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Karen • Sometimes you win, sometimes you learn
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| ( #) Sujet: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 17:50 |
Ahn Karen inventé // feat. Park Min Young nom & prénom Ahn Karen âge 26 ans, date & lieu de naissance 17/10/1991, dans une petite banlieue de la capitale coréenne origines & nationalité Elle est 100% coréenne cursus Cela fait bien longtemps qu'elle a arrêté les études maintenant. métier Elle a son propre journal sur le web, on peut la considérer comme journaliste, ou paparazzi, voir même détective privée. situation financière Elle s'en sort plutôt bien orientation Elle ne s'est jamais réellement posée la question toutefois elle se considère comme hétérosexuelle bien que selon elle, il y a des choses que le coeur ne contrôlent pas parfois groupe souhaité Citizen | Joyeuse | Courageuse | Généreuse | Fidèle |
Sa mère et elle ont vécu pendant longtemps dans une villa de stars puisque sa génitrice travaillait pour eux. Karen en garde encore de lourds souvenirs aujourd'hui • Elle a son propre journal en ligne sur lequel elle rédige tout et n'importe quoi, que cela soit sur la vie des gens en général, sur la vie des stars qu'elle se plaît à dénoncer ou des conseils de la vie de tous les jours. Il est possible sur son site de lui demander des requêtes qu'elle essaie toujours d'effectuer dans la plus grande discrétion • Dans son métier, personne ne connaît réellement son identité, elle se fait connaître sous le pseudonyme de "K". Elle est souvent déguisé et a des tas de perruques chez elle • Il y a quelques mois en arrière, elle a été victime d'un naufrage et a été contrainte de vivre sur une île déserte jusqu'à il y a peu. On ne la retrouvait que récemment. • Elle déteste l'injustice, encore plus lorsque ça concerne les femmes et les pauvres. De son mieux, elle fait son possible pour venir en aide à ces gens-là • Elle • Elle croit en l'amour le vrai et refuse de se donner à quelqu'un pour qui elle n'a pas de sentiments amoureux • Et oui malgré son sacré caractère, elle est un peu fleur bleu et adore regarder des comédies romantiques, une glace à la main. Elle est un peu rêveuse, elle aime s'inventer des histoires. Rancunière | Gourmande | Curieuse | Bornée |
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Karen c'est la définition même du sourire et de la bonne humeur. Elle aime plaisanter, s'amuser et profiter. Toutefois, c'est une jeune femme qui déteste l'injustice et qui ne se laisse pas faire. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, si quelque chose la dérange, elle n'hésite pas à le clamer haut et fort, peu importe si ça met l'autre mal à l'aise. Débrouillarde et courageuse, elle ne recule pas devant l'adversité et essaie toujours de trouver des solutions. Hors, Karen c'est aussi une jeune femme au grand coeur, une personne fidèle qui quand elle aime, elle donne tout ce qu'elle a, même une part d'elle-même. C'est aussi une actrice de talent qui est capable d'interpréter des tas de rôles, rien que pour obtenir ce qu'elle désire. Mais c'est valable aussi lorsqu'elle veut s'amuser et qu'elle prend plaisir à imiter des rôles connus. Elle ne sait pas rester en place, elle a besoin de bouger pour se sentir bien, le pourquoi elle pratique régulièrement du sport d'ailleurs. Elle peut aussi s'avérer très bavarde lorsqu'elle le veut néanmoins, à l'écoute et attentive, elle ferait une très bonne psychologue. Rancunière, il ne vaut mieux pas l'embêter si vous ne souhaitez pas vous reprendre le centuple en pleine face. Cela lui arrive de temps en temps d'être immature et de ne pas réfléchir avant d'agir. Karen, elle a une personnalité bien à elle mais disons que, d'une certaine façon, c'est ce qui fait son charme.
