Naxos, Grèce. Sa terre natale, terre qu’il porte toujours dans son cœur malgré les années qui le sépare aujourd’hui de sa vie d’avant. Même s’il en est parti à six ans, il se rappelle de la plupart de ses moments passés là-bas, des souvenirs positifs pour la plupart malgré la difficulté à terminer les mois pour ses parents. Sa famille est en Corée du Sud maintenant, la Grèce loin derrière lui malheureusement. * Depuis tout jeune déjà, Sang Ook et l’école, ça n’a jamais été le grand amour. Autant se le dire, rester assis sur une chaise toute la journée pour écouter un professeur représente à ses yeux une perte de temps. Ce n’est pas un idiot pour autant, disons simplement qu’il préfère être actif que passif, cherchant ses connaissances de ses propres moyens. Sa vision des choses ne colle simplement pas à celle de l’éducation en société. * Son rapport avec l’éducation a d’ailleurs fait le cauchemar de ses parents, puisqu’il était impossible pour eux de trouver une école adaptée au jeune homme. En quittant la Grèce, ils se sont installés dans un premier temps dans le district de Gapyeong, endroit où son père avait déjà du mal à se trouver un emploi stable et jonglait difficilement pour assurer le repas de toute la famille. Au fil du temps, il arrivait fréquemment que l’école passait un coup de fil à papa ou maman parce que l’ainé Lim avait encore fait du grabuge dans les couloirs de l’école. A mesure que les appels s’enchainaient, les écoles étaient de plus en plus réticentes à accepter le jeune homme en classe. A tel point que la famille fut plus ou moins forcée de s’éloigner un peu pour trouver chaussure au pied de Sang Ook. Chose qui n’arrivera jamais bien sûr, sa famille arrêtant finalement son périple à Seoul grâce à un ami de la famille. * Une fois dans la capitale, Sang Ook s’est un peu calmé au niveau des renvois. Il faut dire qu’il était difficile de créer des problèmes lorsque l’on ne se présentait quasiment jamais en classe. Malgré son manque d’assiduité, il n’obtenait pas les pires résultats. C’est peut-être pour ça qu’on le laissait un peu de côté sans trop rien dire, certains professeurs du moins. Il faut également dire qu’il brillait dans les cours de sport. Fort d’une condition physique au top et d’une rage inébranlable lorsqu’on mélangeait sport et compétition, sang ook se trouvait dans son élément. C’était également un bon substitut pour calmer son impulsivité et son sang chaud. C’est durant cette période qu’il fait la rencontre avec le baseball, sport qui deviendra presque une passion à ses yeux. * Lorsqu’il a atteint l’âge d’être un homme, la majorité en soi, sang ook n’a pas hésité une seule seconde à mettre la main à la pâte pour sa famille, trouvant des jobs à droite et à gauche pour apporter sa pierre à l’édifice en fin de mois. Bien sûr, ses problèmes concernant l’éducation et l’autorité se retrouvaient malheureusement dans le monde du travail. Le schéma se répétait plus ou moins. Constamment viré, ou fortement invité à démissionner, sang ook n’a jamais eu un travail bien longtemps. Au moins, il terminait le mois pour la première paye, c’était déjà ça.