Septième étage. C'est là où t'as donné rendez-vous à Hojoo. Tu veux pas paraître suspecte, alors tu te cales sur le rebord d'une fenêtre et fait mine de lire ton livre de potions. Comme si la troisième loi de Golpalott t'intéressait. Tu finis par entendre des pas dans le couloir et lève alors le bout du nez pour apercevoir deux longues jambes vêtues de noir, avancer vers toi. Tu sautes de ta place et l'attends avec impatience. "T'as failli être en retard" dis-tu en fermant ton livre. "Bon...Tu penses bien fort à ce qu'on s'est dit l'autrefois okay ?". Attrapant la main du Serdaigle tu t'empresses de faire les trois aller-retour requis pour faire apparaître la fameuse chambre sur Demande. T'espères au moins que vous tomberez sur ce que vous vouliez...Et t'espères surtout que personne vous verra. "Dis tu t'y connais sur la troisième loi de Golpalott toi ?"

Je suis incroyablement nerveux. Retrouver Elena à la salle sur demande, c’est sûrement un des trucs les plus dingues que j’aie faits récemment, à l’exception d’aller avec elle et Dakho dans la forêt interdite. Alors, forcément, ça m’inquiète. Il en faudra plus pour m’arrêter. Quand mes pas m’amènent à hauteur de la jeune femme, je lui adresse un sourire. « En retard ? Moi ? » Je me désigne d’un index, feignant d’être offensé, avant de rouler des yeux et de retrouver mon sérieux. « T’inquiète, j’oublierai pas. » Je réfléchis à ce qu’on s’est dit exactement avant de commencer à marcher en sa compagnie, effectuant les aller-retours, lentement mais sûrement, sans lâcher sa main une seconde. « C’est celle sur les antidotes, non ? » Je m’en souviens, oui ! Mais ce n’est peut-être pas le moment d’y penser ? Mince, j’espère que ça ne nous portera pas préjudice…

Réussite : La salle est conforme à nos attentes.
Échec : pourquoi on se retrouve dans une réplique encore plus pourrie de la salle de potions ?

Après vos trois passages nécessaires devant la toile, voilà qu'une porte apparaît soudainement devant vos  vous. Tu ouvres légèrement la bouche, un peu hébétée. A vrai dire c'est la première fois que tu réussis à dépasser l'étape des trois passages et que tu vois un mur se transformer en porte. Ni une ni deux, tu pousses la porte d'entrée pour rentrer avec ton aîné dans une pièce complètement en bordel. Autour de vous, des tas et des tas d'objets en tout genre : certains qui t'appartiennent, d'autres qui ne semblent pas à être à toi. Et au milieu, un lit. Double. Un lit sur laquelle se trouve une couverture à la couleur bordeaux. "On dirait une chambre...j'aurai dit ma chambre mais....ce truc là n'est pas à moi..." dis-tu en ramassant un caleçon à carreau qui pend sur le rebord d'un tiroir de commode. Tu actionnes un peu ta baguette pour déplacer des objets et faire un peu de rangement, histoire que vous puissiez y voir un tout petit peu plus clair. "Je peux savoir pourquoi y a autant de cages à oiseaux dans cette pièce ? ça devient perturbant ! Elle est à toi la plante là bas ? C'est une plante carnivore ?" demandes-tu alors que tu t'allonges à côté du lit placé au milieu de la salle, avant de tendre le bras et de passer ta main sous le lit pour essayer en vain d'attraper ce que tu cherches. Après tout, tu le caches là depuis des années, si la Salle sur demande est véridique, ce dernier devrait être présent lui aussi. "Je-te-tiens !"

