⊱ hundred miles c'est un forum réel asiatiquecity/universitaire basé à Séoul — une réponse par mois minimum — Avatars occidentaux bienvenus ! — Taille des avatars 200*320px — Une semaine pour finir sa présentation — Pas de prise de tête, rien que du love. That's all folks ٩(^ᴗ^)۶
c'est comme un vide. un trou quelque part, dans sa poitrine. dans son cœur, bloqué par une cage qu'elle s'imagine. elle n'arrive plus à respirer. du moins, plus comme avant. son sourire est hypocrite, un peu. la seule chose fausse qu'elle s'autorise à faire. elle boit, un peu. elle a l'espoir, aussi. il n'y a que l'alcool qui ne l'a pas abandonné. celui qui la soulage et qui la tue en même temps. celui qui guérit ses blessures mais les rend plus voyantes encore. c'est douloureux, une séparation. mais ça l'est encore plus quand c'est boo.
elle était rentrée sans un mot. sans une conquête à traîner jusqu'à son lit. sans un seul ami. elle était rentrée sans un mot et elle était rentrée seule.
elle se consolait avec du chocolat. des tous petits chocolats en forme de cœur. de quoi nourrir son ventre creux. de quoi occuper ses mains. de quoi lui faire oublier.
ses sœurs n'étaient pas là. ni son frère d'ailleurs. elle les avait déposé chez une amie précieuse le veille, car elle savait qu'elle n'aurait pas la force de s'occuper d'eux. de jouer avec eux. de leur faire des blagues idiotes pour que jamais leurs sourires ne s'éteignent. elle n'aurait pas eut la force non plus de leur raconter une histoire. celle de l'oiseau arc-en-ciel, ou de mireille l'abeille. elle n'avait plus la force d'être la grande sœur parfaite. alors elle s'était autorisé une soirée seule, chez elle, pour pleurer un peu. pour évacuer ce qui la détruisait de l'intérieur.
il n'était pas là, lui non plus. celui qui avait laissé ce vide en elle. elle regrettait son absence, s'arrachait les cheveux et se tuait les yeux à le chercher dans tout l'appartement. mais elle avait abandonné. Même si elle savait, dans son petit cœur détruit, qu'il allait revenir... boo restait boo.
elle alla se morfondre au fond du trop grand canapé, pièce dominante du salon, et laissa son regard s'égarer dans la ville en contrebas que révélait sa baie vitrée. ses cheveux un peu en bataille, et mal lavés, étaient relevés sur sa tête sous forme d'un chignon fait à la va vite. ils n'étaient pas comme d'habitude. ses ongles aussi. elle qui prenait toujours soin d'aller chez l'esthéticienne pour se faire chouchouter, la voilà dans un sale état. pareil pour ses vêtements. un bazar monstre. elle avait l'allure d'une dépressive. celle qui fait de la peine et qu'on aimerait aider. mais elle ne veut pas d'aide. elle veut Boo.
son esprit se focalisa soudainement sur le bruit de la serrure qu'elle entendit. elle se maudissait intérieurement de ne pas avoir allumé les lumières. de ne pas être en tenue, physiquement comme mentalement, pour accueillir quelqu'un. puis elle se rappela. elle se rappela que la personne, la seule, à qui elle avait confié son double de clef c'était lui. celui qui l'avait abandonné lors de ces quelques longs mois.
elle se redressa, faiblarde, sur le canapé et osa lancer un appel au travers de la pièce. « boo ? » c'était prononcé comme l'on prononcerait une question, mais elle savait qu'au fond, c'était comme un appel à l'aide à celui qu'elle espérait voir.
(#) Sujet: Re: i miss you // boo Sam 29 Juil - 13:49
have you ever loved someone so much, you'd give an arm for ? not the expression, no, literally give an arm for? when they know they're your heart and you know you were their armour & you would destroy anyone who'd try to harm her
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Il est parti presque un mois, sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit – il s'est pointé à busan les cheveux dans le vent et hansol derrière lui, à la base pour s'enquérir de l'état de sa tante et, ensuite, pour expliquer deux ou trois trucs à son paternel. Des vacances grandioses, jusqu'à la deuxième partie de son projet ; c'est toujours comme ça avec boo, il disparaît quelques semaines et, quand il revient, il a la gueule ravagée et un faux sourire accroché aux lèvres.
