accusés de l'insanité du crime de la doucereuse angélique, tous les iris balafrèrent soudainement ta carne accompagnée de celle emilio ainsi que d'un inconnu dont les empreintes qui s'étaient agglutinées au cadavre l'avaient férocement inculpé. vos êtres s'installèrent face aux inquisitrices prunelles du juge. vos témoignages émoulus de ceux de vos respectifs avocats déferlèrent à travers l'immensité de la salle, nul témoin présent lors de la tragédie ne pouvant lénifier vos tourments insufflés de la cruauté d'une imminente séquestration derrière les ferreuses entraves. et lorsqu'emilio s'éleva à la barre, les dires qui ruisselèrent d'entre ses lippes torpillèrent ton myocarde qui se craquela d'affliction. torpeur que d'entendre une version destinée à enrober son futur de salvation, t'ensevelissant de culpabilité pour s'éclipser d'une peine de prison, profitant des retrouvailles de ton seul adn auréolant celui de l'inconnu qui aliénaient le manche du couteau de cuisine ayant épuisé la vitalité d'angélique. et quand bien même les traces de la présence d'emilio furent également décelées à travers les méandres de la maisonnette, le juge asséna l'inconnu et ton être de l'horreur de sa sentence. 20 années de prison qui entraveraient vos futurs, persuadé que cette abomination fut forgée du creux des paumes du jeune homme à la brumeuse identité ainsi que des tiennes, l'arme criminelle arborant vos empreintes. cauchemar qui écroula ta carne, les perles nacrées cascadant le long de tes pommettes.

les appels à la cour forgés de l'initiative de tes parents agrémentés de la tienne ne furent entendus qu'au terme de ta quatrième année à agoniser derrière les barres depuis ta seizième année d'existence. une seconde chance qui fomenta l'espoir de te galvaniser de l’afféterie de la liberté. les examens des relevés scientifiques ainsi que les témoignages furent une seconde fois asphyxiés de ferventes études et ton avocat fit drastiquement flamboyer son expertise au creux du tribunal. des heures de débats qui se succédèrent lourdement, ton myocarde opprimé de la pesanteur de sa cadence. le verdict accabla finalement la véracité des preuves. considérées annihilées de paupérisme et générées de mauvaises démarches scientifiques les ayant balafrées d'indésirables contaminations, l'étiquette de l'innocence décora la finalité de ton jugement. une décision qui fissura définitivement ton calvaire, de lacrymaux ruisseaux jaillissant le long de ton faciès. ta torpeur ne serait désormais que souffreteux vestiges ...