⊱ hundred miles c'est un forum réel asiatiquecity/universitaire basé à Séoul — une réponse par mois minimum — Avatars occidentaux bienvenus ! — Taille des avatars 200*320px — Une semaine pour finir sa présentation — Pas de prise de tête, rien que du love. That's all folks ٩(^ᴗ^)۶
Vous descendez des bus un à un, vos sacs à dos en travers de l’échine. Devant les coffres, les organisateurs distribuent tentes et matériels. Il fait un peu gris, un peu sombre aussi, même s’il n’est que midi. A vos pieds, un chaos de boue se déroule jusqu’aux arbres qui marquent le début des bois. Il a plu toute la nuit, et le sol est gorgé d’eau. En bottes ou en baskets, grimaçant devant la croûte de terre qui se colle déjà aux bas de leurs jeans, les étudiants s’éloignent des cars pour marcher vers l’orée. Les « poils » sont rassemblés devant les arbres humides. Un foulard aux couleurs de leur groupe attaché au bras ou à la gorge, ils font l’appel de leurs bleus qui répondent d’un ton plus ou moins enthousiaste. Plus ou moins désabusé. « Très bien les agneaux, c’est pas un peu de boue qui va nous effrayer ! On va commencer par monter les tentes avant qu’il ne pleuve encore ! Mettez-vous par groupe de trois et montez vos tentes ! Au travail ! »
Rappels
ANNONCE a écrit:
Les membres dont la date d'inscription est antérieure au 08 août 2017 font partie du groupe des Poils (Plumes au féminin) ! Les anciens si vous préférez. Sur le camp, ils crient le plus fort et ce sont eux qui donnent les ordres ! Ils sont également chargés de veiller sur leurs cadets.
Les membres dont la date d'inscription est postérieure au 08 août 2017 (multi-comptes y compris) sont les Bleus. Les newbies si vous voulez ! Vous devez (normalement) obéissance à vos poils, sous peine d'une jolie punition. Ceci dit les ordres sont faits pour être contredits.
Han Ja
STAFF ✺ ‹ MOTHERFUCKING STARBOY - WOMANIZER IN THE STREETS
Ses stans smith noires enfilées à l'occasion, le Han fut le premier à mettre pied à terre, précédé par les deux Présidentes adverses de la SNU. accompagnés par le comité chargé d'organiser leur week-end en forêt, les trois représentants de chaque société se hâtèrent de se communiquer les dernières informations entre eux, énonçant par la suite les noms de leurs fidèles dans des clameurs organisées. les voilà de nouveau réunis ensemble, aujourd'hui, et pas pour n'importe quoi. si le starchild ignorait lui-même les enjeux qui les attendaient, durant ces prochaines semaines s'avérant d'ores et déjà intrépides, son impatience et son enthousiasme de pouvoir y participer ne manquaient certainement pas à l'appel. il adorait ce genre de challenges, oui – encore plus lorsqu'ils étaient nombreux à y prendre part, signant une rivalité certaine entre plusieurs petits collectifs.
se dispersant peu après avoir énuméré chaque membre de sa société, han ja adressa une ribambelle de sourires encourageants à ses camarades du jour, son hardiesse et son attrait pour l'esprit d'équipe le poussant à se faire remarquer. le temps n'était pas au beau fixe, pour ce fameux week-end planifié sur le tas. le soleil s'obstinait à se cacher derrière la couverture céleste, privant égoïstement les étudiants casse-cous de ses rayons poudreux. très honnêtement, ça n'avait rien de motivant – mais ja préservait envers et contre tout son optimisme habituel, ses yeux se dardant tout autour de lui dans une esquisse curieuse. par-delà une clôture penchée s'élevait un essaim d'arbres nus, pins obscurs et ruisselants de rosée sombre, tandis que la vase sous ses pieds menaçait de le faire glisser à tout instant ; eau encore noire et lourde de la pluie nocturne, bave lactescente et renversante à souhait. à en croire les conditions météorologiques environnantes, l'aventure promettait déjà d'être un calvaire, mais un calvaire amusant. c'était là l'essentiel.