Je suis presque émerveillé de voir cette porte apparaître, pile à l’endroit où on nous avait promis qu’elle serait. Un petit miracle comme on en voit tant, dans notre monde magique. Un petit sourire me vient aux lèvres alors que je pose les yeux sur Elena, avant de pousser la porte et de jeter un regard circulaire à la pièce qui s’offre à nos yeux. « Hm… Ah bah, c’est à moi. Je crois ? » Je ris un peu avant de récupérer le caleçon et de le balancer un peu plus loin. Il y a tellement de choses ici, à croire que ça n’a jamais été rangé… Je reconnais mes affaires d’ailleurs. Enfin, ces cages ne m’appartiennent pas, mais je ne vais pas m’en plaindre. Il y a même un petit mandarin dans l’une d’entre elles.  Qu’est-ce qu’il fait là ? « Hm… Non, pas à moi. Par contre, t’as vu ça ? » Je désigne le petit oiseau en souriant. Ce ne sont pas uniquement des cages, y a des oiseaux dans certaines d’entres elles… C’était marrant. Comment survit-il là ? Je sursaute quand un monstrueux livre des monstres s’échappe de sous le lit et s’attaque à la main d’Elena. « Oh putain, qu’est-ce que ça fout là, ça ? » Je brandis ma baguette immédiatement, tentant un sortilège d’immobilisation sur ce foutu bouquin. Reste plus qu’à espérer que ça fonctionne.

Réussi : le sortilège fonctionne et le livre s’immobilise, laissant la main d’Elena tranquille.
Échoué : le sortilège ricoche et je me retrouve immobilisé comme un con.

Pour une première fois dans cette pièce, t'étais quand même assez heureuse de pouvoir l'être en compagnie de Hojoo. Non seulement parce que c'était ton copain, mais surtout et parce que il restait un Serdaigle plein de sagesse et de savoir et qu'il serait bien utile si quelque chose de louche vous arrivait. A titre d'exemple : ce sort d'immobilisation qu'il vient tout juste de lancer sur le livre pour qu'il évite de te bouffer la main. "Oh bordel...merci mon c...merci !" Tu jettes le livre loin de toi avant de t'approcher de Hojoo en frottant ta main. Quelques égratignures qui cicatriseront rapidement.  Au même moment tu entends quelque chose qui tombe dans un grand fracas. Tu te retournes. Le bruit en soit tu ne sais pas trop d'où il vient, la pièce est tellement en bordel malgré ton mince rangement que c'est difficile pour vous de comprendre ce qui se passe. Le bruit prend de l'ampleur puis ensuite un couinement inconnu se fait entendre et le fameux oiseau que Hojoo t'as montré se met à piailler. "On dirait qu'il a peur....Cette pièce va me rendre folle Hojoo " L'oiseau sort soudainement de sa cage pour aller voler près d'une armoire énorme avant de venir se poser sur l'épaule de Hojoo. Il semble lui parler. Tu rêves pas, on dirait qu'il lui communique un truc. Ni une ni deux, tu ouvres l'armoire en grand, ayant un peu peur de ce que vous aller y trouver.

Reussi : Une pensine (dont ils ne connaissent certainement pas l'utilisation) et regroupant leurs différentes pensées, fait son apparition dans l'armoire.

Echec : des lutins de Cornouailles s'échappent de partout

Ce putain de livre a bien failli lui bouffer la main. Non mais, sérieusement, faut être totalement pété pour utiliser des bouquins pareils, même en étant sorciers, non ? Je m’approche d’Elena rapidement après avoir immobilisé la créature. « Ça va aller ? » Sa pauvre main… Heureusement, ça n’a pas l’air si terrible. Mais je me retourne vivement en entendant un grand fracas derrière nous et mes yeux s’écarquillent soudainement. Oh merde… C’est quoi ça encore ? Une nuée bleue s’élève de l’armoire qu’Elena vient d’ouvrir et je lève les yeux vers les petites créatures qui viennent de s’envoler et qui commencent à foutre le bordel un peu partout. « Et merde… » Je soupire en entendant l’oiseau me dire de ne pas jurer. « Okay, ne touche plus à rien ! » dis-je en ne riant qu’à moitié. Sérieusement, on ne peut pas être tranquilles cinq minutes ? J’agite ma baguette en espérant que cela fonctionnera. « Immobilus ! » Avec un peu de chance, ils vont s’immobiliser et j’aurai tout le loisir de les cueillir un à un pour les coller dans une des cages vides. « À mon avis, ils viennent de là. Ils étaient enfermés et ils ont dû en sortir, je sais pas comment… »

Réussi : les lutins s’immobilisent et flottent dans les airs sur un petit air de Mozart.
Échoué : les lutins essaient de me soulever par la cape, tel Neville lors du cours de Lockhart, sur un petit air de Wagner.