| surnom Elle en a tellement que c'est difficile d'en retenir qu'un seul signe astrologique Balance signe chinois Chèvre animal préféré Tous les types de félins, bien que les plus gros tels que les tigres et les lions sont ses favoris sucré ou salé ? Les deux, mais son petit pêché mignon, ce sont les glaces type idéal Est-ce que le type idéal existe vraiment ? objet fétiche Ses lunettes de soleil heure préférée Très tôt le matin, aux aurores ou alors le soir, au couché du soleil. permis de conduire Oui rêve Elle rêvait d'être actrice mais a abandonné l'idée. Toutefois, elle s'amuse souvent à interpréter différents rôles même quand il n'en a pas lieu d'être famille Elle n'a jamais connu son père, sa mère l'a éduqué toute seule piercing/tattoo Elle est percée aux oreilles mais autrement elle n'est pas une grande fan de ce genre de choses style Il varie grandement. C'est difficile de savoir quel style est véritablement le sien phobie Fut un temps où elle aurait dit les insectes mais ces derniers mois, elle n'a pas eu d'autres choix que de cohabiter avec eux. Sinon, elle n'aime pas la solitude. De là à dire que ça l'effraie, elle ne le sait pas vraiment toc/manie.s Elle se ronge les ongles quand elle est stressée mais essaie de moins le faire à présent secret Chuut... C'est un secret ~ couleur préférée Le bleu et le orange superstition Elle n'y croit pas. Elle est au contraire de ceux qui vont essayer de conjurer le sort en faisant le contraire de ce qui ne devrait pas être fait. Passer sous une échelle ? Même pas peur ! menteur ou sincère ? Sincère toutefois ça ne l'empêche pas d'avoir des situations dans laquelle elle est contrainte de mentir |
Lauly paris ne veut plus rien dire si je dois la conquérir sans toi |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 17:50 |
histoire des chants de guerre depuis je compose, et dans mes airs je te tue en prose D’aussi loin qu’elle était en mesure de se souvenir, Karen avait toujours vécu dans cette immense villa qui n’était pas la sienne. Sa mère lui avait expliqué que quand elle n’était encore qu’une enfant, ils avaient leur propre logement mais que le manque d’argent plus les besoins de ses employeurs l’avaient contraintes à bouger pour vivre dans un meilleur endroit. Si elle souhaitait payer les frais de scolarité de sa fille, faire en sorte que cette dernière ait une vie bien plus belle que la sienne, elle devait sacrifier son envie d’avoir sa propre maison qu’elle ne serait pas en mesure de payer de toute manière. Alors oui, c’était de cette façon que la jeune Ahn avait vécu, dans une misérable petite pièce qui leur servait de chambre et qu’elle devait partager à deux. Elle n’avait pas le droit de se montrer dans la villa au risque de se faire réprimander sévèrement par les propriétaires et si elle devait sortir, il fallait toujours qu’elle s’arrange à le faire secrètement. Karen n’aimait pas ces gens riches, déjà enfant, elle ne les portait pas grandement dans son cœur et les trouvait trop superficiels… Ils ne pensaient qu’à leur argent, qu’à leur image et elle savait qu’à leurs yeux, sa mère et elles n’étaient rien que des déchets pitoyables parce qu’elle n’avait pas la chance d’avoir toute leur richesse. Turbulente, maligne aussi, malgré les diverses réprimandes de sa mère, la fillette n’en faisait qu’à sa tête et n’avait pas peur de s’échapper dans la maison lorsque les hôtes n’étaient pas là… Est-ce qu’elle s’était déjà fait remarquer ? Evidemment. Et elle se rappelait encore très bien aujourd’hui de la voix froide et hautaine de Madame Yoon. Elle se rappelait également de ses mots méprisants et du dégoût amèrement présent dans son regard. Mais parce que Karen n’était pas le genre de personnes qui se laissaient faire, jamais elle n’avait baissé les yeux.