ouvrant la voie aux côtés de soo yun et de bora, le président s'engagea jusqu'à l'orée de la forêt, une troupe d'étudiants divisés en deux camps sur les talons. dire qu'il allait dominer du petit bleu, aujourd'hui. il s'en sentirait presque désolé, si ça ne l'enjouait pas autant d'avance. marchant d'un pas mesuré, cadençant son allure et contrôlant ses mouvements afin de ne pas tomber, il parvint bientôt au point de rendez-vous avec une fébrilité non-dissimulée, son regard brillant d'une légère flammèche de défi. ainsi, alors que l'appel général résonnait dans la sombre clarté de ce bosquet, il se contenta d'admirer ces innombrables figures qu'il connaissait si bien, l'idée de monter son propre groupe rehaussant ses lèvres d'un sourire déterminé. « heya ! » scanda-t-il de son timbre pétillant et guère méconnu de tout le campus, désireux d'attirer l'attention un bref instant sur lui. « si qui que ce soit cherche un han à qui faire confiance, sachez que je suis votre homme. » et comme pour souligner ses paroles, ja s'auto-désigna du doigt, sa voix tintant d'une note amusée lorsqu'il osa un regard vers sa sœur. « aussi, je promets que j'aiderai à monter la tente, même si la probabilité d'obtenir une réussite reste faible. tout ce dont j'ai besoin, c'est de gens motivés pour coopérer avec moi, kekeke ! alors, qui m'en fera l'honneur ? »
♡ ♡ ♡ macfly
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Han Soo Yun a écrit:
J'savais qu'on allait la sortir et j'aurais du parier sur toi, le roi des vannes pourries.
Alors que Selica retirait les écouteurs coincés dans ses oreilles tout le long du trajet, elle regardait un peu autour d'elle histoire de reconnaître quelques visages familiers, et évidemment, les Présidents des trois Sociétés de la SNU étaient présents. Un petit sourire dressa ses lèvres timides, parce qu'elle se sentait chanceuse d'avoir de telles personnes dans son entourage. Elle rangea le fil de ses écouteurs dans sa poche kangourou de son immense pull à capuche, afin de suivre les autres, et de descendre du bus. Il y avait de la boue partout, peu importe où elle posait ses pieds, mais elle s'était équipée pour ce jour, puisqu'elle savait plus ou moins à quoi s'attendre. C'était juste un stage de scoot, une petite activité en plein air pour se détendre avant les examens, peut-être. Elle avait voulu y participer, d'un commun accord avec Elena, sa grande copine de nature. Oui, Selica adorait certainement autant la nature que Fire Emblem, c'était précieux, et ressourçant de se retrouver ainsi, à la merci de la pluie, des caprices de la météorologie. Peu importe ce que ferait les Hommes, ils ne parviendront jamais à enfermer Dame Nature dans une cage pour la contrôler, il y avait toujours des imprévus, et là honnêtement, un peu de boue ne pouvait faire de mal à personne. Cependant, elle entendait déjà des grognements mécontents. En connaissance de cause, des baskets blanches ou neuves ne faisaient pas l'affaire, c'était évident. Mais tout le monde ne l'avait pas compris. Elle ne captait pas bien ce qui ne tournait pas rond dans la tête de ces filles parfois. Elle, avait tout prévu, et ses pieds étaient confortablement au sec dans des grosses boots chaudes et imperméabilisées. Elle se motiva mentalement, et s'avança vers le groupe, ne sachant pas trop quoi faire. Des yeux, elle cherchait quelqu'un qu'elle connaissait, pour éviter de rester seule. Elena, ce serait bien qu'elle montre le bout de son nez.
La voix de son précieux Ja résonna sous les arbres, et elle se mit sur la pointe des pieds pour essayer de le voir. Être petite n'était pas mignon, c'était un désavantage de la nature, mais ce n'était qu'un autre détail qui faisait qu'elle ne s'aimait pas trop. Qu'elle n'avait pas confiance en elle. Après le discours inspirant de son ami, elle pouffa un peu de rire. Voir Ja dans la boue, prêt à en découdre avec ce qui les attendait, était franchement amusant. Elle s'approcha un peu de lui, tandis que les conversations avaient repris, tout ceci en esquivant toutes les personnes sur son chemin pour éviter de se faire remarquer. « tu ne manques pas de motivation, c'est certain ! » Elle ne parla pas trop fort, juste assez pour que Ja l'entende lorsqu'elle arriva près de lui. « avoues seulement que tu ne sais pas ce qui nous attend. » Elle se moquait un peu de lui, mais son affection pour lui, sans ambiguïté, sans bizarrerie, pouvait se lire dans son regard, lorsqu'elle avait les yeux posés dans ceux de son vis-à-vis. En fait, elle non plus n'avait aucune idée de ce qu'elle devait faire, où se placer et qui aller voir, alors en attendant plus d'explications, autant ne pas rester dans un coin.
