flashback
fille illégitime et fruit d'un l'adultère, la naissance de bora est un malencontreux accident ✕ sa mère a fait un déni de grossesse, sa fille ne fut pour elle qu'une atrocité gesticulante. elle l'a cédée à son amant avant de disparaitre dans la rivière han ((à ce qu'on dit)) ✕ volontairement cachée pour préserver un honneur familiale déjà fragile, bora a grandi dans le secret et une certaine honte ✕ malmenée, chahutée, l'amour trop pudique de son père n'a pas pu sauver l'enfant du chaos programmé.

(...)

random facts

m o o d b o a r d

jean et t-shirt blanc, quand ce n'est pas la laine informe de ses pulls trop grand ✕ la peau laiteuse et les yeux mazout ✕ paupières serties de mauves, insomnies gravées sur ses joues comme la morsure de ses dents sur ses lèvres ✕ bora que les anxiétés ont abimés. les ongles dévorés et les cheveux noués dans des chignons aussi désordonnés que romantiques ✕ son apparence négligée la rend sauvage, parfois pitoyable, i m p é n é t r a b l e ✕ elle aime taper des heures sur son ordinateur, gaver le papier de son encre turquoise ✕ écrire, retranscrire, encore et encore, et garder une trace de ce présent qui lui échappe ✕ vieux sac à dos usé qui trimballe ses trésors depuis le collège ✕ rien de précieux, juste une série d'objet indissociables ✕ polaroid, cahier et plumier, roman tout écorné, écouteurs au câble rongé ✕ elle n'est pas soigneuse ✕ sur sa gorge se multiplient les bijoux-souvenirs, des étoiles qui s'entrelacent (inseong), une petite croix dorée (maman), la grande ourse en pendentif (ja). ✕ contemplative, y a des paysages dont elle ne se lasse jamais ✕ petite danseuses aux pieds fragiles, maladresse qui l'empêche de progresser ✕ pauvre en courage ✕ lâche à la sincérité déroutante, elle n'a jamais caché préférer l'alcool aux conflits ✕ reine de l’esbroufe et de l’auto-persuasion, croit encore que fermer les yeux la préserve de ce qu'elle ne voit plus ✕  soju au petit déjeuner, avec ses céréales trop sucrées et son café latte ✕ le rire aérien et la grâce vaporeuse, danseuse des brumes aux émotions écarlates ✕ le coeur loyal et dévoué ✕ le parfum de son tabac qu'elle masque en s'aspergeant d'un parfum floral ✕ elle débite des bouquets pour en faire sécher les fleurs entre les pages de ses romans ✕ collectionneuse de mugs et de plantes en tout genre ✕ y en a partout dans l'appartement ✕ elle dompte la nuit en l'explorant à la lueur des réverbères, faute de pouvoir affronter ses ténèbres ✕ passe trop de temps sur netflix ✕ a besoin qu'on la touche ✕ qu'on l'aime ✕ assoiffée d'attention (illusion) ✕ ultrasensible ✕ un goût de cendre dans la bouche ✕ winter girl ✕ souffrir pour s'expier ✕ des crimes qui s'empile dans son esprit-hématome ✕ sans compter les fantômes qui la hante encore et encore ✕ fleur lunaire ✕ boudeuse et cabocharde, têtue et inconsciente ✕ la belle poupée-enfant au rire tendre et aux doigts caressant ✕ ciel artificiel d'étoile phosphorescentes au dessus de sa tête ✕ where is sirius ? ✕ les humeurs changeantes, douceur et espièglerie qui s'entrechoquent, parfois elle ne peut échapper à sa rancœur ✕ et dans le désespoir qui va et vient se débat la fougue de la gamine têtue de vivre, incapable de renoncer à être heureuse, qui continue de confronter encore et encore sa naïveté à la réalité.

informations

Traits délavés, épiderme marbré. Poupée de porcelaine aux doigts d’ivoire, une beauté fragile aux lèvres ébréchées. La santé souvent vacillante, le corps sans pulpe, qui la trahie dans une mosaïque d’allergies et d’insomnies. — privée de songes, la princesse urbaine écume la nuit sous une volée d’étoiles. Les pas langoureux, comme la fumée de sa clope qui quitte ses lèvres comme à regret. — Dieu sait qu’elle les malmène, ses lippes écarlates, miroir de ses angoisses. C’est qu’elle a tant besoin qu’on les e m b r a s s e. — L’amoureuse éternelle, les phalanges frémissantes sur les pages de ses livres aux péripéties mièvres. L’apaisement. — Ses histoires à elle s’enchainent et se ressemblent. Les mots sucrés et la lente addiction aux baisers-miels, avant l’ultime tragédie. Elle reste là, les bras ballants, de la cendre sur ses lèvres, le cœur en lambeau crevé de solitude.

La fragilité de l’oiseau épris de liberté, Bora est une âme libre et bouillonnante, les sentiments ancrés dans le réel. Le visage trop expressif, les joues qui s’empourprent à la moindre émotion. — Cœur bordé d’effroi et de pureté ; celui de l’enfant qui a toujours peur du noir et qui croit que depuis la fenêtre du bus, la lune la suit. — Elle s’émerveille encore, brûlante et passionnée. Bora ploierait volontiers pour une caresse. L’amour, elle en manque trop souvent, elle s’en abreuve. Y a un vide dans sa poitrine qu’elle cherche désespérément à combler en regardant la neige comme si elle lui appartenait.

