parce que derrière ses sourires, brûlent des synapses sous le poids de l’information qu’elles enregistrent, il se met à jouer, et ses doigts agiles font passer les cartes et rafler les billets. il est le kistune des légendes qui s’amuse des regards perdus des autres, un passeur à l’esprit volubile, le rusé aux canines mordorées. il est pygmalion et sa propre galatée, et son don de création coule de ses doigts, il est l'artiste qui n'a jamais eu besoin d'essayer pour plaire, et lorsque le vent tourne, lorsqu'il tombe de sa posture droite, il perd ses repères ; alors il panique, la peur dans des yeux sombres, et sa témérité devient une ancre qui l'emporte au bord de l'asphyxie. mais il ne se cache pas, une bravoure dans les veines, il contemple juste les conséquences de ses actions avec des yeux coupables ; il a bien trop l'habitude de voir ce qu'il peut faire de mal ((il connait bien trop cela, un remord tatoué sous ses paupières)). la violence est un défaut qui coule sur lui sans le toucher, peut-être parce qu'il ne peut pas se le permettre - la froideur des jointures sanguinolentes -, peut-être parce que son torse se remplit jusqu'à exploser - la chaleur d'une supernova prête à s’effondrer-. ((mais quels crocs pour éviter de mordre))

il se meut avec élégance, un rire symphonique en harmonie avec les couleurs de ses pupilles, et sa joie sibylline se répercute dans les tours qu'il joue. mais il est évasif, tel un zéphyr qui se soustrait lorsque le borée descend, un enfant qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre ses parents se disputer, un voile posé sur ses yeux qu'il n'ose pas retirer ((il laisse ses paupières closes et tend la main, un sourire sur les lèvres ; il n'a pas besoin de tout connaître pour comprendre et aimer)). une brise d'automne, qui évite l'hiver, qui prend du recul, peut-être trop, peut-être jusqu'à sortir du cycle des saisons, et jun ho hausse les épaules avec la désinvolture d'un être qui ne s'adonne pas aux conflits. ((il a tellement de chose à dire, pourtant, mais les cris résonnent, et il est mieux loin de tout cela)). il est l'intensité de la tempête sans jamais la catastrophe naturelle ((rien n'est plus sauf qu'en son centre)).

il a la liberté dans le cœur, pris au piège par une cage thoracique qui lui rappelle tous ces noms marqués au fer rouge sur son palpitant; il s'enferme dans son propre film, aux mille-et-une couleurs. individualiste loyal, il mêle ses contradictions en les ignorant, en prétendant qu'il peut aimer sans ouvrir les yeux, et il garde dans sa main celles des autres pour les suivre, jusqu'à ce qu'ils arrachent leurs doigts, prêts à se mutiler pour laisser jun ho derrière. ((il attendra, pourtant, la main en sang toujours tendue)). et qu'importe s'il se met le monde à dos, s'il le laisse brûler pour un nom, pour un sourire - il n'a jamais vécu dans ce monde de toute façon.

you know the difference between you and me? i make this look good + i don't take orders ; barely take suggestions + ideas that seemed like good ones at 3am +jumping around my problems is the new parkour + he wear a smile like a loaded gun + i'm about to do something stupid. too late + maybe i deserve all of this + will say you have a shit taste in movies. will be right + won melted's annual spicy contest twice and made noam swear to put it on his tomb + don't want to be another fuckin tragedy + whatever you do, you're still my brother + i'm sorry i let you down + science says smart people suck at mario kart + i fucked up but i swear i'm trying + is there a link between sociopathy and gin tonic? asking for a friend + can't kick your ass in jail idiot + chaotic neutral + run you clever child + once again no one remembers to feed the cat + you win, i miss you + the bags under my eyes are designer