Quand Manson descend du car, il a l’âme d’un guerrier. Il se voit aisément laisser pousser ses cheveux et sa barbe tel un viking qui répondrait un doux nom de Vicky à l’âme aussi pure qu’un vichy. Il pose les pieds à terre sans savoir ce qui l’attend, d’ailleurs il ne s’attendait pas à marcher directement dans une flaque de boue immense qui à giclée jusqu’à ses chevilles pour tout vous dire. Mais ce n’est pas ça qui va l’arrêter, qu’est ce qui peut l’arrêter de toute façon ? Rien à part peut-être un coma, la mort ou une gastro entérite à la limite mais là encore, c’est une autre histoire. Alors il suit le groupe docilement jusqu’au commencement d’une forêt semblant ne connaître aucune fin. Réparti en groupes, il se trouve aux côtés des Melted de type bleu, d’espèce débutant paraît-il. Son clan, le seul, l’unique ! Face aux trois présidents dont Han Jai demandé à la lune qui prend la parole, il cherche le regard de Bo Ra pour savoir ce à quoi il doit se préparer. Chercher un collier d’immunité, l’épreuve des poteaux ? Mais qui sera éliminé pendant le conseil ? Ah je me suis trompée d’émission pardon excusez-moi. Il réajuste son magnifique bandeau vert brodé de bronze sur son front, prêt à kicker des culs et se battre contre un ours dans l’attente des instructions de sa présidente.
et surtout, on ne montre à personne qu'on est mort de l'intérieur jiahn ; on sourit!
Parfois, il se demandait pourquoi est-ce qu'il s'était promis de faire un effort cette année sur le plan sociabilité. Parfois, il se demandait même ce qu'il avait fait à toute entité supérieure qui puisse exister pour être doté d'une intelligence aussi réduite par moments. Mais bien évidemment, il n'avait aucune réponse, et surtout, aucun signalement du genre « attention Jiahn, là, t'es en train de merder » avec de grosses lumières rouges. Du coup, c'était sans doute à cause de tous ces petits trucs qu'il s'était retrouvé dans un bus de l'université, à fixer le paysage défiler d'un air mort, digne des plus grands dramas romantiques. Le seul point positif dans tout ça, c'est qu'étant un petit paysan de base, il avait tout l'attirail pour ne pas mourir bêtement dans de la boue : des bonnes boots bien chaudes et littéralement faites pour être dégueulassées, des polaires, un couteau suisse, quelques petits outils qu'il pourrait sans doute utiliser sur place si l'occasion se présentait... Sans oublier le magnifique chapeau que sa mère avait obstinément voulu qu'il prenne avec lui pour protéger sa « petite tête toute mignonne de la pluie ». Gênant. Mais maintenant qu'il l'avait, la flemme l'avait pris, et il n'avait pas spécialement voulu se le trimbaler dans les mains partout où il irait, alors bon. Il faisait avec. Enfin arrivés à destination, c'est une ribambelle de jeunes gens qui descendent du bus ; d'un côté les gens heureux d'être avec leurs amis et de pouvoir s'amuser avant les examens, et de l'autre, les gens qui râlaient parce que la boue, ça tâche. Jiahn, lui... Il était clairement mort. Il ne râlait pas parce que la boue ne l'effrayait pas spécialement, mais il n'était pas forcément heureux de s'imaginer devoir nettoyer ses pompes pendant mille ans une fois rentré non plus. Maintenant qu'il était ici, il s'était dit qu'il se contenterait de faire ce qu'on lui disait de faire, avec plus ou moins le sourire, et de peut-être passer un bon moment. Le seul hic, c'est qu'il n'avait repéré personne d'assez forever alone et pas trop imposant pour pouvoir tenter de faire ami-ami. Du coup, il se retrouvait un peu con à être spectateur de sa propre vie, regarder et écouter de loin ce que le président de sa société avait à dire, écouter de loin les autres étudiants râler ou se délecter de pouvoir « foutre la misère à machin et la voir se vautrer dans l'herbe mouillée », se demandant tout de même ce qu'il allait bien se passer en ces lieux. Il en profita d'ailleurs pour prier quiconque l'entende de ne pas se donner en spectacle une seule fois, par pitié.
