(À LIRE + CORRIGER)À mon réveil, je ne suis plus celle d’hier ni celle de demain. Chaque jours qui défile sous mes pieds apporte en  moi un trait de caractère varié. Un apprentissage bien accueilli entre mes mains les serrant contre mon cœur battant. À mes yeux, je ne vis pas dans le bon univers. Je suis celle se cachant derrière une fenêtre en observant la vie la regrettant. Je rêve à chaque instant de me réveiller auprès d’un univers ancien ou le respect et l’âme reste intacte. Cependant, lorsque j’ouvre les yeux, je distingue avec regrets que l’image de mes fantasmes nocturne tombe en morceaux telle une vitre brisée. Je les tasses du bout de mes pieds et laisse la chair ma peau se faire pénétrer par l’image cupide de l’image mensongère présenter à nous pauvres humains. Je suis peut-être une femme un peu trop réfléchie, mais je suis, qui je suis. Peu importe les jugements des autres. Bien que je marche dessus une route de bris de verre, il y a une d’entre elles qui me sera bénéfique. Elle me caressera et ne poignarderas pas. Après tout ! Je suis une simple femme ayant grandi dans l’amour et l’immoralité d’un monde avare. Cependant, ce monde est le mien ! Cruelle et véridique !

Je suis déjà questionnée sur la représentation de l’amour et de l’amitié dans ma vie. J’aurais pu claquer à plusieurs reprises ma langue centre mon clapet, mais au lieu de cela, je ne fis rien. Je restais, là me regardant dans un miroir reflétant qui je suis vraiment. Une demoiselle sans attachement du moins qui le pense ! J’aimerais pouvoir tendre la main et ne cesse de percevoir une fumée noire me serrant et me taillant le bras de ses griffes. Je ne suis peut-être pas la meilleure d’entre tous. Je suis trop franche, trop directe, trop brutale verbalement ! Je suis celle qui ne désire rien cacher et ne souhaite en aucun moment me laisser couvrir de négativité. Je suis celle qui brise le lien de cette fumée en créant un néant, un trou noir entre nous. À mes yeux, l’amitié est certainement précieuse, mais il y a tout de même des règles à suivre et ne pas dépasser. On m’a souvent dit que j’étais hypocrite ou malicieuse ! Mais, non ! Je suis celle qui recevra le coup de poignard pour eux, mais qui pourrait aussi bien les prendre comme boucliers. Toutefois, je suis celle gardant leurs boites de pandore au creux de mon cœur la protégeant ne laissant personne connaitre leurs pires secrets. Je deviens la protectrice, la mère des dragons ordonnant à ses enfants d’éliminer ceux leur octroyant du mal. Je suis certainement trop protectrice envers eux, mais contrairement à une mère…mes préférés deviennent ceux partageant ma vie, un dimant sur une bague qui ne tomberas aucunement et qui ne pourrait être remplacé.

Il y a toutefois ce petit caprice en moi. Cette peur continuelle de voir une lame traverser ma poitrine pour pénétrer au centre de mon cœur le laissant blesser et criant de douleur. Je crains de ne plus vouloir délaisser ses lèvres caressant les miennes, les mains baladeuses qui me parcourons et découvrirais mes lieux bien cacher pour savourer avec moi le délice d’Adam et d’Ève. Je ne crois ni au conte de fées et la romance éternelle, mais celle d’un passage annuel…oui ! Je désire voir ma routine devenir ennuyeuse comme les vieux couples qu’on perçoit marcher me tenant les mains dans les rues. Les regarder vieillir ensemble. Je ne suis pas celle qui souhaite dire amour avec un a majuscule, mais je suis celle qui croit que ce sentiment peu évoluer et s’étirer. Il y a cependant ce sentiment d’incompréhension qui monte en moi lorsque le mot amour vient entre mes lèvres. Je deviens cette femme surnommée reine des neiges. Mon corps se fige et la simple phrase de trois mots ne désire franchir ma bouche. Un ‘’je t’aime’’ devient aussi périlleux qu’un chantier meurtrier. Je me cache derrière un mensonge et laissent sortir des mots contradictoires frôler mes lèvres. Je me laisse ainsi dans une tristesse naissante et regarde celle qui m’a charmée partir au loin. Telle une vipère au régime.

Je suis bien la fille de mon père ! Cet homme aux mains d’or, mais aux crocs aussi blessants que cette d’un grand requin blanc. Entre celle que suis et celle à devenir, je ne souhaite qu’une chose pouvoir évoluer en délaissant celle que j’étais autrefois pour devenir celle d’aujourd’hui. Une immigrante à devenir et une étudiante.

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