Wang. Voilà le nom qu'il a porté, depuis ses neuf ans, depuis qu'il est arrivé chez cette femme, riche, aux relations professionnelles uniques et développées, cette vipère qui crachait son venin à chaque occasion sur lui. Il avait aujourd'hui presque vingt trois ans et pourtant, il désirait ne jamais avoir vécu. Parce qu'il ne méritait pas cette vie, parce qu'on ne lui avait jamais demandé son avis. Son sourire est la meilleure arme qu'il a, de l'entourage, il en à la pelle, mais il lui manque quelque chose.

Il a atterri très jeune dans un foyer, parce que ses parents biologiques l'avaient laissé quelque part, sans mot, sans nom ni prénom. C'était donc impossible de retrouver les traces de ces gens irresponsables. Il était au bord de la mort lorsque des étrangers l'ont trouvé dans la rue, dans une simple couverture. Heureusement qu'il n'était resté que peu de temps dans cette ruelle, sinon, il serait mort de froid. Il avait deux ans et demi, et tout ce qu'il avait pu faire, c'était pleurer. Il ne se rappelle pas, aucun souvenir ne vient hanter ses nuits, il ne se souvient pas de leur visage, ni même de qui l'a sauvé, mais à quoi bon y penser lorsque les gens se font passer pour mort ?

Dans les yeux de Han Yeol, il y avait toujours eu cette lueur affaiblie, celle qui tentait de se raccrocher à la vie, de trouver le moindre espoir dans les paroles des gens, mais au fil des années, elle a fini par disparaître totalement et ne plus jamais pointer le bout de son nez. Des rêves, il n'en avait plus. A quoi bon s'acharner pour quelque chose qui ne se réalisera jamais ? Il est resté dans ce foyer pour jeunes pendant longtemps, jusqu'à ses neuf ans, jusqu'à ce qu'une femme seule et riche cherche son héritier. Elle est tombée sur lui, et même maintenant, il ne sait pas ce qui l'a motivée à l'élever lui et pas un autre.

La seule éducation qu'il a connu, c'était celle du foyer, il y avait des règles à respecter, mais celles que cette femme inconnue mettait en place chaque jour le dérangeait, lui faisait perdre toute trace de sa propre personnalité. Il ne comprenait pas pourquoi il devait s'habiller correctement tous les jours, pourquoi il ne devait pas faire ci, ni cela. Elle avait une grande maison, mais il n'a jamais eu le loisir de courir dedans, d'aller dans le jardin pour sauter dans les flaques de boue, ni même de jouer avec le chien. Il était plus prisonnier qu'adopté, et il avait peur. Il était tombé dans un endroit pire que la ruelle dans laquelle on l'avait abandonné. Il voulait mourir. Il aurait espéré ne jamais naître.

En grandissant, il devint presque parfait. Il ne parlait quasiment pas, était toujours dans son coin, un peu naïf il pensait que les gens lui parlaient parce qu'ils s'intéressaient vraiment à lui, mais c'était uniquement parce qu'il avait de l'argent et des bonnes notes. Une prof de son collège l'a surpris une fois dans la salle de musique, en train de jouer du piano, et immédiatement, il s'est incliné au plus bas pour la supplier de n'en parler à personne, surtout pas à sa "mère". Attendrie, mais surtout surprise par un comportement si craintif, elle garda le secret et lui apprit à jouer du piano.

Cette femme, c'était comme une amie, elle venait lui parler tous les jours, et chaque soir avant qu'il ne rentre à la maison, elle lui apprenait ce qu'elle savait, lui faisait découvrir d'autres mélodies. Toute son adolescence fut bercée par Yiruma, dont les musiques ont rendu Han Yeol follement amoureux. Il les chantonnait, il mimait ses doigts sur le piano et il finit par l'avoir dans la peau, si bien qu'il ne se rendait même plus compte parfois qu'il le faisait. Et cette femme, sa prétendue mère, le découvrit, et c'est ainsi que la professeure si gentille de Han Yeol fut contrainte d'en discuter avec elle.

La femme aigrie ne savait pas si elle devait être fière ou si elle devait le frapper. Il avait fait ça derrière son dos, mais en même temps, s'il était si doué, autant qu'il continue les cours et devienne un pianiste célèbre. Pendant trois ans, les cours de piano se sont enchaînées, sans qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, et au moment de passer devant un public, il eut le trac, et ses doigts n'en faisaient qu'à leur tête. Il quitta la scène en courant, honteux, effrayé des représailles qu'il aurait en rentrant à la maison. Il s'est enfui, tout simplement. Il avait presque dix huit ans, il lui fallait encore trois ans pour devenir indépendant et pouvoir partir. Pour la première fois depuis des années, il pleurait, il évacuait le trop plein. Et puis il ressentit une douleur, sentit l'odeur du goudron sous lui avant de perdre connaissance.

