Huan est née à Shanghai, en Chine. Elle est la fille d’un agent de l’urbanisme pour la ville et d’une assistante maternelle. Issue de la classe moyenne, son destin n’était pas sensé dévier de celui de toutes les petites filles nées à la même époque qu’elle. Pourtant, dans ce parcours, Huan a mit un pied en dehors de la ligne… Et au creux de ses paumes, la ligne du destin a changé du tout au tout…

Enfant positive et joyeuse, elle a toujours été l’élément d’amour qui unissait ses parents alors que l’amour semblait avoir plus ou moins prit la clef des champs dans leur couple. Elle était leur espoir de réunification en quelque sorte et au départ ce fut vraiment le cas. Pour les Zi, le fait que l’enfant unique qu’ils puissent avoir soit une petite fille n’était pas un problème et ils l’élevèrent avec beaucoup de fierté, faisant d’elle une adolescente un peu rêveuse, sans doute un peu trop gâtée… Et trop innocente de choses qui auraient pourtant été importante pour son développement.

Toutefois il est inutile de leur jeter la pierre. Les parents de Huan ne l’ont pas poussé à avoir un petit copain à un âge où en Chine on trouve souvent qu’il est « trop tôt ». Mais à l’adolescence l’amour ça ne se contrôle pas et Huan tombe amoureux de Qiu Li Wei. Il est le fils d’une lignée possédant un certain héritage. Pas tout un empire… Mais néanmoins une fortune personnelle qui permettra sûrement aux générations futures de se mettre à l’abri. Lui aussi est amoureux d’elle, ils se font des plans sur la comète et dans ses plans Li Wei repousse sans y regarder à deux fois le mariage que ses parents ont déjà prévu pour lui. Il n’y a que Huan pour lui… Et il n’y a que Li Wei pour elle…

C’est donc normal pour elle de lui donner ce qu’elle a de plus précieux à l’époque. Il est doux, ses caresses sont sincères et Huan perd sa virginité dans la chambre du jeune homme, en l’absence de ses parents. Elle en garde un souvenir à la fois douloureux et magique, preuve que cette première fois fut au moins dans de bonnes conditions pour elle. Hélas leur manque de jugeote à l’époque les pousse à ne pas oser demander des préservatifs… Et quant on dit « il suffit d’une fois » on a raison, la preuve…

C’est assez rapide pour Huan de réaliser que « quelque chose » ne va pas. L’arrêt de ses règles, ses seins légèrement douloureux, quelques nausées précoces… Pourtant elle ne pense pas à quelque chose comme « la grossesse » et c’est à force de se plaindre de n’être pas bien à ses parents que ces derniers lui font consulter un médecin. Après un premier diagnostique et des tests simples les résultats sont sans appels : avec ses quinze ans à peine, Huan est enceinte.

Aujourd’hui les règles sur l’avortement et sur l’enfant unique ont été assouplie à cause d’une Chine vieillissante. Mais à l’époque la loi interdisait encore l’un et tolérait à peine l’autre. C’est donc un parcours laborieux pour la famille Zi qui cherche à obtenir la permission de faire procéder à un avortement sur Huan, que le simple mot « avortement » terrifie comme si on voulait finalement lui arracher les entrailles.

La jeune fille est brimée… Par ses parents, par les médecins et ceux qui sont mit dans la confidence. Elle ne trouve du secours qu’au près de son petit ami, Li Wei. Encore dans sa bulle il lui promet de prendre ses responsabilités et elle… Elle le crois. Pourquoi ferait-elle autrement de toute façon ?

En effet, lors de la naissance de Xiao Ming, Li Wei la rejoint et signe même l’acte de naissance du petit garçon, lui promettant même le mariage dès qu’il en aura « parlé avec ses parents ». C’est sûrement là que tout a dérapé, à bien y réfléchir…

Le fait est qu’en apprenant ce qui se tramait dans leur dos, la famille Qiu a excessivement mal réagit. Habitués à être la main de fer dominant tout ils forcent leur fils à se rétracter. Impossible au niveau de sa paternité évidemment… Mais possible pour ce qui était de ses promesses. Il ne peut pas se permettre d’être renié, pas se permettre de ne pas épouser cette fille de bonne famille qu’on a prévu pour lui, pas se permettre de laisser passer son héritage de l’entreprise familiale. Alors après une dernière visite à Huan à l’hôpital, il l’abandonne avec un contrat qu’il lui assure « équitable ».

C’est à dire qu’en échange de son silence et de son éloignement, Huan recevra chaque mois une pension alimentaire de ses « beaux-parents » jusqu’à ce que son fils cesse ses études. En gros soit elle insiste et repart avec rien… Soit elle accepte et devra faire avec l’idée que la honte tombera sur elle et sur sa famille, fille sans mari.

Afin de mettre sa progéniture à l’abri et n’ayant aucune idée de comment elle va pouvoir s’en sortir, Huan accepte le deal. Elle rentre chez elle, apprenant laborieusement le métier à plein temps d’être mère. Aidé de sa propre mère elle poursuit ses études comme elle le peut, jugée par le corps professoral mais aussi par ses camarades de classe et la réputation qu’ils lui font.