Les propriétaires chez qui elle vivait n’étaient pas n’importe qui… Ils étaient connus dans la Corée toute entière, lui était un très grand réalisateur alors qu’elle était une star de la chanson. D’un point de vue extérieur, on les imaginait comme le couple parfait, on les voyait doux, sympathique et chaleureux… On les voyait comme de bonnes personnes qui prenaient soin des autres, qui n’avaient pas peur de se salir les mains et qui par-dessus tout avaient énormément d’amour à revendre. Ce n’était qu’une image, qu’un masque qu’ils portaient devant les caméras pour cacher leur arrogance et leur superficialité. Ils n’avaient rien d’un couple aimable et merveilleux. Ils traitaient leur employé comme de misérables chiens et croyaient que leur vie entière leur était due. Il n’y avait qu’avec leur fils avec qui ils étaient adorables mais celui-là ne valait certainement pas mieux que ses parents.
Karen n’avait pas la chance d’être née avec une cuillère en or dans la bouche néanmoins elle avait eu la chance d’être née avec des valeurs profondes, avec une personnalité respectable et un cœur sur la main, une chose qu’elle aurait aimé être en mesure d’enseigner à certains qui en auraient eu drôlement besoin. Bien que petite, elle voyait ce qu’il se passait, elle comprenait aussi et même si sa mère lui avait répété à plusieurs reprises de ne pas s’en mêler, elle détestait voir ces individus la traitaient de la sorte, allant même jusqu’à lever la main sur elle lorsqu’ils n’étaient pas satisfaits. Tremblotant derrière sa porte entrouverte tandis qu’elle observait, elle se sentait inutile et des perles menaçaient de s’écouler sous ses yeux noisettes alors que son unique envie était de venir en aide à sa pauvre génitrice qui en pâtissait de plus en plus chaque jour. Une fois tous les deux, sa mère la rassurait toujours, la prenant dans ses bras en la berçant avant de lui conter que ce n’était rien de grave et que pour elle, c’était plus important que sa fille reste dans la chambre plutôt qu’elle n’intervienne. Pourtant, au fil des années, l’enfant ne fut plus en mesure de rester silencieuse et du haut de ses neuf ans avaient décidé de s’en mêler. Cela n’avait rien arrangé hormis le fait qu’on n’avait pas hésité à la punir elle aussi, la frappant sans le moindre remord alors qu’elle n’était encore qu’une fillette… Sa génitrice avait paniqué ce jour-là, ne sachant pas quoi faire. Porter plainte ? Ce n’était pas la peine d’y penser, qui y croirait ? S’en aller était également une option cependant elle n’avait pas assez d’argent pour subvenir à leurs besoins, elles n’avaient pas réellement d’autres choix que de supporter cette routine. La jeune femme ne reprocha jamais cette décision à sa génitrice parce qu’elle savait ô combien ça avait dû être très dur pour elle de surmonter cela, c’était même admirable de sa part… Elle aurait pu l’abandonner, avoir une vie plus convenable ailleurs cependant elle avait choisi d’éduquer son enfant, peu importait les difficultés que ce choix impliquait.
Plus elle grandissait, plus Karen prenait conscience de ce qui se passait autour d’elle et plus elle essayait de convaincre sa mère de quitter cet environnement, de trouver un autre travail, que ces gens-là ne méritaient pas d’autant de dévotions de sa part. Dans le fond, certainement que c’était aussi difficile d’abandonner un endroit pour lequel on avait travaillé pendant des années et où on s’y était habitué. Seulement, qui avait-il de bien d’être le larbin de célébrités qui n’avait aucune honte à lever la main sur leur employé ainsi que son enfant ? Adolescente, la demoiselle ne se laissait plus faire et osait intervenir plus souvent, défendant sa génitrice qui se faisait réprimander pour des babioles. Sous le rire de cette folle qu’était Madame Yoon, Karen elle-même dut prendre la place de sa mère pour certaines tâches, jonglant avec ses études, ce qui était très compliqué pour elle de suivre. Elle était épuisée, n’ayant pas d’autres choix que de manquer certains cours parfois parce que sa patronne avait besoin d’elle pour des futilités. On l’obligea même à servir leur fils, à le soutenir et faire tout ce qu’il demandait, principalement en ces temps d’examens où il était soit disant très occupé. Ce n’était qu’une tête à claque parmi tant d’autres, qu’un fils à papa qui espérait qu’en claquant les doigts, tout puisse lui tomber dans les bras. Cependant, pour éviter d’attirer des problèmes supplémentaires à sa génitrice, elle avait accepté et s’attelait à tout ce qu’il lui demandait, mettant de côté ses propres révisions.
