résumé ∂
naissance en terres sud-coréennes, parents asiatiques et frère jumeau en prime ∂ abandonné dès l'enfance et placé en orphelinat, quitte les lieux en premier après s'être fait adopté ∂ séparé de son jumeau très tôt, ne le reverra par la suite plus jamais ∂ prémices d'une existence en terres anglaises : irlande, galway ∂ père irlandais et mère coréenne ∂ hérite d'un nouveau nom de famille coréen, kwon, et d'un prénom gaélique, jay ∂ apprend l'anglais toute sa jeunesse, développant ainsi un accent irlandais, avant de recevoir des cours de coréen supervisés par sa génitrice adoptive, prédestiné à devenir bilingue très tôt ∂ chrétien par obligation, son père adoptif l'envoie à la messe tous les dimanche matins ∂ s'envole pour l'amérique quelques années plus tard, trouvant refuge aux états-unis ∂ se passionne de pyromancie à l'âge de huit ans, après que sa figure paternelle l'ait initié aux joies des feux d'artifice et aux kits enfantins d'explosifs ∂ débute une collection de fusées, de fumigènes, de pétards, de mèches noires, de chandelles et de dynamites ∂ alterne entre usa et corée pendant son adolescence ∂ dérobe son premier baiser durant un festival de séoul, sous un feu d'artifice ∂ fume son premier pétard pendant une dépression ∂ devient athée ∂ plonge dans l'addiction de la weed ∂ tendances pyromanes s'éveillant peu à peu ∂ conscient de son problème, commence une thérapie cognitivo-comportementale avec l'aide de ses parents et surmonte ses pulsions après deux ans de traitement ∂ trouve du réconfort parmi ses amis, renoue avec l'irlande, passe du temps en corée ∂ diminue sa consommation de cannabis, se passionne pour les feux d'artifice ∂ ne se sépare plus de sa croix, malgré sa foi en la religion éteinte ∂ devient artificier après ses études, se fait appeler le magicien de feu aux states ∂ répand peu après ce surnom dans les allées de séoul, acquérant une notoriété certaine dans le monde des festivals et des ballets célestes ∂ vit de sa passion.

carte de certification d’artificier ∂ brûlures dans les paumes ∂ croix chrétienne argentée autour du cou ∂ porte un trèfle cousu sur sa veste, réminiscence de sa vie irlandaise ∂ parfum envoûtant, rond et suave, très aromatique & particulier du patchouli exhalant de ses vêtements ∂ synesthète (sent des sons, entend des couleurs, ressent des parfums) ∂ tendances pyromanes ∂ bague en acier à l'index ∂ bandana noué autour du poignet ∂ accro au pétrichor ∂ marques violacées sur le cou, comme des suçons d'amour ou les stigmates d'une strangulation...