Après deux années épouvantable dans cette ambiance, Huan qui a fait preuve de plus de combativité là que depuis le début de sa vie décroche finalement son diplôme. Elle espère que la vie va prendre un nouveau tournant pour elle. Hélas au sein de son foyer les choses sont allées en se dégradant, l’obligeant à vivre avec le regard chargé de reproche de ses parents sur elle… Et de rancune sur son bébé. Quand elle les entend lui dire qu’elle devrait songer à l’adoption pour de bon et déménager là où on ne saura rien de son passé, Huan déménage effectivement et pour de bon. Mais pas seule. Jamais seule. Elle emmène cette toute petite chose qu’est Xiao Ming avec elle… Et décrète avec force qu’elle n’abandonnera jamais.

Huan déménage ainsi en périphérie de Shanghai. Malgré la proximité avec Li Wei et avec ses parents elle n’en reverra aucun jusqu’à aujourd’hui. Prenant d’abord des petits boulots qui ne lui permettraient pas de vivre avec son fils sans la pension alimentaire, Huan apprend très rapidement comment tenir un budget et prévoir celui du mois à venir. De la jeune fille qui avait encore besoin de l’aide et de l’amour de ses parents elle devient une femme forte et combative qui se contente parfaitement de l’amour que lui rend son bébé.

Finissant par se trouver un petit post administratif en ambassade, Huan commence enfin à se stabiliser. S’en suive des années de plus en plus prospère où elle commence enfin à souffler, supposant que le plus dur est désormais derrière elle.

Lorsqu’un projet de mutation sur candidature libre apparaît à l’ambassade elle se propose, convaincue que ça ne pourra jamais marché. Elle n’a pas forcément le niveau scolaire… Mais elle parle couramment le coréen qu’elle a apprit pendant ses années de travail à l’ambassade. Et suite à divers entretiens et à la défection de candidats plus expérimentés, la Corée lui ouvre ses portes !

Huan déménage donc avec le jeune adolescent qu’est devenu Xiao Ming, lui promettant « une nouvelle vie », l’aidant à se familiariser avec la langue, lui payant des cours particulier grâce à des avances sur sa paie d’expatriée.

C’est vrai que travailler pour la Chine dans un autre pays ça paie bien. Mais elle ne roule pas sur l’or non plus et le budget est chaque mois millimétré, leur permettant néanmoins quelques plaisirs ! Ils habitent désormais un très joli petit appartement en centre-ville et la pension qui les faisait vivre jusque là leur sert surtout à payer les frais de scolarité d’une bonne école privée pour Xiao Ming. Il aura tout ce qu’elle n’a pas pu avoir, Huan s’en ai fait la promesse…  

Huan est devenue mère a l’âge de 15 ans. Évidemment c’est un accident et elle ne raconte pas n’importe quoi à son fils en mode « mais je suis trop heureuse d’avoir eu cet accident ». Elle veut que Xiao Ming soit prudent de son côté et ne lui cache donc pas que ça a été très difficile pour elle. Évidemment elle édulcore néanmoins… Mais Xiao Ming n’est pas un idiot. Et ça n’enlève rien à la sincérité de la tendresse et de l’amour qu’elle lui voue.

Huan possède un bracelet mala en perles de jade. C’est son bijou le plus précieux. L’une des perles est ébréchée. Il lui arrive de réciter quelques mantras en faisant rouler le bracelet entre ses doigts le soir près de la fenêtre, en regardant pensivement dehors.

C’est une femme extrêmement coquette ! Les petits plaisirs qu’elle se fait passent généralement dans un peu de maquillage et elle à l’œil pour dénicher les bonnes affaires dans les friperies niveau vêtements ! Elle aime paraître à son avantage et rougit encore facilement quand on la prend pour la sœur de Xiao Ming !

Avec son mètre soixante-huit elle a mit au monde un bébé qui fait aujourd’hui pas loin d’un mètre quatre-vingt-dix et quand elle y pense, ça lui donne le tournis !

Elle souffre d’un syndrome de ménière qui l’affecte par crises plus ou moins rapprochées dans l’année. En général elle essaie de faire avec et quand ce n’est pas possible, Huan passe généralement plusieurs jours au lit sans pouvoir se lever ni manger. Heureusement les grosses crises de ce genre sont rares. Peut être de l’ordre de une ou deux par an.

Aujourd’hui Huan travail pour l’ambassade chinoise et s’occupe de faire visiter ou d’occuper les personnalités du pays de passage en Corée. Elle doit ce travail a un concours de circonstances et s’y accroche fort ! Il lui permet d’être libre très souvent… mais lorsqu’elle est prise, elle laisse toujours une longue liste de recommandations à Xiao Ming accroché sur le frigo !

Hello ! =)

Je me suis déjà inscrite il y a un moment sans avoir vraimetn eu le temps de jouer *PAN*

Le personnage sera un peu mieux ficelé pour que ça passe tout seul ! C'est moi la maman de Xiao Ming par ailleurs ! Je sais que nous n'avons pas le même nom de famille mais que voulez-vous, papa lui a laissé ça comme souvenir au moins haha ! Et puis maman l'a eu très jeune, c'était une mère ado !

Voilà voilà, sinon je suis régulièrement présente, je rp environs une fois par semaine et je ne vais jamais dans le flood (ou de manière très exceptionnelle !).

Merci !