S’il avait été le fils de quelqu’un d’autre et avec un caractère plus agréable, peut-être que Karen aurait pu être attirée par un garçon comme lui. Physiquement, il avait tout pour plaire cependant mentalement, c’était autre chose. Il était hautain, égoïste et immature... Elle n’était rien à ses yeux si ce n’était qu’un objet que ses parents lui avaient prêté. Un objet qui s’embellit malgré tout au fil des années et qui commençait à le titiller un peu trop. Ce n’était plus les propriétaires qui la frappaient sa mère et elle, c’était leur fils qui espérait la toucher de ses mains sales. Peu importait son travail et ce qu’on lui avait ordonné, elle n’en était pas au point de vendre son corps pour cela. Elle se respectait probablement un peu trop, encore plus que quelque peu rêveuse, elle ne s’imaginait pas se donner à quelqu’un dont elle n’était pas amoureuse. Jae Hwan avait beau tenté de la draguer, lui faire des sous-entendus bien trop salaces à son goût, elle n’y accordait aucune attention et jamais, pas une seule fois, elle ne lui donna ce qu’il attendait. Lorsqu’il posait ses mains sur elle et la bloquait, lorsqu’il essayait de l’embrasser, elle n’hésitait pas à le repousser… A choisir, elle préférait encore se faire punir par Madame Yoon pour ne pas lui avoir donné ce qu’il désirait que de perdre toute sa dignité.
Malheureusement pour elle, le jeune homme ne baissa pas les bras si facilement, se montrant de plus en plus entreprenant au fil du temps et plutôt que d’apprendre à l’aimer, sa haine et son dégoût à son égard n’avait fait que s’agrandir. Estimant que c’était de trop, Karen décida de répondre à son jeu, il était trop stupide pour ne pas réaliser dans quoi il s’engouffrait. Les premiers temps, elle se contentait de lui offrir de légers sourires, des signes de main discrets afin de lui faire croire qu’il commençait à l’intéresser… Elle osa ensuite poser le vice un peu plus loin, en lui donnant des baisers timides d’abord sur la joue avant de toucher à ses lèvres. Tout ce qu’il voulait, c’était son corps. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était détruire sa notoriété. Jae Hwan était aussi célèbre que ses parents, idole en devenir, nombreux étaient déjà ceux à s’arracher les contrats avec ce dernier. Oui, elle avait conscience des conséquences cependant ça ne l’avait pas freiné, et oui, elle avait osé. Un jour comme un autre, alors qu’elle sortait en ville avec le garçon qui souhaitait qu’elle l’accompagne pour s’acheter des vêtements… Après s’être assuré d’avoir été bien vu, elle ne l’avait pas repoussé, lorsque, au coin d’une rue, il l’avait embrassé, ses phalanges remontant suavement sur ses hanches. Elle avait détesté cet instant, elle avait dû se faire violence pour ne pas grimacer à la sensation de ses mains qui la touchaient et faire croire que cela lui plaisait. Jae Hwan en paya le prix le jour suivant quand des centaines de photos d’eux prises par les fans circulaient sur le net et qu’on s’interrogeait sur leurs sujets. Des tas de rumeurs commençaient à se faire entendre, ses parents devenaient fous au point où furieux, la mère n’avait pas attendu une minute de plus pour gifler Karen qui était selon elle la fautive de toute cette histoire. Son comportement avait été idiot, elle aurait dû savoir qu’une telle nouvelle s’effacerait rapidement dans le cœur des gens, que si le jeune homme était puni, ça ne serait jamais suffisant pour le faire tomber néanmoins elle n’était qu’une adolescente, elle était immature et elle avait espéré. L’avantage était probablement qu’après cela Madame Yoon lui ordonna de ne plus se tenir auprès de son fils, qu’elle l’avait envoûté et qu’elle ne voulait pas que ce dernier ne s’entiche d’une pauvre servante… Comme si ces deux-là pouvaient avoir une histoire d’amour dramatique digne des films romantiques ? Karen aurait pu en rire tant c’était pathétique. Elle s’était bien retenue de lui hurler à la face ô combien c’était de sa faute à elle qui n’avait pas été capable d’éduquer correctement son propre enfant.
