⊱ hundred miles c'est un forum réel asiatiquecity/universitaire basé à Séoul — une réponse par mois minimum — Avatars occidentaux bienvenus ! — Taille des avatars 200*320px — Une semaine pour finir sa présentation — Pas de prise de tête, rien que du love. That's all folks ٩(^ᴗ^)۶
✩ À la manière du repas entre la belle Alice et le Chapelier Fou, vous prendrez, non pas le thé, mais le déjeuner en pleine forêt. La météo annonce ensoleillé mais sortez tout de même couverts, la fraîcheur de Février persiste... Faites nous rêver dans votre monde aux milles Merveilles
Han Ja
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(#) Sujet: Re: LEE MIMI ♡ HAN JA Sam 17 Mar - 18:42
réceptacle de cœur
Didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should have slept with one eye open at night. We found wonderland, you and I got lost in it, and we pretended it could last forever. We found wonderland, you and I got lost in it, and life was never worse but never better.
(♡) Trois cent rayons d'or et d'argent pour marbrer son visage, et un croissant lunaire pour rehausser ses lippes de framboise. Peter Pan lévite aux confins des bois, lève des regards brillants sur les ramures majestueuses des arbres. De ses paumes nappées de rondeurs-douceurs, il dérobe les cieux profonds, cieux puissants au fond de ses orbes, et il y a le cosmos-fraise bariolé qui coule par delà ses commissures. C'est un jour de garçon perdu, aujourd'hui, qu'il faut savourer comme il se doit. Un jour où la folie semble plus belle que jamais, plus réelle que la normalité.
Car Han Ja vit au jour le jour, petit homme éphémère tombé sur Terre. Il ne cesse de carillonner de mille couleurs, même lorsque le soleil décroit et qu'il faut s'en aller rêver. C'est que la nuit cueille les rires prismatiques du petit prince, et que les étoiles résonnent de plein de petits grelots, infimes tintements qui amusent l'astre du soir.
Alors, l'homme-enfant grimpe dans sa nacelle imaginaire, commence son odyssée sur les broderies impatientes d'une flopée de petits pas curieux. Il se demande jusqu'où ce chemin le mènera, immensément désireux de faire de nouvelles rencontres, d'où son engouement certain de s'être inscrit à une telle activité. Pas qu'il recherche l'élue de son cœur, non, mais le contact avec les autres l'a toujours appelé, fasciné. Les fragments de bonheur qu'il sème dans les éclats de voix le font se sentir en vie, et l'éloignent de toute forme d'austérité, qu'il associerait douloureusement aux temps fades et gris de l'âge adulte. Peut-être veut-il être un adulte, au fond. Ce n'est pas la volonté qui lui manque. Mais peut-être ne veut-il pas vivre tristement, sans le moindre rebondissement pour son cœur trop effréné. Paradoxe.
Et il continue de flotter dans les éthers cotonneux, charme silencieux sur faciès malicieux, manèges enchantés qui fleurissent dans ses yeux. Il se sent d'ores et déjà plus fiévreux une fois arrivé au point de rendez-vous, sa cage thoracique saccagée de toute part, comme si les colombes cherchaient à s'en extirper. C'est de la joie pure et salvatrice, l'émeraude de la forêt chassant l'anthracite monotone des rues. C'est des fantasmes très simples, et magiques, qu'il faut prendre au creux de sa main, doucement. Tout doucement, jusqu'à ce que s'en échappent des rires en cascade. Tendres frondaisons, pentes abruptes, de tons brun-roux, ambre et jade. C'est beau et paisible, juste assez pour que ça en devienne surprenant. Han Ja s'y fond en grand, s'y perd et, de là-haut, le ciel lui sourit avec quelques nuages, séduit par l'étonnement galvanisé de son rejeton.
La grande table qui se dresse devant ses prunelles lui inspire des relents de merveilles, et d'une démarche dansante, confiante, Ja s'y installe comme un éternel habitué. Tout au bout, seul au monde. Apprêté de son parfum de jasmin aux senteurs mystérieuses, avec sa chevelure essaimée de rubans rouges, son col qui donne sur un léger carré de peau, et ses yeux cernés de gerbes de fleurs, qu'on a moissonnées par brassées sur fond d'onirisme et de grandeurs espiègles.
Et maintenant, il ne manque plus qu'Alice. Il ne manque plus qu'Alice et sa blancheur florilège, Alice et ses regards en folie – Alice et ses arabesques multicolores, qui se déploient en effusion saisissante et que le Han n'attend plus que de voir, pincé par le pourpre d'une attente mutine. De toute façon, la tradition la veut toujours en retard, pas vrai ?
