Tout le monde connait la phrase "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Peu de personnes y croient, mais toi, tu y croyais dur comme fer en voyant tes parents. Certes, ils n'avaient que toi et non une multitude d'enfants, mais ils semblaient heureux. À tes yeux, ils formaient le couple parfait, ils étaient ce que tu espérais pour ton avenir. Tu eus une enfance des plus banales, bercée par les contes de fée que ce soit celui que tu voyais entre tes parents ou ceux de Walt Disney. Tu vivais dans l'opulence grâce au travail de ton père et les héritages de ta mère. Tu n'avais donc aucune raison de te plaindre.

Les choses changèrent lorsque tu entras dans l'adolescence. Bien sur, au départ tu n’en savais rien. Tu vivais ta vie comme avant, profitant de ta jeunesse pour faire quelques folies sans grande importance. Fille unique, tu voguais sur un amour sans bornes de tes parents à ton égard. Ton père, qui te traitait comme une petite princesse, ne savait pas te dire non et ta mère, dont tu étais la poupée personne, était bien trop occupée avec ses diverses activités pour faire attention. En revanche, il y avait autre chose que ta mère ignorait et toi aussi tu étais inconsciente de cette histoire. Ton père, sous le prétexte - vieux comme le monde - de voyages d’affaires, s’amusaient à folâtrer sous les draps avec plusieurs dames. Tu étais tenue hors de cette histoire, après tout, ton paternel n’avait aucun intérêt à t’informer de la situation. Tu vivais donc un parfait bonheur, dans une ignorance totale, si ce n’était qu’un vague avertissement d’une voyante dans une fête foraine, vous savez le genre de chose qu’on ne croit pas.
Puis, un jour alors que tu rentrais des cours, tout bascula. Tu venais de descendre de l’autobus lorsqu’un bruit sourd se fit entendre. C’était le genre de bruit qui faisait fuir les corbeaux d’un champ. Tu le connaissais ce bruit pour l’avoir entendu à de multiple reprise. Un coup de feu, voilà ce qui avait résonné dans les parages et ça provenait de chez toi. Sans vraiment réfléchir, tu t’élanças vers ta maison et ouvrit la porte aussi rapidement que possible. C’était idiot, parce que tu te montrais à découvert devant un assaillant potentiellement agressif. La scène qui t’attendait était pourtant autre : ta mère mettant ton père en joue devant un trou dans le mur. « Qu’est-ce qui… » La question traversa tes lèvres d’une voix tremblante. Tu n’eus pas de réponses, seulement un ordre violent provenant de ta mère. « Vas dans ta chambre. » Elle ne te laissait pas le choix, pas même une instant. Tu secouas la tête, persistant à rester devant cette scène troublante. Ta mère, qui ne faisait plus attention à ta présence - sans doute parce qu’elle supposait que tu l’avais écouté - fixait attentivement ton père. Elle releva l’arme à nouveau. « Comment as-tu pu me faire ça ? » La question te surprit. Que pouvait-il avoir fait pour provoquer une telle réaction chez ta mère ? Il n’offrit pas de réponse claire, se contentant de vagues supplications et une excuse qui te semblait fort peu sincère. Ta mère fut tout aussi peu convaincue que toi et sans même laisser une chance à quiconque de réagir, tira la gâchette. Tu ne te souviens pas vraiment pas de la suite. Tu te revois parfois foncer sur le corps de ton père qui se vidait de son sang. Tu te remémores l’arriver des secours qui intervinrent à temps pour sauver la victime. Puis rien, ta vie reprit une routine hypocrite. À l’école, tout le monde te posait les mêmes questions, à la maison ta mère ne t’adressait pratiquement pas la parole. Ce cirque continua pendant plusieurs semaines, le temps que ton père sorte de l’hôpital. Personne ne vint chercher ta mère pour la mettre derrière les barreaux. Ce n’est que plus tard que tes parents prirent la décision d’admettre qu’ils avaient tu l’affaire et tirer les bonnes ficelles pour que ta mère ne porte aucun blâme. Voilà qui cassait ton image du conte de fée, celle qui t’avait accompagnée une bonne partie de ta vie.

La vie à la maison devint vite insupportable. Tes parents, déterminés à sauver les apparences, continuaient de vivre ensemble en partie grâce aux promesses de ton père qu'il n'allait pas recommencer ses aventures et de ta mère qu'elle allait chercher l'aide psychologique nécessaire. Trouvant cette vie insoutenable, tu décidas d'exiger un changement d'air. Tes parents étaient évidemment réticents à l'idée de t'envoyer ailleurs dans le monde pour commencer ta formation universitaire, mais devant ton insistance ils n'eurent pas d'autres options. Le choix de la Corée, comme celui de ton cursus, fut fait grâce aux bons conseils d'une voyante. Avant de partir, tes parents insistèrent sur le choix de l'université (dans les plus réputées seulement) et ils décidèrent de t'inscrire dans un enseignement intensif de la langue coréenne, une nécessité vu ta brillante décision.

son avenir

tu rencontres une voyante à chaque semaine. si certains verraient là une perte d'argent, toi tu vois un investissement sur ton avenir. elle te permet de savoir ce qui t'attend, souvent avec brio. (+) tu parles plusieurs langues : il y a évidemment l'anglais, mais aussi l'espagnol que tu maitrises presque parfaitement. en revanche ton coréen n'est pas exemplaire, mais tu en sais assez pour te débrouiller et suivre en cours. (+) tu chantes sous la douche, cela explique d'ailleurs le temps que tu passes sous l'eau. c'est pour toi le meilleur moyen de taire tout stress naissant en toit (+) soucieuse de ton apparence, tu prends grand soin de ton physique. cela implique autant une routine comprenant du sport - plusieurs fois par semaine - qu'une légère dose de maquillage pour améliorer ce que la nature t'as donné. (+) ton coeur chavire ô combien facilement. tu tombes amoureuse rapidement, sans doute trop pour ton bien. tu n'es pourtant pas libertine, passant difficilement par-dessus une rupture et tournant la page avec encore plus de difficulté. (+) tu as reçu une éducation teintée de religion, tes parents ont longuement insisté sur cette question au point qu'il n'est pas rare que tu te tournes vers la prière quand les choses vont mal. (+) tu sais très bien te servir d'une arme à feu (#murica) même si tu n'en as pas en ta possession ici. (+) tu danses depuis un très jeune âge même si quelques blessures t'empêchent de le faire aussi souvent que tu le voudrais. cela ne t'empêche pourtant pas de le faire dès que l'occasion se présente. tu prends d'ailleurs des cours dans tes temps libres. (+) si tu devais être classée dans une maison de poudlard, tu serais sans doute chez les hufflepuff.  

moi aussi je suis faible, mais faut dire que raie et myr m'ont forcé non je déconne le forum est tout beau alors j'ai pas pu résister ! sinon j'ai vingt-trois ans, je vis avec les caribous et j'étudie présentement à la maitrise en droit international en espérant survivre