ayant vécu dans les contrées verdoyantes de sa chère et tendre irlande, il a tout naturellement hérité de l'élégance sous-jacente des anglais princiers, sa posture et son aura vraisemblablement pareilles à celles d'un gentleman ∂ il n'ignore pas l'existence de son frère jumeau qu'il a perdu à l'orphelinat, alors qu'on le choisissait lui pour rejoindre sa nouvelle famille. les bribes de souvenirs d'une complicité fraternelle l'habitent toujours, mais le temps les balaye et son cœur tend à tourner la page ∂ une majeure partie de sa vie s'étant déroulée aux états-unis, il n'a guère eu d'autre choix que d'apprendre deux langues différentes à la fois, dialecte coréen et consonances anglophones se disputant inlassablement son palais encore jeune ∂ adopté par une mère coréenne et un père irlandais, sa vie en angleterre demeura relativement courte, puisqu'il lui fallut trouver refuge en amérique très tôt (là où il commença à brièvement osciller de destination, allers-retours corée/irlande/états-unis rythmant son train de vie un tantinet mouvementé) ∂ son attrait pour le feu est une sorte d'addiction, mais un brin plus positive que la pyromanie. chaque cérémonie qu'il organise et chaque feu qu'il tire lui laissent toujours un souvenir extraordinaire, issu d'une fascination inégalable, d'une passion alléchante et brûlante. à ses yeux, les flammes sont mythiques, dans le sens où elles sont profondément inscrites dans nos gènes. c'est l’énergie primaire qui depuis la nuit des temps est au service de l’homme, pour le chauffer, pour l’éclairer, pour cuire sa viande ou pour se défendre. le feu d’artifice, lui, est la partie maîtrisée de cette énergie, mais uniquement pour mettre en relief les aspects de la distraction. avec jay, il y a un plaisir presque sensuel, à inonder l'empyrée de mille serpentins colorés et à jouer avec le feu. quand il parvient à le maîtriser, quand le besoin d'enflammer le ciel lui immole les doigts, il ressent sans arrêt cette espèce de sensation incroyable, sensation de félicité et de volupté un peu folle, sous l'ivresse d'être l'artisan d'un énième flambeau céleste ∂ alors il a dessiné, a lu et a appris de manière empirique à faire des feux d’artifice. son géniteur adoptif lui avait même acheté de la poudre qu'il mélangeait dans le chalet. dire qu'il a tout de même fini à l'âge de dix-sept ans par un séjour d’un mois aux grands brûlés… ∂ ex-amateur de drogues douces, sa fidèle meilleure amie se prénomme marie-jeanne, apprêtée de sa fragrance de skunk et de ce petit rien piquant, séduisant. elle lui a longtemps fait voir la vie autrement, la dyname, l'a fait tombé amoureux lentement et lui a même provoqué des tremblements, l'incitant ainsi à s'exprimer un peu plus franchement. après tout, tout le monde l'adore, sa meilleure amie ; et si aujourd'hui, il a su s'éloigner d'elle, il lui arrive encore de sentir son odeur depuis la porte, juste comme ça, juste quelques fois. alors parfois, de temps à autre, de manière tout à fait raisonnable et mesurée, elle se glisse lascivement jusque sous ses lèvres et il finit par l'avoir dans la peau : parce qu'elle suinte de ses pores, sa meilleure amie, et qu'elle en demande encore, encore et encore ∂ il porte un collier surmontée d'une croix discrète autour du cou, qu'on adore lui arracher de façon trop empressée, dans certaines situations bien définies de son quotidien. il se voit par conséquent contraint de tout le temps le remettre en place, après le passage d'une poigne trop impatiente, bouquet de phalanges n'ayant aucune pitié pour sa pauvre chaîne argentée. sûrement est-ce sous l'impulsion sauvage de vouloir lui refaire le portrait, ou celle de vouloir se rapprocher davantage de lui, qui sait... ∂ son côté décalé et timbré peut aussi bien amuser que déstabiliser. ∂ la première fois qu'il a tiré un feu d’artifice, il s'est dit que c'était de la magie. ∂ il tient à son sommeil plus que tout, si ce n'est lors de ses escapades nocturnes où son ombre se fond un peu hasardeusement dans les rues de séoul. ∂ à première vue, il n'inspire pas vraiment confiance. il est comme l'oiseau en dehors de la cage dorée : libre, évasif, mystérieux.

à chaque fois qu'on lui demande s'il est chrétien, il répond oui. mais à chaque fois qu'on lui demande s'il est religieux, il répond non. la croix autour de son cou atteste d'un héritage que son père adoptif lui a légué, durant sa période de jeunesse en irlande. il a été contraint d'apprendre les préceptes de la chrétienté, et de se plier à ce mode de vie purement anglais, même s'il n'en comprenait pas tout à fait l'intérêt. pourtant, quand il s'est envolé pour l'amérique et qu'il a accessoirement atteint sa majorité, il a fait le choix de devenir athée, et de se détacher de ce monde dont il n'avait plus rien à savoir. jay a gardé cette croix pour faire plaisir à son père, mais il aime à se dire qu'il n'est que le dieu de son propre univers, quelque part. que même si on lui prouvait mathématiquement que dieu existe, il n'en voudrait pas, parce qu'il limiterait sa grandeur et sa liberté d'agir ∂ depuis toujours, il possède un charisme trompeur. c'est-à-dire qu'il pourra faire de mauvaises choses, mais jamais personne ne le soupçonnera d'en être l'instigateur. ainsi, à chaque fois qu'il se fait plus ou moins prendre, on tend à le pardonner très rapidement. même si, parfois, ça reste... délicat ∂ il est pyromane, et a déjà brûlé une cathédrale abandonnée ∂ plus jeune, il lui est arrivé de frôler la catastrophe. risquer de tuer des gens accidentellement a également fait partie de son registre (mais seulement accidentellement, c'est une promesse). autrefois, il s'amusait avec le matériel artificier que son père lui offrait de temps en temps, alors même qu'il n'avait pas encore conscience de ses premiers élans de pyromanie. par conséquent, le deuxième pétard qu'il a balancé aurait pu être fatal pour une famille qui n'avait rien demandé. mais peut-être était-ce sa propension à prier tous les dimanches matin, qui a su miraculeusement le préserver de ce coup de malchance

maintenant, on aimerait bien savoir plus sur toi jeune cutie pie. Dis nous tout sur ta vie, où tu habites, ton numéro de compte bancaire et le code de ta wifi ! Ou si tu es trop timide pour te livrer ainsi à nous... une petite présentation comprenant la couleur de tes chaussettes suffira... On te laisse nous surprendre !