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Han Soo Yun a écrit:
J'savais qu'on allait la sortir et j'aurais du parier sur toi, le roi des vannes pourries.
PLAYLIST SINJA ♡ by caro sunshine:
cadeau de Caro-ange je suis en larmes:
cadeau de ma plus belle Coline:
Invité
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(#) Sujet: Re: LEE MIMI ♡ HAN JA Mar 27 Mar - 12:34
réceptacle de cœur
we're buying a stairway to heaven. As we wind on down the road, our shadows taller than our soul, we shine white light and want to show how everything still turns to gold.
(☾☾☾) L'invitation lui est parvenue avant que la fumée opaque des magic mushrooms ne voile l'identité de Mimi pour la faire Alice. Parcelle de rêve, parenthèse illusion. Son brouillard se pare des nuances vives d'un spectre de couleurs irréelles — c'est une touche de son monde utopique, onirique, qui s'invite dans le monde gris. Qui vient couturer de fils d'or la toile de détresse liée à cet univers, et entremêler curieusement les deux dimensions entre lesquelles sa conscience s'égare.
Elle mesure ses pas, compte sur ses doigts de poupée ; triangle de langue rose coincé entre ses incisives sous l'effet de la concentration, carton annoté d'indications tenu à bras le corps. Tourné dans un sens puis dans l'autre à mesure qu'elle avance, telle une boussole guettant le nord, un fil d'Ariane érigé en guide à travers un labyrinthe de verdure brunie par l'hiver et de cimes. C'est mi-logique mi-devinettes : parce qu'elle s'égare entre deux repères, Mimi. S'oublie, à redessiner du bout de ses doigts émerveillés par un peu tout, un peu rien, les arabesques des arbres noueux et les sillons instinctifs de chaque créature croisant son chemin. Et la voilà qui baptise, affectueuse et joueuse ; affuble de prénoms chaque élément ponctuant son parcours, s'adresse à la brise taquine qui tente de dérober ses rubans blancs. Perceptions faussées. Temps qui tantôt défile tantôt suspend son vol, vision en tunnel aux contours flous, résonance et échos infinis, le monde lui apparaît à travers un prisme intensément saturé et les tailles, les distances, les décors se tordent et se distordent. Elle croit presque percevoir un sourire sans chat entre les branches, mais n'en voit trace lorsqu'elle s'y penche. Tant pis.
Un rire lui échappe, enfantin et enjoué alors qu'elle tend les mains pour capturer un papillon qui lui semble, à tort, à sa portée. Il lui échappe en quelques battements d'ailes et comme elle l'envie, Mimi, de savoir si bien défier la gravité. Elle y arrive elle aussi, parfois— mais elle est Alice aujourd'hui, guettent la table du Chapelier. Et elle est en r'tard, en r'tard, à l'instar du lapin blanc qui n'est pas là pour la guider. Le chantonne tout bas pour ne pas cesser d'y songer, craignant quelque part d'oublier en cours de route l'objet de sa quête et de tout manquer.
Mais la voilà qui foule déjà le périmètre du point de rendez-vous, passée de l'autre côté du miroir sans s'y être attendue ; et qui freine, appréhension pulsant dans les veines. Prise de cours, intimidée soudain face à la grande table au bout de laquelle une silhouette se dessine, elle s'arrête tout à fait pour jauger le décor enchanteur. Le temps est très curieux en rêve, elle note, mains croisées dans le dos, pour justifier l'attente. J'en perds constamment le court.
Bouille intriguée qui s'incline de côté, alors qu'elle se décide à approcher, et s'arrête à proximité du siège qu'il occupe, pour tendre solennellement la main. Offre en toute logique : Si je suis ton Alice, c'est que tu es mon Chapelier, puis se penche, index sur les lèvres en ébauche de mystère. Mais j'ai un prénom secret, une autre identité. Beaucoup d'autres, en réalité, selon l'humeur de l'instant. Elle ne voudrait pas qu'il croie qu'elle a perdu la tête, toutefois— puisque ce n'est pas le cas (elle n'est même pas perchée ; valse seulement sur les nuages qu'elle voit en pensées). Et toi aussi sûrement ? Je te dirai la mienne si tu me révèles la tienne. Échange de bon procédé, mais une part d'elle est certaine qu'ils se sont déjà croisés, qu'ils se connaissent un peu sans se connaître tout à fait. Et elle tape des mains, déjà enchantée. C'est un éternel enfant lui aussi, on lui soufflait parfois dans les couloirs de l'université. Scintillant de malice et de quelque chose de magique, une perle immortelle dans un monde de grands.