(powell) elastic, sweat drips, break the lock if it don't fit.

(choose a color : purple) ecchymoses
les paupières lourdes. l'ennui insoutenable. rictus au coin des lèvres. folie au fond des yeux. défaire un nouveau rêve. raden, l'enfant destruction.
la marque maudite apposée sur le corps frêle de bora. chaque soir.
les jeux qui se terminent toujours en fracas. la peau éraflée par ses déboires.
brûlée à vif par le regard animal, inhumain, d'un souverain voulant imposer l'exil. le dessein d'anéantir à défaut de bannir. ensevelir l'espoir d'un nouveau jour sous le poids sanglant de la routine.

mais.

raden. confusion. capricieux. l'indécis qui, à l'école, coloriait toujours le ciel mi-violet, mi-bleu. l'enfant tonnerre instigateur de tempêtes. son cœur en sommeil. l'excès de celui des autres en spectacle. observateur déchu aux tâché de vermeil. les gouttes sur les joues de bora comme miracle.

(choose a color : blue) larmes

(solosands) sail away, we are the lucky ones.

white noise.
noam. le compagnon des aventures nocturnes dans les froides nuit de la ville, à courir à travers, à s'en exploser les poumons, juste pour être sûrs d'arriver à temps.
raden, l'amoureux inavoué des palettes de sentiments exposés par un art d'espoir ou tourmenté.

un forum où se rencontrent deux gosses passionnés, partageant d'innombrable clichés à l'effigie de leurs premiers.
premier concert. premier mensonge. première nuit là ou ils n'étaient pas censés être, loin des lits emplis par les gamins de leur âge.
la pré-adolescence et sa magie traduite en musique qui leur faisait tourner la tête et le cœur tout entier.

(solosands) what part of you not loving me
makes anything my fault.

blue moon.
yuta et ses grands yeux chocolat emplis d'admiration pour un soit-disant sauveur descendu des nuages, un corbeau sur l'épaule et un masque scotché au visage.
yuta et ses lèvres sucrées. l'amertume de son cœur guimauve face aux sentiments perlés de raden, simulés.

l’appétit d'un manipulateur, étranger à l'amour, impossible à satisfaire et un enfant rassasié par les bribes de bonheur que rad lui jette à la gueule.
rad, allergique à la vérité et sa bouche emplie d'acide et de mots-poison qui résonnent comme les plus beaux.
l'indigestion d'un gamin rattrapé par un ennui exacerbé qui laisse derrière lui les miettes d'un amour qui n'a jamais vraiment existé.
et raden qui disparaît dans le nuage de fumée qui faisait tousser yuta à chaque taffe mais qu'il supportait, parce que lui, au moins, il l'aimait.

(tweek&solosands) are we lost together ?

purple haze.
"knox." fausse identité. empruntée à une rock star indé adulée. deux gosses au dessus du monde. le soleil qui leur brûle la peau. l'alcool qu'incendie les entrailles de rad et son rire fort qui résonne dans les rues à chaque fois qu'elle lui soupire "t'es con."

raden à l'image solaire et au cœur noir ténèbres.
raden, caché derrière le masque d'un nom qui sonne faux, et des bribes de sincérité qui s'éveillent peu à peu.
le rêve américain, l'exil du prince autant hautain qu’ingrat et un jeu anodin qui n'en est pourtant pas un.  
des mystères que sunhi pense pouvoir résoudre alors que, même rad, ne se connaît pas lui-même.

(solosands) wash away my colors.

red asphalt.

gris. comme le jean troué à l'image de son cerveau de camé.
rouge. comme la décapotable impétueuse, fonçant au milieu des rues fantômes.

gris. comme la vie morne des anges chassés d'un paradis trop blanc, brillant, pour leurs âmes de demi-tyrans.
rouge. comme ses yeux mêlant honte et hystérie, drogues et égoïsme.

gris. comme le bitume abîmé et la fumée qui s’échappe dans la nuit rosée - par les pilules sur le siège passager.
rouge. comme le feu rouge qu'il n'a pas daigné relevé - comme tout les interdits et leurs limites qu'on ne lui a jamais appris.

gris. comme la faucheuse qui prend une vie.
rouge. comme le sang délavé qui s'étale sur le sol.

gris. comme les démons de remords qui l'assaillent.
rouge. comme le rush qui pulse maintenant à chaque crise d'angoisse.

juste rouge.
comme la mort.
causée par un être toujours en liberté.
aux mains à jamais souillées.

(solosands) i found a savior
i don't think he remembers.

dirty gold.
owen. vieux frère. frappé par la dépression millénium et les drames qui assomment.
owen. un miroir de mépris envers une société hideuse, un monstre qu'il se plaisait à combattre, avec rad, à coups de sarcasme.  
owen.
owen. un lien réel. le premier. 'le dernier, j'ai tout gâché.' qui cogne dans le crâne liquéfié d'un raden terrifié à l'idée de perdre son unique allié.
et la vérité. et un miroir brisé. et des malheurs pour l'éternité.
raden, l'initiateur inconscient de la descente aux enfers de son ami le plus cher.
la mort gravée au fond des yeux d'owen et juste devant, le meurtrier nageant dans un flot d'argent.

owen. parti mais toujours là, dans son esprit. dans sa vieille bécane poubelle que rad traîne. dans le studio de musique miteux où ils se cachaient, tout les deux, quand la peine était trop brûlante, passant des heures à la hurler dans un micro cassé.

owen. le fantôme de regrets.

(solosands) hands so cold they shake.

black ice.
4am. nuit noire où même les démons se battent contre le diable. la fierté arrogante dans le regard d'un héritier complètement annihilé par les crimes de son passé. le souffle coupé. la vue trouble. le poids de tout ses sentiments refoulés qui s'écrase sur sa poitrine. le reflet qui l'attire autant qu'il le répugne. raden. le gamin qui se balade avec un bout des limbes dans les poches, jusqu'à ce qu'ils l'absorbent.

un feed alimenté en automatique. un sourire victorieux caché derrière des signes de gang pour l'aesthetic. des larmes qui tombent sur un carrelage hors de prix, dans sa vraie vie.

raden. le désarroi qui lui colle aux tripes et qu'il se refuse de voir. on n'échappe jamais à la vérité et cette fois-ci, c'est dans sa jolie petite gueule, qu'elle menace d'éclater.

11pm. dans un bar à se détruire un peu plus les entrailles. ou. dans les rues, avec yuta, à échanger des coups ou à lui rappeler qu'il reste son roi. ou. dans sa tour d'ivoire, à menacer de pousser bora du treizième étage. ou. vagabond des rues crades et nostalgique d'un lien fraternel qu'il n'a plus. ou. défoncé à gueuler sa haire du monde, pills dans une main, le désespoir assassin dans l'autre.

raden. trop occupé à dévaster le cœur des autres pour se rendre compte que le sien est en décomposition.

oh. il aurait presque oublié. de poser.

a timeline as highlight reel, too perfect to be real.