C'est fou. Faut croire que pour votre première entrée dans la Salle sur Demande celle-ci n'a pas l'air de vouloir vous faire plaisir. Vous vouliez un endroit cosy n'est-ce-pas ? Et bien il faut croire que la magie ne fait pas bien les choses et que vous avez eu un endroit un peu brouillon. Peut-être que vous ne pensiez pas à la même chose et que de ce fait vous vous êtes totalement embrouillés les pinceaux ? C'est fort possible. Résultat voilà que ton copain se fait attaquer par des lutins qui ne tardent pas à venir te tirer les cheveux aussi. « AAAAAIE MAIS LÂCHEZ MOI BANDES DE CONS ! » et voilà que l'oiseau se met à piailler. « Il veut quoi le piaf ? » Encore un piaillement. Il va faire ça à chaque juron ? C'est un oiseau-correcteur ou bien ? Tu te débats avec les lutins et essaye de virer ceux qui commencent à faire monter Hojoo dans les airs. « Mais c'est pas Immobilus bébé ! C'est Immobulus ! Je croyais que t'étais le plus intelligent de ta classe ? T'es Serdaigle ou Serarien ? » Tu répètes plusieurs fois le sort espérant que cela fonctionnera et qu'ils pourront relâcher Hojoo rapidement. « Immobulus !!! » « Immobulus Totalus ! » « Immobulus Blocus ! » « Immobulus Bananus ! »

Des lutins de Cornouaille. Peut-on s’il vous plaît m’expliquer ce qu’ils fabriquent dans la salle sur demande ? Je suis persuadé qu’aucun de nous deux n’a pensé à ces saletés au moment où il cherchait la salle, vraiment ! Sauf qu’ils sont là, et qu’ils s’efforcent de me soulever. Je sens mes pieds se décoller du sol alors que je continue de m’agiter, songeant à enlever ma cape pour éviter de m’envoler avec ces saletés. « Là c’est toi qui m’aide pas !!! » Au cas où elle aurait pas compris, je suis en panique. Je continue à m’agiter jusqu’au moment où Elena parvient à lancer un sortilège et je m’abats sur le sol, lâché par les créatures effrayées, juste avant qu’elles ne s’immobilisent dans l’air par magie. « Merci, ça a fonctionné… » Je me redresse et je frotte les manches de ma cape, satisfait d’être enfin libre, avant de regarder autour de nous. « Bon, on s’installe tranquillement ? » Je m’approche d’Elena pour lui prendre la main, un petit sourire aux lèvres avant de m’approcher pour embrasser ma petite amie.

réussi : le lit est plutôt cool.
échec : le lit est tout moche et tout pété, ça comment à faire beaucoup.

« Là c'est toi qui m'aide pas nyanyanyanya » tu imites le Serdaigle, d'un air presque dédaigneux avant de l'aider à se dépoussiérer un peu. «Et bien sûr que ça a fonctionné, moi au moins je prononce les sortilèges correctement pas comme certains là ! » dis-tu en te marrant « qu'est-ce que t'avais dis l'autrefois ? Que t'étais le meilleur de ta promo ? » tu continues de te marrer avant de venir passer ta main dans ses cheveux. « Allez je rigole, j'arrête de te charier... » Vous vous embrassez doucement avant de vous installer sur le lit qui semble réellement confortable. Tu t'assois en tailleur sur ce dernier et attends que ton copain te rejoignes. Finalement tu déplies tes jambes pour t'allonger sur le lit à baldaquin et poser ta tête sur les cuisses du Serdaigle. «Tu crois que la salle sur demande c'est genre...une partie de notre esprit ? » demandes-tu avant de passer tes mains autour de son cou,afin de l'inviter à baisser la tête pour que vous puissiez vous embrasser. Vous n'êtes pas dans le bon sens pour un échange buccal mais ça a son charme. Et puis tu l'aimes ce con. Et puis il a un don pour les baisers. Peut-être qu'il utilise un filtre d'amour ou de beauté...ou de felix felicis, t'en sais trop rien mais ses baisers c'est quelque chose. Il a un milliard de défaut, mais ça tu ne pourras pas lui enlever.