A son réveil, il apprit qu'il était resté six mois dans le coma, mais il ne se souvenait pas de ce qu'il s'était passé. Il ne se rappelait pas de ce soir-là, de ce qui avait tout déclenché, mais lorsqu'il vit cette femme laide entrer dans la pièce, avec son air hautain et son dégoût dans les yeux, il comprit. Plus jamais il ne plierait devant elle. Il avait eu des côtes cassées et avait failli finir paralysé, parce que sa colonne avait été touchée, mais après des mois et des mois de rééducation, il put sortir de cet enfer. Avec des séquelles, des cicatrices et un traumatisme, mais il sortait.

Son goût de la vie ne lui revint cependant pas. Il avait failli mourir, deux fois pour être exact, et il se disait "jamais deux sans trois". Il espérait vraiment qu'enfin il puisse reposer en paix quelque part, entier ou en cendre, peu lui importait, mais il voulait vraiment que la mort vienne le chercher. Il accepta tout de même la proposition de sa "mère" de poursuivre dans la musique, parce que c'était certainement la seule chose dans laquelle il était doué. Mais jamais, jusqu'à aujourd'hui, il n'a pu remettre les doigts sur le clavier d'un piano.

il est supposé né à Séoul, puisque retrouvé dans une ruelle lorsqu'il avait à peu près deux ans et demi. Il ne se souvient de rien avant ce jour. il a vécu dans un foyer pendant six ans, avant de se faire adopter par une femme riche et pas très commode. au collège, il s'est découvert une passion pour le piano, avec l'une de ses profs qui l'aidait à s'améliorer. il a grandi avec Yiruma dans la tête. han yeol a supplié sa prof de garder le secret, ce qui arriva pendant deux ans (13 à 15 ans). jusqu'au jour où il se fit griller par sa mère adoptive, parce qu'il mimait ses doigts sur un piano et qu'il chantonnait. sa mère adoptive décida de l'inscrire dans une école privée, avec des cours intensifs de piano, pour qu'il devienne parfait, qu'il apprenne tout ce qu'il n'avait pas pu apprendre. elle était motivée par la gloire et l'argent qui pourraient suivre, il a plusieurs fois fini avec les doigts en sang à force de jouer. l'année de ses 18 ans, il devait jouer dans un conservatoire, devant des tas de gens, mais il eut le trac, et ses doigts restaient crispés au dessus du clavier sans parvenir à aligner deux notes. il a eu un accident très violent, et est resté dans le coma pendant 6 mois, avant de suivre de longues semaines de rééducation. il est inscrit à la fac pour continuer sur le chemin de la musique, mais ne touche plus aux pianos.

il joue de la guitare, du saxophone et chante plutôt bien il est en master 1 musicologie, où il apprend les solfèges il est trop évolué dans son domaine, mais préfère rester discret concernant ses études alors il fait exprès de rater parfois il a quitté sa mère adoptive pour prendre un petit espace juste à lui sa mère adoptive a tendance à le harceler pour qu'il réponde, mais il réussit toujours à esquiver il ne sort pas beaucoup, mais fait beaucoup de sport pour évacuer les émotions trop fortes il est déjà sorti avec des filles, mais celles-ci l'ont trouvé bizarres et ont laissé tomber (mais c'est parce qu'il ne les voit pas d'un très bon oeil, pour lui, les femmes sont vicieuses) il est complexé de son corps recouvert de cicatrices et est devenu donc très pudique il a horreur qu'on touche sa colonne vertébrale il va très souvent à l'hôpital pour des contrôles de son dos qu'il faut surveiller régulièrement avec attention ♪ il a des séances de massage pour son dos c'est le genre de types à rester dans une salle pendant des heures à regarder le piano sans y toucher, ou à compenser en jouant d'un autre instrument il chante souvent, c'est une bonne thérapie personne ne sait qu'il a été adopté, ni même qu'il a foiré son passage en public à ses 18 ans il est quelqu'un de passe partout, sympa, qui se contente de peu d'amis pour éviter d'être pris pour cible et qui évite d'en avoir trop pour éviter d'être populaire

reboot de archer nash. j'arrivais plus à le faire avancer, alors je change parce que je peux pas vous quitter, jvm trop        :ilu: