Être un fils né en Chine, c’est généralement une bonne chose. Sauf quand on est un enfant illégitime... Et c’est ce qu’est Xiao Ming. Est-ce que ça l’a réellement affecté ? Il serait tenté de dire que non. Parce que sa mère, malgré ses quinze maigres années lorsqu’elle a hérité de ce petit bout, a toujours su comment le protéger des mauvaises langues, sacrifiant probablement beaucoup au passage. Mais un enfant pourrait-il vraiment un jour comprendre tout ce que sa mère a sacrifié pour lui alors qu’il ne comprenait même pas encore le monde qui l’entourait ? Une chose de sûre : Xiao Ming sait d’où il vient. On ne le lui a pas caché. Et à cause des jugements de la famille maternelle, ce fut toujours rien que sa mère et lui contre le monde entier. Ça lui va bien comme ça, à Xiao Ming. Il aime bien que ça ne soit qu’eux deux, dans leur joli petit appartement, dans leur confortable petite vie...

Pourtant, au moment de quitter la Chine à cause d’une mutation de maman, ça a été le drame. Dans le tout début de son adolescence et pas complètement sorti de l’enfance non plus, Xiao Ming a fait une connerie : il est parti chez ce père qu’il ne connaissait ni d’Ève, ni d’Adam, certain qu’il pourrait rester en Chine de cette façon. Même si son plan abacadabrant avait fonctionné, le jeune homme n’avait pas mesuré à quel point il s’ennuierait de sa mère. Mais là ne fut pas le problème puisque ses espoirs sont morts dans l’oeuf. Il ne dépassa jamais le seuil de la porte du riche appartement de l’homme l’ayant engendré. C’est sa « belle-mère » qui répondit à la porte, un air dédaigneux sur le visage. Visiblement, il ne lui avait jamais dit qu’elle avait un fils. Il entendait déjà gueulé quand elle lui a fermé la porte au nez. Puis, elle s’est rouverte sur un homme encore jeune, beau, grand... En fait, Xiao Ming était une réplique de cet homme-là. Pas de doute possible sur sa paternité. Il comprenait pourquoi la femme n’avait pas cru à un canulard...

L’homme avait l’air confus. Puis, il s’est un peu durcit, lui a dit qu’il ne devait plus revenir, que leurs vies n’étaient pas compatibles, ce genre de choses. Même s’il n’en parle plus, c’est un épisode de sa vie qui a marqué le jeune homme et auquel il continue souvent de penser. Il a beaucoup de mal à vivre le rejet. Aucune violence n’est plus marquante pour lui que lorsqu’on l’ignore volontairement. C’est peut-être la raison pour laquelle il fait beaucoup de bruit et déteste être seul. À présent, Xiao Ming s’est fait à la Corée du Sud. Peut-être même qu’il l’aime, cette bizarre de Corée qui l’a accueillie à bras grands ouverts là où il pensait être rejeté. Il s’est fait des amis, connaît la ville comme le fond de sa poche et finalement, il serait vraiment déçu si du jour au lendemain, sa mère était renvoyée en Chine pour son boulot. Le gamin essaie juste de trouver sa place dans ce monde et pour le moment, la meilleure place semble être en Chine.

Il espère vraiment pouvoir intégrer SNU, en profil sport. C’est la meilleure façon pour lui d’atteindre le plus vite possible son but de devenir basketteur. Vous allez peut-être le voir traîner du côté de l’université parfois, ne serait-ce que parce qu’à cet âge, c’est drôlement rêveur, un gamin ! Mais sa dyslexie est un démon qu’il doit dompter... et parfois, l’envie d’aller dribbler dans les rues est plus forte que celle d’étudier !

1. Xiao Ming est daltonien. Il distingue très peu les couleurs et elles n’ont pas beaucoup d’éclat pour lui. Il en confond plusieurs, notamment les teintes de rouge. Ça explique ses vêtements parfois dépareillés, même si en général sa mère l’aide à acheter des fringues aux couleurs qui se marient toutes bien ensemble et qu’elle lui évite une catastrophe si c’est sur le point d’arriver quand même !

2. Il est le capitaine de son équipe de basketball et même s’il s’adonne à d’autres sports, notamment la boxe et le skateboard, il n’y a que le basket qui le fait vraiment vibrer ! Il adorerait en faire son métier plus tard même s’il y a très peu d’élus qui y arrivent.

3. Il fait 1m86 et juge que sa grande taille est un avantage non négligeable !

4. Il déteste la lecture au plus haut point. Il faut dire que Xiao Ming souffre d’une forme de dyslexie légère. Et si elle est légère, elle est néanmoins aggravée par le changement d’écriture lorsqu’il est passé du chinois au coréen. Il lit des manga et peut les apprécier, mais pas ceux qui ont des scénarios très élaborés. N’essayez pas de lui faire lire Death Note, trop long et compliqué ! Son manga préféré en est un plus très jeune, I’ll. Ça parle de… oui bien sûr, de lycéens qui jouent au basket !

5. C’est un des rares adolescents avec lequel il est inutile de se battre pour lui  faire bouffer ses légumes. Bon, en vrai, c’est un peu injuste de s’en vanter : Xiao Ming est un estomac sur pattes, un vrai gouffre ! Il va bouffer tout ce que vous mettez dans son assiette, complimenter et en redemander. Il n’a pas vraiment de papilles gustatives non plus… Tant que c’est de la nourriture, c’est bon pour lui !

6. Il écoute du rock. Beaucoup de rock ! Un peu de rap aussi mais beaucoup moins. Par contre ne lui parlez pas de kpop. Ça lui donne envie de gerber. Enfin, c’est ce qu’il dit. En vérité, ça s’écoute, mais comme tous les adolescents, Xiao Ming a une image à préserver et il est un peu intense dans le choix des adjectifs !

7. Il a un petit faible pour les intellos. C’est bizarre, vu son caractère, peut-être ? Il y a bien ce garçon qui fait du rpg sur forum au lycée… Enfin, c’est pas bien de parler de ces choses…

Coucou Avec une amie, on avait envie de jouer une maman et son bébé... je vous laisse deviner lequel des deux je suis J'espère que malgré son jeune âge, Xiao Ming se trouvera des liens chouettes éè Sinon je suis Canadienne, donc en décalage horaire. J'ai 27 ans et je suis étudiante, future documentaliste. Je pense que c'est tout pour le moment