Tu continues de l'embrasser au moment où l'oiseau piailleur refait des siennes et vient voler au dessus de vous. Tu soupires et te redresses pour regarder ce que l'oiseau vous montre. Là, dans un coin de la pièce brillant, une sorte d'énorme bénitier à côté duquel se trouve quelques fioles. Tu fronces les sourcils et décide de te lever du lit pour y voir de plus prêt. «Dis Monsieur Je sais tout, ça serait pas le truc bizarre pour récolter des rêves ça ? J'ai lu dans un livre comment l'utiliser mais je sais pas si c'est vrai ! J'ai toujours pensé que c'était faux ! » Tu sors alors ta baguette d'une main (l'autre tenant celle de Hojoo)  et tu poses le morceau de bois  près de ta tempe pour penser très fort à une pensée au hasard, une que t'as pas forcément envie de garder en tête et qui ferait mieux de rester dans la salle sur demande, puis tu laisses le filet bleu tomber dans la pensine, pensant alors que c'est comme ça qu'on les oublie à jamais. «Dis c'est normal que ça devienne de cette couleur ? » demandes-tu en te rapprochant un peu plus prêt de la pensine. Mais soudainement et alors que l'oiseau émet un énorme cri, tu te fais aspirer par l'objet, y amenant par mégarde HoJoo, qui te tenait la main. « Eh Merde... »

Reussi : Vous tombez dans la bibliothèque où vous voyez Elena, un an plus tôt dérober des livres de magie noire puis ensuite aller bitcher sur Hojoo auprès de ses potes car askip il aurait fait amis amis avec des meufs qu'elle aime pas. Genre Aeyeon. Ouais Aeyeon elle l'aime pas.

Echec : vous tombez dans un couloir prêt du dortoir serpentard sur Elena en train d'embrasser el dakho

« J’ai paniqué, ce n’est pas ma faute si ces merdes se sont attaquées à moi. C'est mon trop plein de charisme, ça. » Je ris grassement, glissant une main dans mes cheveux, conscient de mes conneries. « Hey, tout le monde peut se tromper, l'erreur est sorcière. » Je me sens un peu stupide, je vous l'avoue. Sérieusement, immobilus... Le prof de sortilège me collerait pendant des heures s'il savait que j'ai osé commettre une erreur aussi basique. C'est indigne de ma maison ! Je m'installe confortablement sur le lit avec elle, caressant distraitement les cheveux d'Elena alors qu'elle me pose une question. « Une partie de notre esprit ? Genre... » Non, je ne trouve pas de comparatif. Mes yeux parcourent la pièce et je continue à réfléchir, me penchant difficilement vers l'avant pour l'embrasser, tant bien que mal. Du bout des lèvres, du coup. Je ris doucement en m'éloignant. « Peut-être? Faudrait qu'on se renseigne là-dessus. »

Un soupir m'échappe quand l'oiseau recommence à faire un vacarme incroyable. Comprenez-moi, j'adore les oiseaux, mais parfois j'aimerais juste profiter d'un moment de calme avec ma petite amie. Je pose les yeux dans la direction que le foutu piaf indique et, quand Elena se lève, je pousse un soupir avant de m'approcher de cette trouvaille également. « Une pensine. » Un silence. « Ça s'appelle une pensine. » Au cas où la précision était nécessaire, oui. Je ris un peu en la voyant faire, gardant la main de Elena dans la mienne avant de rire. « Oui c'est normal, c'est parce que t'as choppé un... Oh ! »

Mes yeux se posent sur le souvenir dans lequel nous venons d'atterir et mes sourcils se froncent. C'est bien Elena...  « Tu faisais quoi? » Des livres de magie noire? Ça m'inquiète un peu. « Elena? » Mes yeux se posent sur elle à nouveau et je tente de réfléchir... Avant d'être à moitié distrait par les propos qu'elle tient à une bande de filles. « Hey, c'est quoi ça, hein? » Je lui donne un petit coup de coude avant de la regarder. « Par contre... c'est quoi cette histoire de livres? Tu t'intéresses à la magie noire? »