Ce n'est qu'après avoir entendu la proposition de monter les tentes qu'il se motiva à s'approcher un peu et lever la main, aussi discrètement soit-il, un sourire -ou plutôt une grimace, mais il faisait des efforts- accroché aux lèvres. Il n'espérait pas vraiment être remarqué, mais il préférait quand même être occupé à faire quelque chose et participer plutôt que de se tourner les pousses et risquer toute interaction barbante. Il espérait simplement que s'il se retrouvait à monter des tentes, ce n'était pas justement choisir une situation embarrassante pour lui. Ah, c'que c'était dur de vivre en communauté parfois...
Peu à peu, les groupes s'ordonnent et entreprennent de monter leurs tentes. Soudain, un des organisateurs poussent un cri de rassemblement. C'est la règle, tous les bleus s'arrêtent de travailler et se rassemblent autour des poils. Silence sur la forêt, chacun attendant la suite, plus ou moins transis par le froid automnal. Un des garçons du comité d'organisation prend finalement la parole après cinq minutes d'attente inconfortable. « On a besoin de quelques volontaires pour traverser les bois et trouver la station service la plus proche. On a besoin d'allumette et de trente kilos de patates douces à faire rôtir. Ceux qui veulent y aller peuvent se mettre en route dès maintenant. »
Note : Ceux qui veulent partir peuvent y aller sans limitation. Attention cependant, la station services et à 4km à travers la forêt, le long d'une route peu fréquentée. Vous ne pourrez compter que sur vous même. La forêt est boueuse, ventée et peuplée de sangliers mutant enragés . Enfin, n'oubliez pas que vous aurez 30kg de patates douces à porter au retour ! ça ne sera pas une balade santé les gars.
Note 2 : Ceux qui ne partent pas peuvent continuer de monter leurs tentes.
Note 3 : N'hésitez pas à vous servir du dé ACTION BABY si vous voulez mettre du piment dans vos actions ! :ilu:
Un bruit de succions affreux accueille ses baskets déjà ruinés par les années. Le visage de Bora se déforme en une grimace dégoutée. Y a rien à faire, la campagne, la terre, l’odeur vague de lisier trempé, ça passe pas. S’imaginer faire du camping là-dedans la révulse, et la petite brune n’a qu’une envie, faire volte-face, fendre la foule en deux et retourner dans ce bus pour rentrer chez elle. Retrouver son lit. C’est une citadine, une vraie, la caricature de la Séoulite. Celle qui n’a jamais été plus loin qu’Ulsan, et certes, elle y a fait du camping mais... Il faisait sec, beau, et elle avait un matelas humain confortable. On est loin du cadre idyllique de ses dernières vacances. Luttant contre une envie pressante de tous les planter là, elle suit pourtant docilement Ja pour sortir du flot d’étudiant, avant de s’éloigner un peu de lui pour délimiter un périmètre. Vainement, elle essaye de se raisonner. Ça va être cool, non ? Boueux mais sympa ? Puis elle fait partie du comité d’organisation, en tant que présidente et membre du conseil étudiant… alors faut bien qu’elle se sacrifie un peu. De mauvaise grâce, elle accepte la liste de nom que lui tend l’un de ses camarades, et entonne mollement, tel un psaume, l’appel de ses camarades.
