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li hyuk

inventé // feat. do kyungsoo (do - exo)

nom & prénom

li. il y a la fermeté de son père, ses yeux froids, sa colère, son haleine amère. une tempête qui déferle sur la langue qui délie la syllabe interdite— un nom qu'il abandonne aisément. hyuk. douce chaleur de la main de sa mère, se perdant dans ses cheveux d'enfants, sa voix mielleuse qui susurre dans le creux de son oreille des mots se voulant rassurant.

âge

vingt-et-un an. misère de la jeunesse, les poumons endommagés par la fumée, les yeux noircis par la vérité. l'âge d'une humeur incertaine, d'une violence à comblée, d'un bonheur déchiré.

date & lieu de naissance

cri d'un gamin souffrant lorsque l'air dilate ses poumons le neuf janvier quatre-vingt-dix-sept, cheongui, corée du sud.

origines & nationalité

il y a les origines chinoises qui creusent son nom de famille, puis la nationalité coréenne qui est soulignée par son prénom. un mélange destructeur.

cursus

lettres modernes et classiques. les mots qui dérapent sur les formes voluptés des venus, les mots qui caressent les clavicules des mars. gamin des lettres et des mots.

métier

l'argent qui afflue par les poings sous les lumières froides d'un bar. métier de rue interdit mais dont l'adrénaline souffle des frissons sur sa peau. les combats de rue pour s'amuser, s'enivrer, se tourmenter.

situation financière

l'argent des parents qui s'invite de temps à autre dans son compte— il doit quand même gagner sa vie.

orientation

douces caresses, mains rêches, voix rauques, voix cristallines. bisexuel. il partage son intimité avec tous, faisant subir un doux châtiment dans ses murmures haletants.

rejoindre une société ?

alors oui.

menteur	extraverti
impulsif	beau parleur

les mensonges qui roulent de sa langue comme une seconde caresse de vérité. puis on le croit, lui, avec son style trop terre à terre. alors il en profite, il joue, il ment, il invente, il dessine des vies, des personnages, des vérités. menteur par pur plaisir, menteur pour se protéger, menteur pour garder une ombre de mystère sur sa vie délaissée. et il en charme des dames et des messieurs avec ses beaux mensonges, ses promesses idéales et idylliques. ô beau parleur qui offre des rêves sur un plateau en or, des paysages en diamants et un avenir scintillant d'argent. il y a la nature impulsive. les élans de violence, les vulgarités qui se noient dans l'atmosphère sortant de sa bouche tel du venin, les regards noirs qui font frémir, la présence qui s'impose. puis y'a cette maturité qui attire, qui respire l'aisance et la sécurité. alors on s'y réfugie, au creux de ses bras, on espère des merveilles, on attend tout de lui. mais il joue, il ne reste jamais parce qu'il vagabonde depuis son adolescence et que c'est une saloperie d'habitude dont il ne peut se détacher.

désastre déambulant sous le regard menaçant de la lune

possessif	mature
sécurisant	tricheur

-

truly madly deeply falling in darkness, screaming anger out of my lungs

-
keywords » nuit colbat ; poings ensanglantés, lèvre éraflée ; parfum cigarette et alcool dans sa tenue de la nuit ; crâne rasé ; voix rauque, amertume sur le bout de la langue ; odeur langoureuse, passion charnelle ; mots érotiques du bout de sa plume ; sourire joueur, tricherie qui pulse dans ses doigts ; recherche de la beauté superficielle d'une âme sublime.

anecdotes » il y a cette attirance pour l'imperfection. ces cicatrices qui l'hypnotise, ces douleurs qui rendent humaines. il y a cette passion pour les êtres aussi ébauchés. ℑ les bruits du tonnerre qui le torture. les sons qui raisonnent dans ses tympans, révulsent son esprit. il se sent si faible, si destructible. tellement à la merci de la nature. astraphobe. ℑ il y a eu les disputes de ses parents, la douceur de sa mère puis parfois celle de son père. il y a eu les ras-le-bols, les envies de disparaître, de s'enfuir. puis il y a eu la disparition, le départ. une larme de tristesse au sein d'une colère étouffante. et il est parti. seul. le contact s'est perdu puis ils se sont retrouvés avec un peu de réticence. et ça va mieux. peut-être. il ne sait pas- plus. il reste éloigné car ses parents restent ses pires cauchemars. ℑ l'envie de se faire de l'argent au départ, une simple pensée innocente. puis, le plaisir de l'adrénaline est arrivé et le cercle vicieux s'est refermé sur lui. il se bat pour de l'argent comme un animal de foire mais il aime cette vie, ce moment intensif où il joue sa vie, où il est sur le fil de la mort ou de la survie. c'est obsessionnel de ressentir cette émotion si forte. ℑ il ne compte plus ses soirées passées sur le tabouret d'un bar, le verre de whisky posé devant lui, intact, et la foule qui se mouve dans des danses sensuelles presque provocantes. ℑ il y a les mots qu'il met sur papier; souvenirs de ses ébats, des regards extasiés, des soupires répétés, des courbes en sueurs, du plaisir dans les veines. l'érotisme dans sa candeur, dans sa tenue la plus légère. ℑ il y a eu cette première soirée. un peu banale, un peu bancale. il était perdu, cherchait à s'perdre sans qu'on puisse le retrouver. puis il y a eu l'envie, irrésistible attirance d'un gamin de dix-sept ans, d'un gamin qui veut se prouver, qui se rebelle. alors il s'est allumé sa première clope. et puis une deuxième. et une troisième. terrible connerie. aujourd'hui dépendant de la mort. ℑ c'était un rêve de gamin d'avoir un compagnon, d'avoir la pièce de puzzle manquant à son tableau, à sa bienveillante solitude. alors, lorsqu'il l'a vu, dans ce refuge miteux, avec son histoire écrite sur un papier déchiré, il l'a adopté. jeff. le pilier même de sa confiance. un vieux chien, un vieux compagnon. ℑ il y a sur sa peau des nuages couleur ciel, des constellations violettes et des étoiles étincelants de jaune. il y a la douleur sur ses phalanges, les égratignures ensanglantées, les lèvres enflées, ses paupières difficilement fermée.