Mais cette fois ça paraît moins pire, parce qu'il a trouvé des bons arguments – parce que c'est plus le gamin facile à frapper, c'est un homme maintenant. Un homme qui aurait pu flinguer son propre père, s'il était pas lui-même conscient de toute la merde que ça provoquerait dans son quotidien. Et puis boo, il a beau dire, il a beau faire, quelque part, c'est juste pour attirer son attention qu'il exagère dans ses propos, qu'il continue ce parcours que M. boo qualifie d'indigne de son héritage.
Fils unique, source inépuisable de déceptions en saccades, il a demandé à sa ravissante tante de ramener le petit lee une ou deux semaines avant son retour à lui – a profité de cette solitude pour se confronter à son ascendant et a pu, pour une fois, échapper aux représailles physiques. C'est qu'ils souffrent tous dans la famille, depuis le départ de la plus douce d'entre eux ; c'est qu'il s'en empêche, inok, comme pour prouver qu'il tiendra le coup même sans les caresses dans ses cheveux, les légers coups de baguettes lorsqu'il avait l'audace de voler de la nourriture et, surtout, les baisers sucrés sur ses joues salées de larmes.
Le retour est plus long que prévu, il fait quelques pauses et frôle l'accident une demi-douzaine de fois, trop plongé dans ses pensées pour se focaliser sur la route – il a tant de choses à faire, à dire, des amis à revoir et une cousine à serrer dans ses bras trop longs. Il comprenait pas, boo, que c'était inacceptable de se volatiliser (trop habitué à être un fantôme, qu'on ne remarque que lorsqu'il le désire).
Et ce soir, les mains dans les poches et la clope au bec, moto vaguement garée dans un coin de la rue ; assez attachée pour que personne ne vienne la lui voler – il monte les escaliers, ignore le pressentiment qui pèse à l'intérieur de son estomac et déverrouille la porte de ton appartement, léger sourire aux lèvres en constatant l'absence de lumière. Si tu dors, qu'il pense, il pourra te faire une douce surprise et réparer l'outrage. Et puis tu sais, nana, il a un paquet de trucs à te raconter, boo. C'est pour ça qu'il se tourne vers toi ce soir, sans se douter un instant que tu serais non seulement réveillée mais en plus dans un tel état.
« boo ? » t'as la voix rauque et ça l'inquiète, il actionne l'interrupteur du couloir et l'odeur parvient à ses narines. « merde nana, t'as pas aéré depuis combien de temps ? Et pourquoi tu travailles pas ? » rire mal assuré du gosse qui sait pas trop ce qui se passe, essaye de deviner. C'est que quand il te voit, les cheveux en vrac et la tenue au moins autant négligée, qu'il comprend que le problème est peut-être plus grave que ce qu'il supposait. « hey, qu'est-ce qui t'arrive, pourquoi t'es dans cet état-là ? » avant de réellement s'attarder sur ton cas, il prend le temps d'ouvrir les fenêtres en grand, ne serait-ce que pour faire rentrer un peu d'air.
l'inquiétude se transforme en tourment et il te rejoint face au canapé, s'installe par terre et appuie son menton sur tes genoux – vieille habitude. Son bras passe dans ton dos et il te serre un peu, juste le temps de s'assurer que t'as rien de cassé. « j'peux faire quelque chose ? » candide, totalement inconscient du rôle qu'il a joué dans la réalisation de ta journée ; il grimpe finalement sur le canapé et enroule ses doigts autour des tiens, sourcils froncés. Prêt à massacrer le responsable, sans se douter un seul instant qu'il s'agit de lui-même. « j'suis allé à busan, j'ai pas eu le temps d'en parler. Tata est venue te voir ? Elle a ramené hansol y a une dizaine de jours, mais j'ai pas pensé à lui dire de prendre de tes nouvelles. »
son pouce décrit quelques cercles sur le dos de ta main et un petit rire glisse d'entre ses lèvres. « j'ai vu papa, aussi. » et il a soudainement très envie de fumer.