Fatiguée, trop souvent brisée, les paupières lourdes de larmes acryliques. C’est les terreurs qui la bouffent, les désillusions comme une myriade obsidienne sur la toile ingénue de son esprit. Elle arrive pourtant pas à se lasser de s’échouer. Bora s’obstine à vivre, à aimer, à donner. La cabocharde, sauvage mais si peu fière. Les promesses à elle-même qu’elle ne tiendra jamais. selfcare. s e l f d e s t u c t i o n. Elle donne son cœur comme on se jette dans le vide, les yeux fermés pour oublier qu’elle va tomber.  

Bora dans son monde fantasmagorique, celui qui palpite dans sa tête. Y a cet appartement qu’elle trouve parfois si vide, mais qu’elle s’applique à appeler maison. La première, la seule, qu’elle peuple de ses encens et de ses livres. Draps défaits, les rideaux écrus qui dissimule sa silhouette grêle, en équilibre à la fenêtre. Parfois elle s’imagine chute, puis elle finit toujours par rentrer, une fois sa cigarette consumée. — Elle collectionne les plantes et les tasses à café, accumuler l’amuse, ça donne un sens à cette vie. — Ça embaume son univers technicolor, les fragrances des fleurs séchées et du café s’enchevêtrent pendant qu’elle accroche compulsivement ses polaroids aux murs. Des fragments de vie heureuse qui peignent les quatre cloisons de la chambre et du salon.

Sa naïveté s’ébrèche avec les années,  Elle répète encore et encore quelques espoirs cyniques, derniers remparts au pessimisme quasi constant qui menace de l’engloutir. elle vivra vieille, baignée d’amour, et aura beaucoup d’enfant. Fuite  éperdue du désespoir, de cette envie de se haïr. De se détruire. — Son rapport à son corps et à sa vie, c’est une nuance de dédain et de dégoût, celui qu’on lui enseigne depuis l’enfance. Son insupportable existence qu’on a tant de fois voulu punir. — Bora est une fille du n é a n t, du mensonge, que l’hiver meurtrit encore. Fruit de la trahison et de l’amour éphémère – non moins regretté. Une naissance clandestine qui a marqué sa chair de toutes les jalousies et les rancœurs.  Sa peau devient toile aux coups qu’on lui inflige et qu’elle s’inflige. Sur son épiderme se dessinent les lignes de feu qu’ont tracés ses ongles rongés, de ses bras à sa gorge, jusqu’à ses lippes dévorées. — elle se fustige quand tout est trop intolérable, que même l’alcool ne peut plus rien à son mal-être. Quand la culpabilité déborde, y a que la douleur qui la fait taire.

Les liqueurs éthyliques ont toujours eut ses bonnes grâce. L’esprit définitivement écorché, propice aux addictions multiples. Des gouttes enivrantes aux peaux suaves des hommes qu’elle a aimé. Chaque dépendance, chaque désespoir laisse des traces sur son âme. Nébuleuse d’hématomes indélébiles sur ses rêves poussiéreux.  Rêves envolés, confiance trop souvent brisée, c’est son rapport entier à l’humanité qui en devient biaisé. La méfiance s’est nichée dans son cœur. Y a cette peur insidieuse d’avoir mal, encore.

Y a pourtant des illusions qu’elle ne peut réprimer. Cette admiration éternelle pour une mère qu’elle n’a pas connue ; partie se jeter dans l’eau mouvante d’un fleuve après lui avoir donné la vie. — La haine de son père à la présence inconstante, incapable de se faire une place durable dans son existence meurtrie.  

De toutes ses douleurs et cette solitude émerge pourtant une jeune femme fantasque et ingénue. Elle est espiègle Bora, elle taquine et pousse le bouchon toujours trop loin. Arpenter Séoul et s’époumoner sur les toits, toucher la neige du bout des doigts. Regarder le fleuve depuis le banc et les lumières de la ville qui s’y reflètent la nuit. Elle adore ces petits riens qui font tout, esquissant les bonheurs de sa vie. Elle les décrit dans des cahiers qu’elle empile sous sa lampe de chevet (celle qui reste allumée nuit après nuit). Bora aime parler de ce qui l’entoure, laisser glisser le crayon sur le papier gris pour garder une trace d’un infime quotidien qu’on oublie tous. Elle sait qu’elle fait partie de ce tableau d’insignifiance, et ça la réconforte.
 

soon (♂/♀)  

han ja⎜ best buddy meilleur ami, inséparable abruti, father of oppa the rabbit. bj dans la cheminée.

lee yuta ⎜first love
 

im raden⎜brother

yang noam ⎜ lorenzo  

heo dewei⎜boy nextdoor

hwang gaho⎜roommates

rhee yejun⎜blood&tears

zhang yao⎜maternal half-brother

song iseul⎜chaos

rhee sua⎜ wind of winter

han soo yun⎜hear me roar

jung nayoung⎜unbowed

yoo minhee⎜trust each other  

yoo in seong⎜ miss u so much Bora et lui se sont rencontré par hasard, alors qu'il la prenait en photos à son insu dans le parc. Elle a fini par se méfier de ce type étrange, présent chaque soir. D'abord dubitative, elle a fini par faire confiance à ce jeune homme, et leur rencontre du mardi soir est devenue un rendez-vous hebdomadaire. Elle se plait à se confier à lui, qui connait sa condition actuelle, tout en sachant qu'il ne révélera rien.

Peu à peu, leur relation deviendra plus tendre, les sentiments naissants silencieusement dans le coeur de Bora. Il faudra qu'il la repêche, frigorifiée et éperdue dans le fleuve Han pour qu'elle ne prenne enfin conscience de ce qu'elle éprouve pour lui.

cho yongmin⎜ex-boyfriend

seo namil⎜midnight walker

li nam woo ⎜ hate&more