La jeune femme est venu au monde le 9 août 1994, quelques minutes après Jae An. Sachez que ce point ne compte pas, elle savait que le mec allait être relou alors elle l'a laissé passer en premier. Puis de toute façon le brouillon avant la perfection, you know what i mean?

Non en réalité, l'histoire de Hye Ri n'a vraiment rien d'exceptionnel si il ne serait que Rocco Sifredi est un grand oncle (non, elle n'a jamais vu son attribut et non plus ses films, arretez d'imaginer des choses c'est la famille c'est gênant un peu) mais également qu'elle serait la descendance d'un empereur romain. Ca c'est vraiment stylé, elle l'a même mis sur son CV.
Elle était de ces gosses vraiment pas terrible à l'école, elle n'a jamais eu des notes exceptionnelles, mais vraiment (vraiment) agité. Les bastons, se chamailler avec son frère c'était vraiment son truc, venger ses défaites contre ce dernier sur d'autres camarades pour se rassurer et au passage s'entrainer, c'était son truc aussi. Professionnelle des retournements douloureux des mains, des tacles dans la cours de récréation, des steak sur la nuque et ceinture noires des blagues de "eh ta mère elle est tellement grosse que ...", il faut avouer qu'elle mit énormément de temps à se rendre compte que ce n'est pas un comportement tout à fait normal. Le temps est passé et elle s'est un peu addoucie, gardant ses prises de catch pour sa cible favorite.

Elle n'était pas de ces gosses qui ont connus des drames familiaux ou des évènements dramatiques. Les seuls drames de son adolescence sont sûrement sa première rupture amoureuse et le jour où Justin Bieber s'est mis en couple avec Selena Gomez, pour vous dire. Elle n'a jamais manqué d'amour de ses parents, à vrai dire c'est bien la dernière chose qui lui manquait. Son père même si il l'engueulait, même si il se moquait d'elle h24 et décrivait incroyablement les pires hontes de sa vie à chaque repas, elle l'aimait quand même. Sa mère était ce genre de femme à souffler sur ton chocolat chaud, à recoudre sa robe dans la minute et à la serrer jusqu'à ce qu'elle deviennes bleu dans un câlin. Elle n'a seulement commencé à devenir relou à partir du moment où elle a estimé Hye Ri prête à suivre sa formation de femme parfaite au foyer. Vaisselle, lessive, repassage, cuisine, tout cela pendant que les mâles se grattent les boules. La jeune femme sait bien que sa mère ne pensait pas mal, elle ne lui en veut absolument pas mais jamais ô grand jamais elle ne veut faire de ses enfants ou de son mari des gros assistés de la vie comme le sont son frère et son père. JAMAIS !

L'heure du temps universitaire arrivé, le choix fut très vite fait: les arts. Un cursus qui détonne un peu avec les professions de ses parents mais pour le coup, Hye Ri s'en fout pas mal. C'est quelque chose qui l'intéresse réellement bien que son art soit complètement incompris. Les gens ne sont pas encore prêt, elle est en avance sur son temps. Elle est en quelque sorte la Picasso des temps prochains, ou pas ...