nom : Hwang. Laissez un filet de voix caresser vos glaires et vous le prononcerez comme sa mère.
prénom : Sooli.
âge : 19 ans.
lieu & date de naissance : Séoul, le 14 mai. Sa mère essayait vainement de perdre les kilos du nouvel an, et puis elle a compris que quelque chose merdait.
origines : coréennes.
nationalité : coréenne, encore, toujours, parce que l'originalité est un dangereux poison.
cursus : physique de l'optique. Ça fait des arcs-en-ciel et parfois y a des rayons à intercepter avec des prismes, donc c'est bien évidemment follement excitant.
métier : bouchère ; les mains dans le sang, le nez dans les boyaux, et la tête dans les nuages de mouches.
situation financière : disons qu'à la base, elle était végétarienne et fermement engagée pour la cause animalière.
orientation : aromantique et beausexuelle
souhaites-tu rejoindre une société ? (voir ici) : après mûre réflexion, soyons fous oui je le veux

❯ story
L'histoire est plutôt simple, c'est comme un saucisson.
D'abord il faut enlever la peau, quelques années de souffrance et de galère. Une mère au régime pendant toute sa grossesse, et un père absent font rarement des miracles. Quand papa l'a vue à la maternité, il a juste dit que Sooli était un si beau bébé qu'elle n'aurait même pas besoin de lui pour s'en sortir. Alors il est parti, élargissant au passage le domaine de définitions de « beau bébé » en y incluant les rejetons de deux kilos et demi, qui ne pleurent pas, ne crient pas, ne bougent pas et n'ouvrent pas les yeux. Sa mère a géré comme elle a pu, elle a pris un job qui ne demandait pas beaucoup de qualifications, et a donné un toit, des grands-parents et de la nourriture à Sooli. Ça s'est passé comme ça de ses un à dix ans. Y avait pas beaucoup de costumes de princesse, de tutos maquillage mère-fille et de marathons Disney, mais ça allait.
Après, il faut couper le saucisson en tranches, il faut couper sa vie en tranches. La première, ce serait son entrée au collège. C'était extrêmement jouissif d'avoir enfin de vraies séances de sport, enfin de vrais dangers à courir, enfin de vraies règles à transgresser, enfin de vraies heures de colle à collectionner.
La deuxième, ce serait la mort de sa grand-mère, parce que c'était un petit peu triste. Elle s'est noyée en partant pêcher, mais son corps n'a jamais été retrouvé, alors le chagrin était moins tangible. Et puis, si ça trouve, elle a réussi à nager jusqu'à Jeju. Ça fout quand même une petite claque, mais de toute manière, Sooli l'a vite compris, la vie ça craint et puis on meurt.
La troisième tranche, ce serait sa première et dernière « fugue. » Fugue avec quatre paire de guillemets, dix-sept renvois au glossaire Soolien, et huit notes de l'auteure. Car effectivement, fugue pour Sooli, c'est partir faire du camping sauvage à Ilsan, avec son chien et sa Nintendo. Elle est rentrée dès que la batterie a lâché et qu'elle a compris que sa partie de Pokémon n'avait pas été sauvegardée. Ça a duré vingt-neuf heures, c'était pendant le week-end, sa mère a cru qu'elle boudait dans sa chambre, mais elle a kiffé sa race et a commencé à se renseigner sur les batteries externes.
La quatrième, ce serait la première fois qu'elle s'est teint les cheveux. La légende raconte qu'elle avait opté pour une charmante nuance de orange, mais sa mère s'est rapidement rendue compte qu'il fallait camoufler le désastre pour éviter la honte familiale généralisée au moindre Hwang qui aurait le malheur de fouler le sol de Séoul. Pour la première fois de sa vie, Sooli et sa mère ont parlé de racines grasses, de longueurs sèches, de pointes fourchues, de peroxyde et d'ammoniaque, et elles ont compris qu'aucune des deux n'était si désagréable que ça.
La cinquième, ce serait sa première aventure. Par aventure, entendez randonnée cycliste de Séoul à Daegu : deux-cent-quarante kilomètres de pur bonheur, de fraîche liberté et de chaleur ardente. Un des plus beaux souvenirs de Sooli, un des plus joyeux moments de sa vie. Elle a dû cueillir des prunes pour s'offrir le gîte et le couvert chez des fermiers retraités, dormir à la belle étoile parce que y avait trop de camés dans l'hôpital en ruines, et frauder dans le bus pour rentrer, étant donné qu'elle avait crevé son pneu en roulant sur un objet non-identifié qui ressemblait malgré tout beaucoup à un stylo bic, mais ce serait insulter son vélo que de suggérer son impuissance face à un putain de stylo, pas vrai ?
Et puis quand les tranches sont coupées, quand les dés sont jetés, quand l'histoire est entamée, y a plus qu'à attendre des gens pour croquer dedans, pour l'accepter, pour l'apprécier, pour réclamer une autre dégustation, une nouvelle manche, un sequel.
Au final, la vie de Sooli, c'est un saucisson un peu tordu, pas très gras, un outsider de la charcuterie, l'offrande d'un porc qui n'était pas assez bien pour faire du jambon, mais qui avait trop de volonté pour finir disséqué par des étudiants en médecine.
La vie de Sooli, c'est un saut en canyoning ; l'atterrissage sera de toute manière un peu plus rude qu'en jet privé, mais pour peu qu'on fasse quelques pirouettes pour freiner la chute, qu'on nage assez vite pour sortir de l'eau, et qu'on courre de toutes ses forces, on devrait pouvoir choper le train.
C'est comme si un peintre avait voulu faire dans le classicisme, s'était complètement foiré, avait décidé de créer un nouveau courant pictural, et s'était découvert un talent pour justifier la portée artistique d'un trou dans une toile, d'une superposition de six couches de gouache et d'une trace d'huile dans le coin inférieur droit.
Une mosaïque étrange, avec des coquillages, des tessons, des éclats de miroir, des bouts de plastique et du sable pour combler les trous. Mais peut-être que de loin, c'est joli, et que de près, y a quelques fous pour trouver ça créatif.

