant en résultat, fut cauchemardesque pour JS. Ses parents se disputaient sans arrêt. Il était constamment crispé, ayant peur que des hurlements éclatent de tous côtés. Et d’un autre côté, il était fasciné par cette petite poupée vivante que l’on ramenait à la maison ! Il voulait s’occuper de Bo Ra, la prendre dans ses bras, lui donner le biberon avec toute la maladresse mais aussi l’affection dont un enfant de sept ans est capable. Il eût droit aux crises de sa mère à ce sujet et appris encore une fois à afficher de la froideur là où il ne ressentait que de l’amour. Cinq ans plus tard, sa mère ne pu endurer davantage cette situation et exigea que Bo Ra parte. Ce fut une séparation déchirante pour Jae Seong même s’il n’en dit pas un mot. À douze ans, on n’a que des moyens très limités, surtout quand nos parents ne sont pas prêts à écouter notre souffrance...

► C’est à neuf ans pourtant que le plus grand traumatisme qu’il vécu eu lieu. Des mafieux voyant là une bonne façon de faire un peu d’argent facile le kidnappèrent. Le petit héritier Im... Ils devaient penser faire des millions. JS déteste repenser à cette période de sa vie. Il se souvient du noir. Beaucoup de noir. Des rires gras, de la brusquerie, de quelques mains baladeuses qui furent heureusement vite réprimander... Comme les manchettes le dirent, tout s’est bien terminé. Enfin, c’est si on ignore le grave traumatisme subit par l’enfant. Mais les apparences étaient bien belles, alors qui s’en inquiétait ? Jamais Jae Seong n’eût droit à un suivit psychologique suite à cet événement terrifiant et ça s’en ressent encore aujourd’hui. Il déteste les espaces confinés et l’obscurité totale. Il hurlera, pleurera, tremblera et pourra même en perdre connaissance sous le choc.

► Il a passé un an en Chine, passage obligé de son parcours scolaire, une demande express de son père. Jae Seong l’a assez mal vécu, à dire vrai. Il a même eu la franche impression qu’on se débarrassait de lui. Il n’y a rien à retenir de cette année-là, si ce n’est un joli Chinois au regard de biche et aux hanches en sablier subtil, le premier à lui avoir ravit son coeur. Sûrement aidé par le très bon modèle qu’il eût en son père, voir ici toute l’ironie de la situation, il a néanmoins été volage à cette époque, peut-être parce qu’il n’assumait pas en partie ses sentiments pour le jeune homme. Ça a résulté par une connasse qui lui a fait des misères par la suite et dont il a essayé de se débarrasser sans trop entacher sa réputation... L’enfant ? De bonnes chances pour qu’il soit de lui et il se passe rarement une journée sans qu’il y pense et se sente misérable à ce sujet... Jae Seong a l’impression d’être condamné à répéter les erreurs de ses parents.

► Depuis presque un an maintenant, il a terminé ses études et été engagé dans l’entreprise familiale, comme la tradition le voulait de toute façon. Son grand-père et son père oeuvrant en tant que propriétaires de façon large, il cru avoir directement droit au rôle de président de l’agence de célébrité possédée par la famille. Grossière erreur... Il en est le vice-président et même si c’est là un poste incroyable pour un jeune diplômé, il n’en reste pas moins qu’il déteste le président de la compagnie et est frustré de ce rôle de second.

► Cette dernière année fut riche en rebondissements pour Jae Seong. Il s’est aussi fiancé avec une jeune femme qu’il connait depuis son enfance, qui est de bonne famille, ce qui fait la joie de ses parents. Mais il se sent étouffer dans ces fiançailles, littéralement. Il ne sait trop ce qui lui a pris et commence à regretter amèrement. Ironiquement, ses fréquentations des boîtes de nuit du coin ont augmentées et les draps dans lesquels ils se glissent ont pour leur part doublés. JS agit de la seule façon qu’il connaisse : il fuit, lâche.

► C’est aussi cette année qu’il a appris les vérités troublantes à propos de sa famille. Il n’est pas encore décidé quant à l’attitude à adopter face à tout ça. Il sait que quelqu’un de fondamentalement bon reprendrait immédiatement contact avec Bo Ra pour lui parler de sa mère, mais il n’est pas cette personne... Pour le moment, il s’occupe d’elle à distance, rongé par le remord et la culpabilité.

► Une année riche en émotions... qui a finalement eu raison de Jae Seong. Depuis peu, il a commencé à boire. Beaucoup. Fréquemment. Trop. Alcoolisme ? Oui. Mais jamais en cent ans il ne l'admettra.

Il parle couramment le coréen, l’anglais et le chinois. + Il aime beaucoup trop le fastfood. D’ailleurs, il a pris beaucoup de poids ces derniers temps, ce qui rend sa mère complètement dingue. Elle le culpabilise sans cesse et JS est en train de développer un complexe à ce sujet. + Il ne peut vivre sans coca cola ! + Ses amis proches l’appellent tous JS et il ne s’en formalise pas, ne détestant pas ce petit pseudo. + C’est un gamer ! Il a d’ailleurs toujours un ranking de dingue lors des sorties des plus récentes saisons de Diablo III. À se demander où il trouve le temps de se poser devant sa console. + Certains trainee lui offrent des faveurs... Et s’il ne court pas après, quand on vient lui proposer un joli jeune homme sur un plateau d’argent, il n’est pas du genre à refuser. Si son père et son grand-père l’apprenaient, il serait probablement renvoyé pour aller occuper un autre poste ailleurs... + Son esprit est toujours hanté par un doux petit Chinois rencontré pendant son année passée là-bas, mais qu’il a brisé en le trompant à de maintes reprises.

Coucou Moi c'est LaMarquise, je viens tout juste d'avoir 27 ans (cinq jours avant les 27 ans de Jae Seong, c'est quand même drôle ). Je me co à tous les jours, un peu moins pour rp même si je suis plutôt très active en général. Je suis au Canada, donc il faut prendre en compte le décalage horaire et sinon je pense que c'est tout ce qui est important (a)