Il fendait les cœurs, avant. Il était un bel enfant, avant. Un enfant prématuré, né deux mois avant la date prévue. Mais cette différence le rendait plus beau encore. Plus unique. Plus adorable aux yeux de sa mère. Sa mère qu'il n'a jamais connu véritablement, puisqu'il l'avait tué. Une connerie, des médecins incompétents et un enfant tueur. C'est ainsi que Monsieur Lim, père de l'enfant, avait résumé la naissance de son héritier. Il le détestait. Parce qu'il avait tué sa femme.

L'enfance de Min Ho était des plus basiques... pour un riche héritier. Sans imprévus. Tout était dicté par son père et tout était fait comme il l'avait été prévu. Il pratiquait plusieurs sports. Son parcours scolaire était parfait (il décrochait les diplômes avec une telle facilité que ses professeurs le soupçonnaient de tricherie). Sa réputation l'était tout autant. Il était bien vu par tout le monde. Les professeurs, les élèves, les médiats. Tout le monde le voyait comme un fils modèle. Celui que tout le monde rêverait d'avoir. Celui qui sourit et fait ce qu'on demande sans broncher. Mais... C'était ambiguë, dans sa tête.

Min Ho souffrait, beaucoup, trop. Il avait un manque d'affection qui avait marqué son enfance. Cela l'a poussé a se rebeller lors de son adolescence. Une crise qui avait quelque peu tout chamboulé. Trop de mauvaises histoires. Son caractère et son comportement frôlaient la provocation, envers son père surtout. A un tel point qu'il a été effacé des médiats quelques années. Plus aucune photo. Plus aucune nouvelle. Plus aucun signe de vie. Du moins, dans les journaux.

Min Ho n'avait jamais quitté sa maison. Il était dépendant, encore. Âgée de 16 ans à peine, il s'est lié à de mauvaises fréquentations qui ont fini par déterminer l'homme qu'il est aujourd'hui. Il est devenu dealer et, suite à diverses rencontres, il a aidé le commerce de prostitution d'un homme qui devint un homme important dans sa vie. Un père adoptif. Celui qu'il aurait rêvé avoir. Puis il a grimpé les échelons, rapidement, jusqu'à prendre les commandes l'année de ses 21 ans. Mais avant, à son dix-septième anniversaire, il fit une rencontre qui le changea.

Han Soo Yun. Une gamine sans cervelle, à ses yeux, qui représentait la parfaite prostituée. Celle que les clients se disputeraient. Celle qui lui apporterait du fric. Min Ho l'a tout de suite poussé à devenir celle qu'il voulait. Il l'a manipulé, en quelque sorte. Il n'avait eu aucune pitié ; elle n'avait que 13 ans seulement. Mais il s'en foutait. Comment aurait-il pu deviner qu'il allait autant s'attacher à une pute ?

Un peu après cette rencontre, Min Ho eut des soucis quant à son dit commerce de prostitution. Il commençait à attirer l'attention de la police qui était très douteuse à son sujet. Il fut alors contraint, non sans avoir longuement réfléchi, de retourner chez son père. Enfin, façon de parler puisqu'il ne l'avait pas vraiment quitté. En fait... il avait simplement joué la comédie. Encore. Celui de l'obéissant petit fils qui allait se montrer être un héritier digne de ce nom. 

L'année de ses 17 ans, c'est-à-dire il y a 10 ans déjà, fut la plus dure. Il l'a cependant passé avec sang-froid et est réapparu dans les médiats bien rapidement. Il n'avait jamais laissé son commerce de prostituées entre les mains d'un autre. Il a toujours été le dirigeant, depuis le premier jour où il a prit les commandes. Personne de son entourage, sauf son manager qui se trouve être une personne de confiance, n'était au courant de l'existence de son commerce. 

Min Ho a continué ses études en obtenant les meilleurs notes possibles. Il n'avait pas reprit le sport, trop occupé à poser pour les médiats, commander son commerce et entretenir des relations avec les filles que lui présentait son père. Même s'il savait, tout au fond de son cœur de pierre, qu'il n'y en avait qu'une qui comptait réellement à ses yeux.

Il voyait son père adoptif dès que son travail le lui permettait. Il a reprit son commerce et s'est toujours assuré que son confort était luxueux.
Tout en sachant qu'il reprendrait bientôt les commandes de POSCO, qui appartient encore aujourd'hui à son père biologique. Et cela, jusqu'à ce que la mort l'emporte. Ce qui se trouverait être une libération pour Min Ho, qui attend ce jour avec impatience.

il est généralement très entouré mais ne considère qu'une dizaine de personnes comme ses véritables amis. ils sont rares. ― il aurait aimé connaître sa mère et se sent particulièrement responsable de sa mort. il vit très mal de ne pas avoir de figure maternelle. ― il a toujours été indépendant. il n'a jamais demandé de l'aide à qui que ce soit. mais il devrait parfois... ― il s'est récemment acheté une villa dans le quartier Jamsil. ― le siège de la société Posco est à Pohang, au sud de la Corée. ― le père de Min Ho est partit depuis deux semaines déjà là bas, laissant une partie de son travail à son fils. ― l'héritier rêve secrètement de pouvoir avoir à son tour des enfants, pour les aimer comme il aurait aimer qu'on l'aime. ― il a une belle-mère depuis peu. apparemment, les rencontres ont été assez tendues. ― Min Ho n'a vu sa belle-mère que deux fois et il la déteste déjà. ― il commence à se demander s'il ressent quelque chose pour Han Soo ― il a le vertige et possède des rideaux exprès dans son bureau. ― son bureau est dans l'un des plus grands bâtiments de Seoul, à Jamsil. le dit-bâtiment appartient évidemment à son père. ― il pose parfois de magazines mais généralement ce sont les journalistes qui le prennent en scred. ― il ne boit jamais d'alcool, et c'est pour ça qu'il ne tient pas l'alcool. mais personne ne le sait.  ― il est violent que si la situation l'y oblige. ― il collabore souvent avec la police. ― les films d'horreur l'ennuient. ― il se dit souvent que la vie de pauvre doit être beaucoup plus amusante. ― il ne supporte pas bien les transports. ― il a une demie-sœur mais ne l'a jamais rencontré.

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