Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'un espoir.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'une vie en suspends.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'une centaine de questions sans réponses.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'une recherche constante.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'un avenir décidé.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'un espoir.
Ce n'est rien de plus, rien de moins, qu'une décision.


Comment est ce qu'un être humain peut il se trouver, se définir, sans point de chute ? Sans point de retour ? Comment est ce qu'un être humain peut il trouver un langage, en apprenant à parler dans 3 pays différents ? Comment est ce qu'un être humain peut il apprendre à marcher, en passant plus de temps dans les airs que sur terre ? Comme est ce qu'un être humain peut il trouver les mots, en étant privé de voix ?

Ce gamin là, dont les yeux noirs vous font changer de trottoir, dont les sourires auraient leurs places parmi les pierres précieuses, dont les mains tachées par le sang séché vous font réfléchir à deux fois vos paroles, dont les doigts habiles caresses les pages tendrement, dont le mouvement du corps à chaque pas vous donne envie de le suivre jusqu'au bout du monde, dont le rire vous font chercher des yeux l'arrivée d'un chien enragé, est ici, sur terre, parmi vous, est la, pour vous prouver, qu'une réponse positive à toutes ces questions est possible.

Malgré son passé inconnu, son passé difficile, son passé inavoué, inavouable, son passé lisible dans tout les petits détails, son passé qui transparaît, à demi-mots, à travers sa sincérité qui le mènera à sa perte. Son passé sans frontières, et sans limites, mis en reliefs par les non-dits planant sur sa vie.

Malgré son présent ambigu, son présent de questionnement, son présent secret et discret, son présent nuancé, rythmé par le déni, et ce besoin de changement.

Malgré son futur, qui ne sera jamais le sien, inexorablement choisi pour lui avant même son premier souffle.


La décision, avait été si facile à prendre. Elle avait été là depuis le début, elle était aussi évidente que le nombre de jours qu'il avait passé sur terre. Elle fut prise après un énième flot de sang coulant le long de ses mains, s'introduisant sous la peau, globules inconnus s'invitant parmi les siens, s'infiltrant dans le tissus des serviettes irrécupérablement tachées, marchant de long en large dans son petit appartement, s'arrachant presque la peau à essayer de faire partir ce satané sang. Elle fut prise alors que son regard à la flamme tremblotante et faiblarde, se posa, out of habits, sur ses étagères croulant sous le poids de ses livres, sur les piles montant jusqu'au, pourtant assez haut, plafond de la pièce, sous son lit, autour du lit, posés de manière à créer une table de chevet, sur sa table. Elle fut prise au moment où ses doigts laissèrent des empreintes ensanglantées sur ses livres favoris, les laissant glisser le long des couvertures. Elle fut prise, pendant qu'une seule, solitaire et singulière, larme coula le long de sa joue blessée.
Il s'était juré. Juré. Promis. Obligé. De ne jamais en arriver là. De ne jamais se regarder dans le miroir. De ne jamais croiser le regard de son reflet. Et voir ce type. Ce p**ain de sale type. This motherfucker. Prenant la place de Yong Iseul. De Iseul. De Rosée. Perpetual Dew. Il s'était juré de ne jamais devenir comme ce sale type. Et pourtant, il s'est laissé emprunté ses pas, pendant trop d'années déjà.
Sa décision fut prise. Et elle fut sans retour possible. La seconde où elle dépassa la barrière de ses lèvres, elle devint une promesse. Un sort. Un sceau. Une malédiction.
Jamais plus.
Plus jamais.



