Fut un temps où tu aimais ça, parler de toi, de ta famille, faire valoir ton nom. Parce que quand tu étais jeune tu croyais que l'argent te donnais le droit de te mettre en avant, de faire le kaïd, de faire le beau. Tu croyais aussi que ça te protégeait de tout et de tout le monde. Tu as appris, à tes dépends, que ce n'était pas le cas. Du moins, il y avait autre chose que l'argent. Parce qu'au fond, tu es toujours un peu le même. Tu as toujours vécu dans la richesse et l'opulence, tu ne savais pas ce que c'était que de vivre de l'autre côté du miroir, où tout est toujours plus terne, plus triste. On ne pourrait pas te l'enlever à moins que ta famille fasse faillite. Mais si aujourd'hui tu es plus discret par rapport à ça, quand tu étais jeune, tu étais con. Tu te moquais des plus faibles, tu les frappais aussi quand ils essayaient de te tenir tête. Ils n'avaient pas le droit de le faire à tes yeux, parce qu'ils n'avaient pas le pouvoir Le pouvoir c'était toi qui l'avait et rien ne pouvait réellement t'arrêter. Ce côté bad boy qui pouvait attirer certaines courageuses repoussait la gente masculine. Loin. Très loin. Tu pouvais compter tes amis sur les doigts d'une main, même si tu ne savais pas bien qu'ils te suivaient pas peur ou par envie. C'est au lycée que t'es vraiment parti en couille. T'étais en roue libre et même toi tu ne savais pas comment sortir de ça. Tu te battais tous les jours, tu prenais des sanctions, tu sentais que le monde bougeait autour de toi mais que tu faisais du sur place. Et puis tes parents te surprirent en train de fumer de la weed, rien de trop grave en soit, mais tu ne savais pas qu'il fallait faire attention à l'image que tu renvoyais et ça allait te coûter cher. Parce qu'il ne fallut pas plus d'une nuit de réflexion pour que tes parents t'envoient finir le lycée au japon. Loin de tout. Comme en exile. Un an de supplice pour toi. Parce que tu étais seul, tu n'avais plus ta petite troupe qui te suivais partout. Tu n'avais personne et personne ne voulait même de toi. L'intrus qui débarque de nulle part, louche et désagréable. Ce séjour forcé d'un an eu au moins l'avantage de te remettre les pendules à l'heure. Tu ne voulais définitivement plus être le gros dur qu'on n'ose plus approcher. Si tu avais pensé que ça te donnait un air cool, tu t'étais finalement ravisé et tu rentra assagit en Corée. Ta mère voulait te voir médecin, alors tu fis des études de médecine. Le Japon t'avais redonné une discipline. Tu n'étais peut être pas le meilleur, tu devais certainement étudier dur, mais tu n'étais pas la grosse merde de la classe. Maintenant tu sais comment tout ça fonctionne. Ta vision est plus globale. Ton ego un peu moins gros. Surtout, les sanctions de tes parents t'effraient tant qu'ils ont les plein pouvoir sur ton compte en banque. Tu as réussi à te faire ta place au sein de l'université, à monter jusqu'en master de médecine. Tu attends de faire ton internat pour vraiment te spécialiser, il ne faudrait pas décevoir la madre. Depuis quelques temps, d'ailleurs, tu sens cette sale odeur de mariage arrangé qui plane dans l'air et c'est aussi pour ça que tu ne rentres plus chez tes parents. Après tout tu n'as plus 15 ans, ton appartement te va très bien. Un jour peut être tu seras libre de faire ce que tu veux.

Tu ne sais pas pourquoi les gens ont commencé à t'appeler Gary, mais rien que d'entendre ce nom ça te fait frissonner ¸ A trop faire le malin, tu t'es fais défoncé par un gang quand t'étais jeune ¸ T'as une sainte horreur du café et tu ne peux même pas concevoir que les gens puissent vraiment aimé ça ¸ T'as une cicatrice sur la fesse droite pour avoir eu le malheur de t'asseoir sur une fourchette, pour voir, à 5 ans ¸ Tes parents t'ont offert un lapin à ton retour du Japon, à défaut de pouvoir t'offrir un petit frère ¸ T'as détesté ça, et puis maintenant t'es totalement in love de ce bon vieux Albert, ce bon vieux lapin ¸ Tu te souviens toujours très bien de tes rêves, et franchement c'est dérangeant ¸ Petit tu voulais devenir policier, et tu gardes cette idée dans un coin de ta tête même si clairement … C'est pas demain la veille ¸ SI t'aimes pas le café, ta drogue à toi c'est le lait aromatisé à la fraise, t'en caches tout un stock chez toi ¸ Tu crois pas qu'il y ait quoique ce soit d'autre à ajouter pour le moment

ça y est. je suis là. j'ai réussi. j'ai bravé toutes les intempéries. j'ai combattu vaillamment. et me voilà c: loli, 23 ans, dans la fleur de l'âge, n'est-ce pas ? ♥ bretonne expatriée en manque de son pays (omg comment ça on s'en tamponne le coquillage ?). je suis pleine d'amour même si je parle pas beaucoup parce que je suis la timidité c: je vous aime. et j'aime ichi ♥ (tkt bb).