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(#) Sujet: Re: i miss you // boo Sam 29 Juil - 15:15
une main s'égara dans ses cheveux, furtivement, pour les mettre en arrière et pouvoir mettre la capuche de son haut un peu trop ample pour elle. puis elle se figea en entendant sa voix mélodieuse. son rire enfantin. ses questions, hana les ignorait. elle réalisait que boo était là, dans son appartement un temps soit peu trop vide en terme de joie de vivre.
il parlait comme s'ils s'étaient quittés la veille. comme s'il n'était jamais vraiment partit. troublée, hana ne fit qu'entendre ses questions. elle ne les écoutait pas, trop occupée à observer son protégé qui alla traîner ses pieds jusqu'aux fenêtres pour les ouvrir. elle se demanda soudain si elle rêvait.
puis elle eut un frisson en sentant son bras passer dans son dos. elle rêvait pas. mais tout s’enchaînait un peu trop vite pour qu'elle ait le temps de réagir. son cœur encore fragile ratait des battements à chaque contact physique et ses doigts tremblaient, incontrôlables. ses doigts qui s'emmêlaient aux siens sans qu'elle n'eut le temps d'agir ou de les serrer un peu pour s'assurer qu'il était bien là.
elle le fixait, un peu trop perdue par tout ce qu'il disait. elle ne l'écoutait pas vraiment. sa voix était comme un bourdonnement auquel on n'accorde jamais vraiment d'importance. il n'y avait que son sourire et son visage qui avaient de l'importance.
elle eut un frisson léger en sentant son pouce sur le dos de sa main. mais elle la retira rapidement et recula un peu, l'observant encore. elle eut un temps de réflexion, une minute de silence, un instant court durant lequel elle détailla le visage de boo. elle rêvait pas. elle en eut les larmes aux yeux. c'est un peu bête, dit comme ça, mais elle était fatiguée, perdue et surtout très seule. jamais quelqu'un n'aurait pu combler le trou vide qu'à laisser boo en partant.
il est là. et comme pour s'en persuader, elle vint le prendre dans ses bras, le serrer contre elle pour ne plus jamais le laisser repartir. ses larmes chatouillaient le bord de ses yeux, mais elle était trop concentrée sur celui qu'elle tenait dans ses bras. elle agrippa son T-shirt, un peu trop violemment sans doute, et sentit les muscles de son dos qui se tendaient à cause du stresse. du trop d'émotions qui l'envahissaient. un peu tremblante, elle laissa glisser une main dans son dos. l'autre remontait jusqu'aux cheveux de boo, qu'elle caressait avec douceur. « merde boo... » elle avait envie de l'insulter. de le jeter au bûcher. de l'engueuler jusqu'à ce que mort s'en suive. mais son sentiment maternelle avait reprit le dessus, même si elle se sentait faible moralement et physiquement. « m'abandonnes plus jamais. » elle avait prononcé ses faibles pensées à voix haute, les dents serrées. elle le serrait aussi fort que sa force de mouche le lui permettait. elle n'avait plus envie de le lâcher. plus jamais elle ne le laissera partir aussi longtemps, sans donner signe de vie. plus jamais. pour lui, et pour elle aussi.
(#) Sujet: Re: i miss you // boo Jeu 10 Aoû - 18:01
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C'est rare pour lui de te voir dans un tel état – pour pas dire que c'est la première fois. Tu sais boo, s'il disparaît des fois, c'est parce qu'il réalise pas que ça a un impact sur les autres. Il pensait que vous étiez habitués, qu'il avait pas besoin de prévenir ; il a fait ça toute sa vie, partir quelques fois sans rien dire, s'éclipser parce qu'il en avait besoin et envie. Mais là, là il en a marre de retrouver les gens qu'il aime dans un sale état, et d'en être responsable. Ouais, t'es pas la première, mais il prie pour que tu sois la dernière.