A partir de cet instant, elle se fit plus discrète, aidant sa mère du mieux qu’elle le pouvait quand elle ne révisait pas. Elle cessa toute tâche chez cette famille, préférant travailler à temps partiel dans un fast-food près de son lycée afin d’économiser un maximum d’argent pour pouvoir disparaître à tout jamais de l’endroit dans lequel toutes les deux vivaient. De nombreuses reprises, elle avait essayé de convaincre sa mère, lui disant qu’à présent à elle deux, elles pouvaient s’en sortir et que ça n’avait pas d’importance si l’appartement dans lequel elle résidait était petit et pas vraiment confortable. Ici, ce n’était pas une vie saine et elles seraient bien plus heureuses ailleurs… Il avait fallu énormément de temps à Madame Ahn avant d’accepter. Ce n’était que lorsqu’elle croisa le fils des Yoon tentait encore de flirter dangereusement avec sa fille qu’elle comprit réellement ce par quoi cette dernière était passée. Elle s’en voulut énormément, s’excusant encore et encore auprès de son enfant de ne pas avoir saisi plus tôt toutefois Karen ne lui reprocha rien, lui souriant chaleureusement. Rien de grave n’était arrivé si ce n’était que ce genre de comportement était terriblement lourd, encore plus de la part d’une idole qui était extrêmement respectée et dont on imaginait impeccable.
Sans un mot, une simple lettre déposée soigneusement sur la table de la cuisine, elles avaient disparu à tout jamais de cette villa. Karen n’avait que dix-neuf ans, son diplôme fraîchement en main, elle choisit le journalisme comme cursus scolaire. Son rêve avait longtemps été de devenir actrice cependant après avoir été témoin de la célébrité, elle n’était plus certaine de vouloir poursuivre un tel chemin. Mais alors, pourquoi le journalisme ? Elle n’aurait pu clairement y répondre. C’était un domaine qui l’intriguait, qui l’intéressait et en réalité, elle avait cette envie folle de déceler et révéler le vrai côté des stars. Les petits potins, elle n’en avait que faire… Tout ce qu’elle souhaitait, c’était montré leur véritable visage aux yeux du public. Il était facile de cacher qui on était réellement derrière une télévision hors elle savait que ce n’était pas tout le temps vrai et qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Elle voulait montrer que s’il y avait des stars sincères et adorables, il y en avait également beaucoup qui portait un masque pour dissimuler leur abominable personnalité. Karen était contre l’injustice, pour la vérité, et c’était la raison principale pour laquelle, elle avait choisi cette orientation. En parallèle à ses études, elle avait commencé à tenir son propre site web… Au début, ça n’avait été qu’un tumblr qu’elle s’amusait à tenir à jour, donnant ses avis sur un peu tout, n’ayant aucune honte à prôner les droits de la femme et de soutenir toutes celles qui étaient dans la difficulté. Puis, petit à petit, de tumblr, elle était passée à son propre site internet sur lequel elle parlait de la vie des stars, des informations qu’elle avait trouvé en enquêtant et où elle n’hésitait pas à révéler non plus des renseignements cachées que les news refusaient d’annoncer. Très vite, elle se fit une notoriété, on aimait ce qu’elle faisait, ses articles étaient partagés et on commença à lui demander des conseils sur une rubrique qu’elle avait créée exprès. Ça n’avait été qu’un passe-temps au départ mais avec l’ampleur que cela prenait, son site devint très vite son principal métier et sa source de rémunération. On appréciait les anecdotes qu’elle dénonçait, autant que certains détestaient voir leurs stars favorites rabaissés de la sorte… Probablement que si on savait à quoi ressemblait la créatrice de ce journal en ligne, elle aurait été harcelé à plus d’une reprise.
