‘'Je crois que lorsque nous naissons, l'avenir n'est pas prédéfini. Comme il est si bien cité par de nombreuses théories. Bien que certains en soient persuadés de ce mythe. Au contraire, je crois que nous ne choisissons aucunement nos parents. Ni même qu'un dieu de pacotille nous a prédit la route que nous devons suivre. À mes yeux, la route du destin peu toujours est déviée sans préavis. Il est plus fascinant de franchir la porte de l'inconnu que de poursuivre une route bien spécifique. Ce jeu est plus séduisant même attrayant que n'importe quels autres.''

Je me souviens encore de son doux visage, de son sourire chaleureux et de son parfum aigre. Il avait été pour moi, un exemple. Avant qu'il disparaisse sans nouvelle. Il avait été un père et une âme soeur. Un homme idéal ! Mais rien n'est la faute de ma mère. Mon père nous a délaissés alors que je franchissais le capte des douze ans. Ce fut un choc pour tous, car ma mère était avec lui depuis ses seize ans. Il avait décidé de fonder une famille, de se marier auprès d'elle, de donner naissance à mes trois frères aînés avant de fuir avec cette femme accro au bistouri. N'est-ce pas un cliché ? Oui ! Mais, cela ne semblait pas le choquer. Il devait dire que la richesse de ma mère ne nuirait pas à son statut de mère célibataire. Il avait bien raison, car l'homme gestionnaire d'une chaine agroalimentaire dû débourser une somme exagérée à ses enfants. Ce qui eux comme effet de renchérir la richesse de la famille Nguyen. Ce contre coup fait bien des heureux y compris ma personne. Je trouvais l'homme que j'avais aimé du plus profond de mon coeur répugnant, monstrueux. Lui qui avait mis la haine dans la famille de mère. Étant d’une autre nationalité différente. Mais, grâce à lui, je trouvais plus que honteux de porter son nom de famille. Il affichait ainsi une alliance envers un homme que je ne souhaitais plus être comparé ni lié. Cependant, tout était trop tard hélasse. Cette femme au grand coeur lui avait tout donné même la plus belle qualité sur terre, l'amour.

Il semblait toutefois avoir oublié ce simple principe, ce petit mot qui ne signifie pas grand-chose aux yeux de certains, mais qui signifie le règne de la vie des habitants de cette terre. Ce n'est qu'avec joie et bonheur que je fus hélasse heureuse de pouvoir me défaire de lui lorsque ma très chère mère se remaria trois ans plus tard auprès d'un homme d'affaires. Il nous approuva dans sa famille, lui qui n'avait aucun enfant ni même simple ex-femme. Il avait privilège sa carrière avant toutes choses. N'est-ce pas merveilleux ? Il avait trouvé une nouvelle route, un nouvel emblème, un nouvel esprit. Il avait de nouveau une envie de chérir et d'aimer grâce à cette femme. Comme quoi qu'un simple regard peu changé plus qu'une vie. Il avait beau être un pur inconnu, mais il avait su intégrer notre tribu sans aucune difficulté. La plus grande d'entre elles fut celle que je lui proposai à mes dix-huit ans.

Je me vois encore assise à la table rejetant le cadeau d'anniversaire qui m'avait offert. Je regardais par la fenêtre cette petite Porsche rouge qui m'attendait. La douce brise apporta avec elle quelques flocons qui la caressèrent. Je fus bien heureuse de la recevoir, mais la clé fut lancée sur la table. Je ne voulais ni de leurs argents, ni d'une voiture de luxe... ce que je voulais n'avait pas de prix. J'entrouvris mes lèvres et dis simplement « Je ne souhaite aucune voiture, aucune robe griffer ! Ce que je souhaite n'a pas de prix. Je souhaite délaisser ce nom rempli de malheur pour porter ton nom de famille et rien d'autre ! Il n'est aucunement mon père, mais ta personne le sera toujours plus ! Je veux que tu m'adoptes comme ta fille ! Oublions les jugements des autres !».

Je vois encore leurs visages sans émotion, leurs bouches ouvertes, le conjoint de ma mère qui versait doucement des larmes. Il venait de comprendre. Il ne cessait de dire qui ne pouvait pas que mon père serait mon père. « Je m'en fiche ! Je ne veux plus rien en faire ! Je veux être ta fille ! Et non ta fille par alliance ! J'ai les contrats d'adoption dans ma chambre ! Il ne manque que trois détails » les larmes parties de plus belles. Mon coeur serait. Le stress m’envahissait en accélérant ma respiration. Mon coeur allait m'abandonner. L'homme qui était propriétaire d'un magazine de mode, souriait et me dit d'une voix grave son acceptation. À cet instant, ma personne grimpa par-dessus la table de vitre pour lui sauter à la gorge. Il venait sans le savoir de m'offrir un cadeau sans prix. Je fus alors Song et fit disparaitre ce nom honteux.