« merde boo... » ouais, c'est vrai. Merde, c'est le mot, il aurait pas mieux dit. Il passe ses mains dans tes cheveux et il songe pendant deux secondes à te faire prendre une douche, voire un bain. Mais vous avez plus l'âge, pas vrai ? C'était mignon à l'époque, aujourd'hui ça serait malsain. « m'abandonnes plus jamais. » il a la gorge sèche et un peu tordue, comme si t'avais enfoncé un gros morceau de papier dedans et que t'essayais de l'étouffer. C'est comme ça qu'il les sent tes mots, comme des morceaux de papiers qui s'empilent dans sa conscience et l'empêchent de respirer.
Et il sait pas trop quoi faire boo, il a pas l'habitude d'être celui qui console – écouter, ouais. Faire plus que ça ? Non, pas trop ; il essaye d'écouter son instinct mais ce connard s'est fait la malle, il l'a abandonné avec une petite chose un peu cassée, cassée à cause de lui. C'est pas normal d'être dans cet état, qu'il a envie de dire – il voudrait t'en vouloir de pas être capable de l'écouter lui ce soir mais il s'en veut qu'à lui-même, il est le seul responsable sur le coup. « ouais, promis. » ça lui fait mal de faire ce genre de promesse ; il sait pas s'il pourra les tenir parce qu'on peut pas, on peut pas savoir tu vois ? Mais ce soir il se sent pousser des ailes, il force la chance et se dit qu'en faisant semblant il finira par y croire.
« c'est à cause de moi que t'es comme ça ? J'en vaux pas la peine nana, allez, ressaisis-toi. » t'as l'air minuscule dans ses bras, comme ça, un peu recroquevillée – il te serre comme il peut, un peu maladroitement. C'est le genre de câlins qu'il sait pas trop faire parce qu'il est pas doué avec ça boo, tu sais les câlins qui sont faits pour consoler et pour calmer plus que pour montrer de l'amour et de l'affection physique. Il plaque un léger baiser sur ta joue et se redresse, sans te lâcher – un bras passé autour des épaules et l'autre sous tes genoux, il te porte comme une princesse parce que bordel hana, t'es la sienne de princesse, et il a pas assuré. Il t'amène jusque dans la salle de bain et il emmerde le politiquement correct. « faut que tu prennes une douche hana. J'vais te laver les cheveux, mais le reste, t'es une grande fille. »
et il t'assoit sur la cuvette, fait couler l'eau pour qu'elle soit chaude. Il t'aide un peu à te déshabiller si y a besoin, et il regarde pas – t'es sa cousine avant d'être une femme à ses yeux, mais faut pas déconner. Et il t'installe dans la baignoire, t'offre la pomme de douche dans un sourire. « j'ferme le rideau mais j'reste là, ok ? Lave-toi. » gestes qui rejoignent sa parole, il s'assoit à son tour sur le trône. « tu te rappelles quand on s'est rencontrés ? J'devais avoir quoi, 6 ans ? » six ans, et gros crush sur une jolie demoiselle. Ouais, c'était toi, la demoiselle. « depuis j'ai jamais cessé de t'aimer, tu sais ? Disons juste que c'est devenu l'amour qu'un cousin est censé avoir pour sa cousine. » il attend que t'aies terminé et dégaine finalement le shampooing, mouille tes cheveux et frotte, presque tendre. « j'suis désolé nana, j'voulais pas. J'avais besoin de partir, et j'ai pas pensé à prévenir qui que ce soit. Tu m'en veux, hein ? »
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(#) Sujet: Re: i miss you // boo Jeu 17 Aoû - 21:19
« c'est à cause de moi que t'es comme ça ? » oui. c'était de sa faute. de sa faute à lui. mais à elle aussi. hana s'en voulait d'être si minable. si faible. mais... au fond... c'était de leur faute, à eux deux.