Plus elle évoluait, plus on lui en demandait et avide d’aventures et de challenge, Karen acceptait les défis qu’on lui lançait. Plus qu’une rubrique de conseils, on pouvait désormais lui envoyer des messages privés et du moment que c’était légale, demander à ce qu’elle trouve certaines informations, lui donnant évidemment une compensation pour le travail fourni. La jeune femme adorait ça, elle avait l’impression d’être une inspectrice digne des films des années quatre-vingts et c’était amusant, bien que ça lui prenait les trois quarts de son temps. Tout ce qu’elle désirait était de venir en aide à ceux qui, comme elle, n’avaient pas pu s’exprimer ouvertement et dont on avait essayé de profiter sous prétexte que de toute façon, la loi ne serait jamais de leur côté.
Avec le temps, sa vie s’était enfin stabilisée, sa mère vivait convenablement dans un appartement à Insadong, travaillant comme vendeuse dans une boutique de prêt à porter alors qu’elle, ayant fini ses études, elle s’est installée à Hyehwa, un quartier qu’elle apprécie beaucoup. Sa routine aurait pu continuer ainsi, lui laissant enfin ce bonheur auquel elle n’avait pas pu y goûter pendant toute son enfance, toutefois le destin est si plaisantin qu’il semble aimer jouer de sacrés tours. Il vous laisse heureux pendant plusieurs années, vous fait croire que la tempête est passée et qu’elle ne vous embêtera plus avant de vous rappeler sauvagement ô combien non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Au contraire, elle est faîte de grosses vagues, certaines plus violentes que d’autres, terriblement violentes qu’elles vous secouent de tout votre être au point d’en faire couler un bateau.
Il faisait nuit ce jour-là, le navire tanguait de plus en plus alors que les personnes à bord paniquaient, se demandant tous s’ils allaient pouvoir survivre à cet ouragan qui faisait rage. Inquiète, Karen suppliait sa mère de ne surtout pas lâcher sa main et cette fois-ci, à la différence de son enfance, elle était celle qui tentait de la réconforter à l’aide de mots doux. Hors, tout était arrivé si vite, les images restaient encore flou dans son esprit alors que tout ce qu’elle se souvenait étaient les doigts de sa génitrice qui lâchaient les siens, toute cette eau qui l’engloutissait, le froid qui se faisait ressentir dans tout son être et son monde qui s’assombrissait de plus en plus.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle n’aurait pu dire combien de jours exactement s’étaient écoulés entre le naufrage et son réveil. Manquant de s’étouffer, de l’eau s’échappa de ses lèvres alors qu’en se mouvant légèrement, ses phalanges pouvaient sentir les grains de sable sous leurs jointures. Sa première pensée, avant de savoir où elle se trouvait, fut de se demander si elle n’était pas en train de rêver… Ce n’était que quand elle se redressa, le corps encore quelque peu engourdi, ses vêtements à moitié déchiré, que les souvenirs de l’incident l’attaquèrent de plein fouet… Elle avait regardé machinalement autour d’elle, espérant trouver ne serait-ce qu’un survivant mais elle était seule, entièrement seule. La panique la gagna de plus en plus, cherchant son téléphone dans l’espoir de contacter quelqu’un sauf qu’évidemment, si elle avait réussi à sauver son portable, elle n’avait pas pu sauver sa batterie qui avait pris l’eau. Puis, de toute façon, elle n’aurait sûrement pas eu de réseau non plus. Plutôt que de songer à sa survie en premier, elle s’inquiéta d’abord pour sa mère, ne pouvant s’empêcher de se demander si cette dernière s’en était sortie et si elle allait bien. C’était avec ces réflexions plein la tête qu’elle avait pris son courage pour aller visiter les alentours, essayer de trouver des habitants afin de rentrer en Corée sauf que des habitants, il n’y en avait aucun. Pas même un chat. L’île était déserte. Parmi toutes les îles présentes dans l’océan, il avait fallu qu’elle échoue sur une île déserte. Seule, elle en avait ri de nervosité… Quelle malchance était-ce ça ? Seulement, malgré la douleur qui encombrait son cœur, malgré l’inquiétude d’avoir perdu celle qui l’avait mise au monde, malgré l’idée horrible qu’on ne la retrouverait certainement jamais, elle n’était pas restée les bras croisés à attendre que la mort vienne dévorer son âme.