songs » do i wanna know » mistake » ton mec » that one » sex » just like you » utopia » my my my » madness » we are young » pompeii » feel again

surnom

mad dog, qu'on crie lorsqu'on parie sur sa victoire dans les nuits des plus noires.

signe astrologique

capricorne. élément de la terre. patience, persévérance, prudence, sens du devoir— affabulation.

signe chinois

cochon— étrangement satisfaisant considérant son caractère.

animal préféré

le chien. meilleur ami de l'homme, aucune trahison juste une confiance aveugle et naïve.

sucré ou salé ?

nourriture salée.

type idéal

âme à la beauté subjectif dans laquelle il peut se reposer, abandonner toute sa confiance.

objet fétiche

aucun. il ne vit point dans le matérialisme.

heure préférée

heure où le crépuscule est à son paroxysme, alors que les couleurs donnent un mélange sombre.

permis de conduire

permis moto et voiture, bien qu'il ne conduit essentiellement que sa moto.

rêve

erroné.

famille

un père, une mère et un frère. mais sa famille n'est plus que son vieux golden retriever nommé jeff.

piercing/tattoo

un vestige de piercings orne ses oreilles— il les met selon son humeur.

style

éternel adepte des jeans noirs avec t-shirt blancs. sans oublier son impérissable veste en cuir.

phobie

astraphobe.

toc/manie.s

la cigarette qui le consume peu à peu laissant ses poumons dans un brouillard obscure.

secret

non.

couleur préférée

le violet foncé.

superstition

aucune. il ne croit pas en ces conneries.

menteur ou sincère ?

plutôt menteur, mais la vérité s'échappe parfois.

autumn mist.

n o b o d y

coeur sur vous.

(( perdu dans l'ombre ))

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quand ton col de couleur rose
se donne à mon embrassement
et ton oeil languit doucement
d’une paupière à demi close,
mon âme se fond du désir
dont elle est ardemment pleine
et ne peut souffrir à grand’peine
la force d’un si grand plaisir.
— JOACHIM DU BELLAY

la plume de son stylo qui enroule dans un fil bleuté les mots dont il s'entiche, les phrases dont il ne peut se passer. ses yeux qui survolent encore les vers, se languissant d'une sensation lointaine, de plaisirs dont il ne connaît plus l'essence même. et la pointe de son crayon qui s'affole sur le papier, son imagination qui part puiser dans ses excitations précédentes, l'encre qui orne son papier, qui gribouille des figures et des lettres.

ℑℑℑ

c'est la perfection qu'il recherche. celle qu'il ne peut retranscrire sur le papier tant ses pensées sont défectueuses et inachevées. une âme parfaite. pure.

ℑℑℑ

les coups qui se multiplient, la douleur qui s'envenime, son sourire qui reste. il encaisse, faiblit, se redresse. il voit déjà les bleus se former sur ses bras. bleus, jaunes, violets plus tard. peau imparfaite, à l'opposé du plus-que-parfait. âme souillée par ses démons et ses désirs. il rend les coups, s'écorche, se blesse mais toujours ce putain de sourire insolent sur les lèvres.

ℑℑℑ

la musique qui s'insurge dans les oreilles. les corps collés, dégoulinant de sueur. les verres qui tanguent sur le comptoir. le tabouret qui flanche et grince. l'odeur nauséabonde de la transpiration mélangée à l'alcool. l'obscénité du bâtiment. et lui, toujours au bar, fidèle verre de whisky dans le creux de sa main, les lèvres qui goûtent le liquide brûlant.

ℑℑℑ

« hyuk- c'est maman. tu-tu-t-tu es où ? s'il te plaît, hyuk, répond à ton téléphone. je t'en prie. » sanglots. tristesse. une seule larme glisse sur sa joue.

début.
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