« j'en vaux pas la peine nana, allez, ressaisis-toi. » elle n'avait ni la force de se ressaisir, ni la force de lui répondre. elle n'avait plus de force, en fait. c'est comme si tout ça l'avait vidé d'énergie. c'est comme si tout ça l'avait marqué. au fer rouge. comme si tout ça lui avait fait des bleus à l'âme. mais elle disait rien, hana. elle écoutait juste sa voix mélodieuse, qui berçait son âme blessée, et respirait son odeur. son parfum. comme si elle n'y croyait pas vraiment, à sa présence. et elle ne disait rien quand il la serre. elle le sentait maladroit, mais elle s'en foutait. parce qu'elle le serrait fort. trop fort. elle le savait. mais elle pouvait pas s'en empêcher, quitte à l'étouffer. alors elle se calma un peu quand il plaqua ses lèvres sur son front, et se laissa soulever sans broncher. « faut que tu prennes une douche hana. J'vais te laver les cheveux, mais le reste, t'es une grande fille. »
elle devrait trouver ça malsain. mais elle ne le pensait pas. boo c'est tout. c'est une partie d'elle. c'est son univers. et si on lui demandait de crier au monde entier qu'elle l'aimait, elle le lui chuchoterait. parce que c'était lui, son monde.
elle se laissa asseoir, sagement, et l'observa. l'air fatiguée. l'air absente. l'air d'être une autre personne qu'hana. puis, au bout d'un moment, elle se déshabilla. lentement, comme si son corps n'étaient plus d'avis à travailler. elle laissa tomber ses vêtements par terre, s'en fichant grandement du bordel qu'elle pouvait faire. elle se laissa aider, alla s'installer dans la baignoire et l'écouta sans mot dire. « j'ferme le rideau mais j'reste là, ok ? Lave-toi. »
pas de réponse. mais un geste. un réflexe. elle rouvrit le rideau, presque brusquement. elle avait trop peur qu'il s'en aille à nouveau. elle ne voulait plus prendre le risque de le perdre à nouveau.
elle se tourna, dos à lui, et tendit la main pour attraper son savon. elle se nettoyait un peu rapidement. un peu à la va vite. elle s'en fichait de ce bain. ce qu'elle voulait, c'était être avec son monde. et ça la rendait pensive. à un point où elle se frottait la peau un peu trop violemment.
« tu te rappelles quand on s'est rencontrés ? j'devais avoir quoi, 6 ans ? »
elle s'était adoucie, et avait un peu tournée la tête pour jeter un coup d’œil en sa direction. oui. elle s'en souvenait. c'était un belle époque.
« depuis j'ai jamais cessé de t'aimer, tu sais ? Disons juste que c'est devenu l'amour qu'un cousin est censé avoir pour sa cousine. »
elle le savait aussi. et elle eut un léger sourire en baissant la tête, laissant couler le savon dans l'eau. se laissant couler elle-même dans ses pensées.
elle s'était ressaisie lorsqu'il avait posé ses mains savonnées dans ses cheveux. et il frottait. tendre. un amour. voilà ce qu'il était. hana se laissa faire, frémissant un peu, et garda les yeux rivés sur l'eau qui s'était un peu agitée. elle se mit en tailleur et le laissa faire tout en l'écoutant d'une oreille attentive. « j'suis désolé nana, j'voulais pas. J'avais besoin de partir, et j'ai pas pensé à prévenir qui que ce soit. Tu m'en veux, hein ? » et la réponse fut immédiate.
« oui. » simple. courte. efficace. sincère.
elle fixait encore l'eau, repensant au pourquoi de son absence. pourquoi ci. pourquoi ça.
et, après quelques secondes de silence, elle souffla tout bas « je suis désolée. »
et elle l'était sincèrement. pour tout. son état, la manière dont elle l'a accueillit et plus que tout ; sa mère.
et comme pour lui montrer qu'elle était sincère dans ses paroles, comme si elle ressentait le besoin de le prouver, elle tourna la tête et planta son regard dans le sien, l'air triste.
parce que lui aussi, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse lui aussi avait des bleus à l'âme.