Tout d’abord, elle avait cherché de quoi s’abriter, se construisant une petite cabane à l’aide de bois et de feuilles. Ensuite, elle avait essayé de faire du feu, tentant de se souvenir de ce qu’elle avait vu dans les émissions et les films. Ce n’était qu’après maintes et maintes reprises qu’elle finit par réussir… Pour la nourriture, elle n’était pas une experte et s’était contenté les premiers jours de noix de coco et de coquillage. Survivre n’était pas facile, encore plus lorsqu’on n’a personne pour nous tenir compagnie. La plupart tout le temps, elle parlait toute seule, se disant qu’avec un peu de chance, il y aurait des animaux qui pourraient la comprendre. L’espoir faisait vivre, disait-on. Et en parlant d’espoir, elle en eut un peu plus lorsque son chemin croisa celui d’un autre survivant deux semaines plus tard. Elle le connaissait, c’était une idole mais se l’était bien gardé pour elle… Sur le moment, si elle avait été heureuse, elle avait prié profondément à ce que ce garçon ne soit pas une mauviette et qu’il n’espère pas obtenir d’elle qu’elle soit son larbin. Ce n’en fut pas le cas et s’il n’avait pas l’air très courageux, il ne paraissait pas méchant non plus. Elle pourrait le supporter. C’était vrai, on disait qu’il valait mieux être seul qu’accompagné cependant dans un contexte comme le leur, elle préférait être mal accompagnée qu’être seule. Le jeune homme en question lui apprit d’ailleurs qu’il y avait quelqu’un d’autre sur cet île, un autre rescapé mais que ce dernier ne paraissait pas normal… La jeune femme avait pu le confirmer de ses propres yeux, constatant que cet individu pensait à sa propre survie avant celle des autres et c’était la raison pour laquelle, ils avaient jugé mieux de le laisser de côté et de partir lorsque la nuit serait tombée.
Plus de six mois. C’était le nombre de jours qu’ils avaient passé là-bas. Six mois de pures calvaires à tenter de survivre, à tenter de lancer des alertes, à espérer avant de voir ses espoirs être réduits en poussière. Six mois d’une vie que Karen ne souhaitait à personne mais six mois qu’elle n’oublierait sûrement jamais. Si ça avait été difficile, douloureux parfois, qu’elle avait cru mourir à plusieurs reprises, il y avait eu des moments plus uniques, des moments qu’eux seuls pouvaient comprendre, des paysages qui lui manqueraient très certainement et des souvenirs que non, elle n’avait pas envie d’effacer de sa mémoire.
Il y avait eu ce bateau au loin, un parmi tant d’autres, un qui comme ceux d’avant ne les verrait très certainement pas… Néanmoins, battante jusqu’au bout, la demoiselle avait sautillé sur ses deux pieds, hurlant à s’en tuer les cordes vocales, agitant ses bras dans tous les sens pour au bout du compte entrevoir ce navire qui voguait en leur direction. On les avait sauvés. On les avait tirés de là, les emmenant au pays le plus proche où on leur donna de nouveaux vêtements, de quoi se nourrir et un endroit pour dormir. Quelques jours plus tard, la voilà enfin sur le sol coréen, des égratignures au visage, ses yeux s’égarant tout autour d’elle pour au bout du compte se poser sur cette femme qui l’attendait à quelques mètres. Des larmes naquirent sur ses joues pâles alors que son regard croisait le sien. Sa mère, elle était vivante.