Trois mois plus tard après que notre pays approuve le changement de nom j'écris une lettre à mon père sur Facebook. Lui annonçant mon choix et le pourquoi de la chose, je citais à la fin « sachez père que je vous ai aimés ! Vous étiez l'homme que je voulais voir franchir la porte de la demeure, mais votre trahison auprès de mère a détruit tout lien avec moi. Sachez que je ne serais plus votre fille ! J'écris cette dernière phrase en souhaitant que vous m'oubliiez et que vous ne prenez plus contacte avec ma personne. Remercier Anh Kiệt, votre autre fils, de m'avoir offert le lien de votre page. Merci ! Bonsoir. » Ce fut les dernières paroles que j'adressais à ce monstre. J'avais dix-huit ans et je pouvais mettre mon passer de coter !

Je pus donc finir ma scolarité tranquillement. Je pus dire adieu à ce lycée privé. J'expliquai à mes parents que je quittais la Corée pour me retrouver, mais lorsque je serais prête, je franchirais les portes de l'université. Je continuais à étudier à distance pour ne rien oublier...jusqu'à mes dix-neuf ans. Je ne sortais que très peu, mais mon voyage me permit de goûter mille et une saveurs. Je visitais L'Italie, Paris, Taiwan, l'Autriche, l'Allemagne, Nouvelle-Zélande.

Il y a deux ans lorsque je franchis les vingt et un ans, je reviens à Séoul, mais pour une bonne raison. J’allais franchir les portes de l’université après une longue pause de deux ans. Je voulais tenter le tout pour le tout. Certes, j'avais un dossier exemplaire : bonnes conduites, bonnes notes, élèves modèles, mais mon absence d'étude pour une pause allait peut-être créer des problèmes. C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit. Moi qui souhaitais rentrer en sexologie. Je composais une thèse expliquant l’influence de la sexualité sur les enfants de bas âge au travers de la musique Kpop.

Après avoir franchi les trente-cinq pages, je me suis senti soulagé. Une étape de moins. J'envoyais la thèse ainsi que les dossiers d'inscription plusieurs universités. Je participais à l'entretien de chaque université, mais chaque parole que je citais me nouait l'estomac. C'était l'étape finale pour mon avenir. Un avenir qui allait définir ma vie !

Au bout d'une semaine, chaque jour était plus intense une que l'autre. Je n'avais qu'une seule envie...de téléphoner l'université pour avoir ma réponse. Mais, j'ai compris qui fallait prendre son mal en patiente.

Je lis la lettre à ma mère et mon père adoptif en sautant et criant comme une gamine. Mon université de rêve venait de m'ouvrir ses portes. Mes larmes descendirent le bonheur était à ma porte ! Je pouvais réaliser mon rêve !

Un rêve que je réalise depuis maintenant deux ans. La vie d'étudiante n'est pas aussi amusante que je le croyais. Moi qui aime m'asseoir et étudier à chaque instant la tentation de sortir fêter dans les bars est présentée ! Je me laisse succomber que le vendredi et samedi soir, mais tout dépend de mes travaux après tout, je ne veux pas déshonorer mes parents qui payent mes études ! Et aller mon deuxième trimestre qui commence !

◊  Dès ses dix-huit, elle part pour se retrouver. Elle voyagera un peu partout enfin de repenser à ses études.
◊ Elle n’a jamais eux de relation amoureuse sérieuse.
◊ Elle ne parle aucunement à son père et refuse de s’avouer métisse. Elle ignore son coter vietnamien et parjure n’être que coréenne.
◊ Elle parle japonais, coréen, anglais et vietnamien même-ci elle dit le contraire.
◊ Le vietnamien et coréen est les deux langues de bases que Hoa Mi parle depuis sa naissance.
◊ Elle souhaite devenir sexologue depuis l’âge de seize ans. Malgré qu’elle était tentée par l’histoire.
◊ Elle aurait sa chaine YouTube sous le pseudo SoHa ou on l’aperçoit chanter et donner des conseils beautés.
◊ Elle aurait été anorexique pendant quatre ans.
◊ Sa mère est sa meilleure amie, mais sa pire ennemie.
◊ Depuis deux ans, elle travaille sous le nom d’Avalon  dans un bar d’hôtesse populaire.
◊ Elle aurait un tatouage sur la cheville en forme de renard.
◊ Elle ne peut pas vivre sans son téléphone. Si, elle l’oubli, elle tombe dans une crise de panique.
◊ Hoa Mi adore le mardi soir, s’assoir devant son ordinateur portable pour écouter un film d’horreur des plus macabre.
◊ Lors de son arrivée à l’université, elle est rentrée dans une voiture d’un autre élève.

Bonjour ! Je suis très mauvaise dans les présentations alors il ne faut pas juger !

Je faisais autrefois partie du forum, mais du à un drame qui a bouleversé ma famille, j'ai tout laisser derrière moi pour me retrouver et passer par-dessus cette dure épreuve. Je suis alors de retour parmi vous !

Bon ! Qui je suis ? Peu importe. Je suis une petite Québécoise voyageant sur le navire de Jack pour venir atterrir sur la terre. J’ai peut-être plus de quatre cents ans, ou juste vingt-trois.  Si je suis une fille ou un mec, je peux soulever mon chandail … mais il me restera toujours un morceau de vêtement sous ce morceau de tissu. Désolé ! Puis vous savez… à quatre cents ans on se lave les sous de bras seulement aux deux mois ! Bon je devrais dire qu’aujourd’hui… je le fais une fois par jour… ou pas ! Vous voulez vérifier ? Je ne vous laisserais pas mourir ! N’ayez crainte !