❯ Derrière l'écran ;
D'ABORD, J'OFFRE A LA PERSONNE QUI REMARQUERA QUE J'AI EDITE CETTE PARTIE 5 MOIS PLUS TARD UN CALIN DE LOVE.
ensuite, jmappelle pas alice pour de vrai, sad life, c'est juste mon prénom préféré bonne journée

j'avais promis d'arrêter le RPG, mais j'avais aussi promis d'arrêter de consacrer un tiers de mon temps à la Corée (et puis les comebacks m'ont assaillie et j'ai replongé à 200%). Alors foutu pour foutu, me voilà.
je suis vaguement CBphobe donc si vous voulez me parler avant que je me décide à overcomer ma peur, mpppp :wink2: !
j'aurais voulu être divertissante dans cette partie mais écrire ça me rend pas cool je crois
ah oui bon je fais genre je sais écrire dans ma présentation mais la vérité c'est que je suis illettrée, que la ponctuation c'est trop surfait et que jme prends pour une trilingue français/coréen/anglais irl alors excusez le grinçage de dents svp, même mon correcteur sur mon ordi j'ai réussi à le rendre fou
j'espère qu'on peut s'incruster dans votre famille
j'ai complété cette partie pour partager mes craintes loul c'est limite la seule chose que j'ai retouché rohlala
je pourrais continuer sur les choses à savoir sur moi, mais vous ferez sans je vous fait gagner du temps de vie allez manger ou guetter des nouveaux mv
Et le petit bout de code pour le bottin (ça y j'ai compris que fallait mater le bottin pour comprendre comment ça marchait mdr suis conne bye)

Code:

[code]<span class="style1">✗</span> [b]PARK SUN YOUNG[/b] (Luna - f(x)) ⟫ Hwang Sooli[/code]

(la double parenthèse shlag à cause des f(x) on remercie ce nom de groupe ultra chiant vous savez même pas le dilemme sur google images "je dois taper f(x), f (x), fx ou f x svp dieu réponds") (surtout quand en tapant luna vous voyez des images de la lune putains de latins) (même en tapant "luna f(x)" y a 50% des images c'est sulli ou krystal marre de la vie je regrette le respect) (priez pour luna)