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| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 17:56 | | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 18:57 | | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 20:06 |
@min romee Yes I did it again Ma faiblesse aura raison de moins un jour Owh je te remerciiiie pour le vava j'aime bien prendre des vavas qui sont pas souvent joués :ilu: J'espère ne pas te décevoir en tout cas, mercii beaucouup, Je t'envoie plein love aussi sweetie @jung arizona c'est pour le plaisir des yeux ahahah Merciii beaucoup en tout cas :ilu: |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 20:36 |
OMG Park Min Young sur le fofo' , mon côté dramavore est ravie Courage pour la rédac' de la fiche, j'ai hâte de lire tout ça et rebienvenue ici |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 20:59 |
J'écoute tellement Lady Gaga en ce moment que j'en arrive au point de chanter parce que j'ai lu dans ta fiche 'paparazzi' *out* Enfin, bref... Bienvenuuuuue Bon courage pour ta fichette (trop de bowteys fatales qui arrivent sur le fo en ce moment, mon cœur n'était pas prêt ) |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 21:50 |
@han brooklyn wiiiiiii c'est trop ma choupette je joue le plus souvent que des acteurs donc ton côté dramavore risque d'être ravi si je faiblis de nouveau Merciiiii @seok bitna xDDD c'était pourtant pas mon but de te faire chanter du lady gaga Merciiii beaucouuup |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Lun 13 Aoû - 22:16 |
Bienvenue ma jolie ** J'ai vu que t'avais déjà bien avancé ta fiche c'est super !! Bon courage pour le reste <3 |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Mar 14 Aoû - 0:32 | STAFF ✺ ‹ 365 SO FRESH ☽ › UNE P'TITE PHOTO ? : AVATAR : Bae Su Ji (Suzy - Actress/Miss A)
POINTS : 0
MESSAGES : 10114
NOUS A REJOINT LE : 05/08/2016
AGE : 26 | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Mar 14 Aoû - 16:12 |
MES EXCUSES JE SUIS LENTE :tears: REBIENVENUE TOI trop contente que tu te dédoubles, on aura jamais assez de toi sur ce forum surtout avec ce personnage absolument trop gé-nial ? je veux que bora fasse un stage avec elle azy j'adore le petit côte lost in blue de l'histoire hihi, c'est grave original en plus trop hâte de la voir en jeu ouiiin, je te valide amour de moi bon jeu avec miss karen également Félicitations ! Tu as terminé ta fiche et tu es donc validé ! Le jeu commence pour toi dès maintenant ! Mais avant de commencer à RP, il va te falloir remplir quelques paperasse afin d'être en règle et faciliter ton intégration ! Première étape à ton parcours, n'oublie pas de recenser ton avatar dans le bottin, afin qu'il soit définitivement lié à ton personnage. Ensuite, direction les relevés de compte pour y poster ce qui te feras office d'activité RP. C'est obligatoire, et bien sûr, tu devras veiller à le maintenir à jour ! Une fois ces petits détails réglés, tu peux te diriger vers les demandes de liens pour y poster ta fiche et trouver tout un tas de potos à ton personnage ! N'hésite pas à passer faire un tout du côté des réclamations, histoire pourquoi pas d'attribuer un dortoir ou un métier à ton personnage ! Si tu es sociable, tu peux te créer un compte Instagram ou Twitter, et même nous laisser ton numéro de téléphone, ou de GSM comme dirait un Belge. Tu peux à présent jouer pleinement sur le forum. N'hésite pas à profiter du Flood et de la Chatbox, nous seront ravis de t'y accueillir. Avec ce message, tu remportes automatiquement une bourse de 200 points. N'oublie pas d'indiquer ce montant dans ton relevé compte lorsque tu l'ouvriras ! Bon jeu sur Hundred Miles ! —SHE'S IN THE RAIN. you wanna hurt yourself, i’ll stay with you. you wanna make yourself go through the pain. it’s better to be held than holding on. we're in the rain |
| | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn Mar 14 Aoû - 16:20 | | ( #) Sujet: Re: Karen • Sometimes you win, sometimes you learn |
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