Il n'y avait rien de plus simple que ce moment. Rien de plus sincère, honnête et spontané que ce geste. La chair qui rencontre la chair. Dans un mouvement rapide, ô si simple, efficace et b r u  t a l. La peau déjà tendue sur les os, qui se déchire, durement et sûrement. Les os, qui rencontrent les os. Un craquement sourd, et ô combien jouissif, qui annonce la venue du sang. Ce sang, cet incarnat sombre, qui coule, coule, coule. Un corps, avant tendu, maintenant avachi, aux nerfs endormis, étendu sur le sol. Un autre, détendu, euphorique et soulagé, dont la langue suit les ouvertures de la peau déchirée des phalanges.Le goût métallique qui monte le long des papilles, dernière note de cette mélodie macabre.
Un hurlement. Glaçant. Déchirant. Un corps parcouru de sanglots, de frissons, de tremblements. Une sueur froide, collante, qui s'insinue dans tout les recoins de la peau. Un rêve. Un cauchemar. Trop ardent pour n'être que le fruit du marchant de sable. Un cauchemar prenant sa source dans la réalité. Dans le passé. Un passé trop proche. Beaucoup trop proche. Un corps qui trébuche, qui s'écarte, se traîne hors des draps, sur le sol, loin, le plus loin possible des réminiscences de ce cauchemar, de cette ancienne réalité, s'éloigner, éloigner, ce passé qui fut le sien. Revenir au présent. Rester au présent. Son présent. A lui, et lui seul. Des mains tendues, devant des yeux effrayés et néanmoins calculateurs, examinant, espérant, que nulle trace du passé, du cauchemar, ne persiste. Un soupir, tremblotant, un soulagement.

Plus jamais 'Seul. Rabioso. Hageshii.

Il est Iseul. Rosée. Perpetual Dew.

La mère de Iseul fais partie d'une famille riche, elle-même gagne un beau salaire,mais Iseul est incapable de dire dans quoi travaille sa mère, ou ses grands parents. Tout ce qu'il sait, c'est ce que sa mère lui rabâche constamment : ils ont mis du temps à arriver la où ils sont, alors Iseul ne sera pas choyé ou gâté : il devra apprendre à vivre pauvrement. Jeune, il trouvait cela injuste, maintenant, il vit avec. Par ailleurs, sa mère n'adhère pas avec le projet de vie de son fils. Iseul sent la tempête arriver à ce propos.
Malgré la volonté de faire connaitre à son fils la "vie de pauvre" comme elle dit, elle l'a emmené aux quatre coins du monde de ses 6 ans à ses 17 ans. Iseul parle grâce à ça parle 6 langues, en plus du Coréen : Français, Japonais, Anglais, Espagnol, Latin et Grec. (Il aime parler Latin et le Grec Ancien, juste par esprit de contradiction.)
Iseul à une petite idée sur la source d'argent de sa mère, de sa famille, mais il sait qu'en essayant d'y mettre le nez, cela ne fera qu’accélérer sa chute. Par véritable volonté ou peur, il ne sait pas lui-même, il préfère rester loin des affaires de sa mère, pour s'occuper des siennes et devenir le libraire libre qu'il rêve de devenir.
Il a tendance à être très agressif avec les gens qu'il ne connait pas, mais prends sur lui quand il travaille en librairie, voyant bien que les clients ont peur de l'aborder. Par ailleurs, il s'était fait une petite renommée dans ses anciennes écoles, à cause de ses tendances...brutales. Il a décidé, en revenant en Corée, qu'il ne se laissera plus aller à la brutalité.
Il n'a jamais eu de petites amies, ni de petits amis, il est tout bonnement pas intéressé.  

Mirulcktae ou plus facilement Miru ahah. 23 balais mais loin d'avoir toutes mes dents. Je sais jamais trop quoi dire dans mes présentations ahah. Ancienx étudiantx de cinéma, j'attends de voir s'ils sont décidés à m'accorder mon M1, en parallèle j'engueule des élèves dans les récrés et les couloirs, plus communément appelae "Surveillante", tout en essayant d'être adulte entre les deux. Je me rêve écrivain, je ne m'en sors plus entre les centaines d'idées d'histoires et les 3 milliards de personnages qui se battent en duel, et le syndrome de la page blanche. Je crois bien que c'est tout. J'espère trouver ma petite place ici, je vous promets que je mords pas (trop fort).