Un imprévu, une erreur de parcours, un accident. Ta naissance n'avait rien de volontaire. Ton père avait déjà son héritier et un remplaçant au cas où les choses tournerais mal. Pourquoi aurait-il voulu un nouveau fils ? Peut-être que s'ils s'étaient rendu compte plus tôt que ta mère te portait en elle, ils auraient fait le nécessaire pour que tu ne soit pas là. Avant même de naître, tu n'étais que fourberie. Un déni de grossesse. Voilà la raison de ta présence dans ce monde. Tu naissais quatorze années après le second fils de la famille, tu n'apportais que cris, pleurs et nuisance au sein de ce calme foyer. Et pourtant, tu étais choyé. Oh oui, jamais tu n'as manqué de rien. Et tout cela grâce à la femme qui t'avais mis au monde. Tu apportais dans sa vie une joie qu'elle avait perdue en voyant ses aînés grandir. En les voyant devenir des hommes bien trop vite, poussé par un père exigent, cherchant l'excellence. Tu étais l'enfance, l'innocence, tu représentais tout ce dont tes frères avaient été privés bien trop tôt. C'est sûrement pour cette raison que vos relations n'ont jamais été des plus positives.

Pourtant, durant près de dix années, ta vie à été un enchaînement de rire, de joie et d'amour. Tout cet amour que te conférer ta génitrice. Elle s'était accrochée à toi comme aux dernières bribes de sa vie. Ton père ne te portait pas d'attention. Il n'avait pas le temps de se préoccuper de toi. Une entreprise en plein essor, deux fils à former à la succession. Que pouvait-il faire avec un gosse de onze ans passant son temps dans les jupes de sa mère. Tu n'avais aucun intérêt. Il ne te portait pas dans son cœur de la même façon qu'il le faisait avec tes frères. À vrai dire, pour tes frères, aussi, tu étais invisible. Mais au fond, tu t'en foutais, du moment que ta mère était là, rien ne pouvais te toucher.

Hélas, le destin est cruel et il l'est d'autant plus lorsque le bonheur est à son comble. Tu venais de fêter tes onze ans lorsque la nouvelle d'une grossesse te parvint aux oreilles. Comme un cadeau tomber du ciel, un chérubin envoyé de Dieu pour répondre à la volonté de ta génitrice. Contre l'avis des médecins, contre celui de son mari, ta mère avait décidé d'avoir ce bébé. Elle attendait une fille et tu savais, tu savais à quel point cet heureux aléa pourrais changer sa vie. Les mois ont avancé, plus l'impatience de connaître enfin la joie d'être un grand-frère grandissait en toi. Les choses ne sont malheureusement pas si simples. L'âge de ta mère, toutes les complications lié à sa grossesse, et sa relation avec ton père. Toutes ces informations, tu les ignorais, tu ne voyais que son ventre grossir au fur et à mesure du temps. Puis le moment était venu, beaucoup trop tôt. Le départ à l'hôpital de tes géniteurs, les longues heures d'attente avec tes frères, puis cet appel. Le silence. Les regards emplit de chagrin. Il t'a fallu du temps pour comprendre. Tu n'auras jamais de petite sœur. Tu n'auras plus jamais de maman. Et tes larmes ne quittent pas ton visage. Profond désespoir. Réconfort inexistant. Les seuls mots qu'on lui adressa furent. « Tu es un homme maintenant, et les hommes ne pleurent pas. ». Rien de plus.

Tu as vécu avec une intense douleur. Un vide à combler. Mais la tristesse et le malheur ne sont pas aguicheurs auprès des autres. Au fil du temps, ton caractère à changer, du garçon plein de naïveté et d'innocence, tu es passé à un garçon aigri qui se complaît à juger l'autre sans raison valable. Tu sentais que les choses échappées à ton contrôle, alors tu te vengeais sur ton géniteur. Celui-là même qui n'a pas eu une larme au décès de son épouse, qui n'a pas eu un geste envers son benjamin. Entre tes crises de colère et tes caprices de gosse de riche. Pour avoir la paix avec toi, il devait presque jeter l'argent par les fenêtres. Puis, dans cette période un peu sombre. Il y a eut cette fille. Un peu plus vieille que toi, plus mature, et toutes les qualités que ton cœur réclamais. Elle a su te faire grandir, t'apaiser, et te montrer sa vision de l'amour. Tu as appris bien plus avec elle que tu ne l'aurais fait avec quiconque. Lentement, tu as mis de côté les mauvais points de ton caractère, enfouissant la tristesse et la rancune au fond de toi. Rangeant minutieusement ton habitude de juger, tes caprices, ton attitude de petit con arrogant et tu t'es montré sous un nouveau jour.

La chance n'avait jamais été de ton côté. Plus le temps passé, plus tu sentais qu'elle s'éloignait de toi. Sa présence à tes côtés se faisait moindre, et tes soupçons grandissaient. Cette amertume se développant peu à peu, tu as un jour décidé de découvrir ce qu'elle te cachait. Un détective. La seule solution que tu avais trouvée était de la faire suivre. Plusieurs rendez-vous, plusieurs rapports. La réponse t'apparut plus vite que tu ne l'aurais pensé. Elle te trompait, elle te trompait et tu lui en voulais. Par vengeance, tu fis la même chose. Tu entamas une relation avec le détective, de quinze ans ton aîné, laissant des preuves-ci et là de tes actes. Tu voulais qu'elle tombe dessus, qu'elle ressent la déception à son tour. Quand le moment venu, de ton sourire narquois, tu te contentas de lui annoncer « échec et mat. »

Très à cheval sur ton image, tu ne laisse aucun détail au hasard. Tu passe donc plus de deux heures dans la salle de bain. + Tu es un acheteur compulsif. Tu dépenses des sommes folles sans faire attention à rien. Les trois quarts du temps, tes achats ne te servent pas. + Tu as tendance à regarder les gens de haut en bas. + Tu critique toujours ouvertement un style vestimentaire qui ne te plait pas. Parfois plus sur le ton de la plaisanterie. + Tu déteste la montagne, petit tu piquais des colères noires dès que vous partiez en vacances dans votre chalet familiale. + A vrai dire, tu n'aimes pas particulièrement la mer non plus. + Tu as déjà fait brûler l'armoire d'un de tes colocataires parce que ses vêtements ne correspondaient pas à tes goûts. + Les sifflements, les claquements de doigts et les bruits de mastication t'horripile du plus au point. + Tu suis secrètement, ou tu fais suivre, les gens pour lesquels tu porte un intérêt. + Ta relation avec les membres de ta famille est quasi inexistante. + Encore aujourd'hui, tu recherche la présence féminine qui t'as manqué durant ton adolescence. + Tu es attiré par les personnes plus vieilles que toi. Tu ne sais pas d'ou ça te viens. + Tu deviens facilement obsédé par quelque chose ou quelqu'un. + Contrairement à ce que l'on pourrais croire, tu es un très bon danseur.  

23y.o – 22h-05h and sometimes afternoun. Rp-stalkeuse. Miss lien étrange. Adore les relations de love-hate basé sur des coups bas. Aimez-moi, battez-moi ! /meurt.