Sa société comptée et énumérée, les Melted se dispersèrent pour s’associer en trio. Monter une tente ? L’idée lui semble absolument ridicule. Lors de sa seule expérience de camping, ils n’avaient eu qu’à balancer le sac pour voir la fameuse maison de toile se déplier. Evidemment, lorsqu’il avait fallu la ranger, elle avait battu en retraite. Découragée à la vue des sacs de piquets et de tentures imperméable, Bora frisonne. La voix de Ja résonne déjà dans les bois. Faut toujours qu’il se fasse remarquer. Elle le repère sans peine au milieu de la foule affairée. « L’écoutez pas, c’est un piège ! il a deux mains gauches, il ronfle, et il est tellement bavard qu’il parle même en dormant. » Elle crie suffisamment fort pour interpeler l’assemblée, et adresse un sourire railleur à son meilleur ami. Rapidement, le rouge lui monte aux joues devant les regards dubitatifs lancés par certains étudiants. La brune fixe son regard sur le bout de ses chaussures souillées. « Enfin j’dis ça mais j’en sais rien, c’est pas comme si j’avais déjà dormi avec lui hein. » Elle échange un regard avec Selica avant de baisser les yeux, embarrassée.
Boudeuse elle s’éloigne sans trop savoir avec qui s’installer. Pataugeant dans la boue, elle croise le regard de Manson, qui semble attendre une indication de sa part. « Me regarde pas comme ça, j’ai jamais monté de tente de ma vie, je déteste le camping, et askip je suis censée me faire respecter par les bleus. C’est pas gagné. » Un sourire espiègle se dessine sur les lèvres de la jeune fille, et elle joint ses paroles d’un clin d’œil. Ils sont pas les seuls paumés visiblement. A deux pas, Jiahn fixe leurs camarades également. « Jiahn-oppa tu prends racines ? » Ironise-t-elle, avant d’être interrompue par le crie de ralliement. Les piquets glissent de concert dans la boue quand les bleus se rassemblent devant les ainés. L’annonce de l’expédition laisse la jeune femme un peu hésitante. Doit-elle y aller ou rester ? L’idée de patauger dans l’humus avec des kilos de patates sur le dos ne l’enchante guère, mais si elle doit se joindre à la patrouille, elle s’y pliera.
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SHE'S IN THE RAIN. you wanna hurt yourself, i’ll stay with you. you wanna make yourself go through the pain. it’s better to be held than holding on. we're in the rain
Selica se sentait bien, ainsi dans la nature, elle avait l'impression d'être dans un espace qu'elle connaissait bien, et par dessus tout, elle aimait la forêt. C'était étrange ce sentiment de bien-être, malgré la boue, malgré les conditions météo pas forcément très gaies, mais ils étaient là pour s'amuser un minimum, alors avec la conviction qu'elle n'allait pas faire trop de bêtises, elle était montée dans ce foutu bus. Elle se retrouvait là, au milieu des gens, de la foule, de la plupart des étudiants qu'elle ne connaissait pas, bien que quelques visages familiers se démarquaient dans son champ de vision. Déjà les trois présidents des Société, ensuite Manson, et elle cherchait Elena du regard. Sa grande copine de la nature, spirituelle, qui lui faisait faire tout et n'importe quoi. Finalement, aux côtés de Ja, la jeune femme capta le regard de son amie et colocataire, Bora. Et en la sentant un peu gênée par les regards crédules et curieux voire malsains des autres, elle ne put s'empêcher de rire un peu. Solidaire avec les Melted, sa société, elle fit un petit signe de la main à Ja pour rejoindre en marchant avec prudence, ses deux amis, Bora et Manson qui n'étaient pas loin. « Bah alors Bora, tu en caches des choses ! » Elle fit une petite moue moqueuse avant de tapoter gentiment le bras du Melted masculin. Manson. « toi aussi, t'es là ? Prêt à te servir de tes muscles ? » L'idée de marcher pendant des kilomètres la rendaient joyeuses, cela lui permettrait de montrer ce qu'elle vaut en randonnée, et avec son sens de l'orientation, c'était impossible de se tromper. Elle avait une bonne mémoire, c'était un atout.
« Des équipes de trois, ils ont dit ? Mais ça a beaucoup d'importance ? » Elle réfléchissait aux premières paroles des organisateurs. Personne ne semblait trop quoi faire, alors elle aussi, était un peu paumée. « je dois avouer que je suis plutôt partante pour aller chercher à manger, allez Bora ! Viens ! » Elle essayait de communiquer toute son énergie à sa présidente, qui de toute évidence, semblait devant un dilemme. Monter des tentes ou se balader avec des kg de patates sur le dos pendant des km. Barf de toute façon, s'ils ne partaient pas maintenant, personne ne mangerait avant le lendemain matin.