en vrac (aka tout ce que j'ai pas pensé à caser dans ma fiche ptdr)
change de couleur de cheveux comme de chaussures (et elle change souvent de chaussures)
☆ téléphone greffé à sa main
☆ insta feed
on point ☆ Elle a ce côté savant fou qui fait rire et trembler à la fois.
☆ Ses lectures lui ont apporté des connaissances étranges, plante toxiques et mélanges explosifs, presque autant qu'elle.
☆ C'est un peu plus drôle quand elle en profite point caser des anecdotes
#pointculture en soirée
☆ team dog person - elle a deux chiens chez sa maman qui lui manquent beaucoup
☆ elle porte des lunettes pour lire mais déteste ça
trou dans sa vie, vide dans son cœur, hayun n’a
jamais connu de son père que le nom de famille qu’il lui a laissé. la douleur, enfouie maladroitement, reste profonde, mais le mur de silence auquel se sont heurtées ses nombreuses interrogations l’ont laissées lasse. défaite cuisante face à l’entêtement de sa mère
☆ il y a des liens profonds qui ne se serrent qu’entre deux personnes laissées à elles-mêmes, forcées de se tenir seules contre le reste du monde - des amours inconditionnels et des douceurs bonheur. hayun est sa mère ne sont pas de ceux-là. elle l’aime de tout son coeur et sait qu’elle est tout aussi chérie en retour, mais cet amour est teinté par la solitude subie pendant des années, quand sa mère enchaînait les réunions et manifestations, l’impression douloureuse de
passer après une cause. partagée entre la reconnaissance et le respect envers une mère qui l’a élevée seule et se bat pour un monde meilleur pour sa fille, et le l’amer sentiment d’abandon après avoir passées ses années à chasser une
maman qui lui échappe.
☆ de cette famille bancale découle une
peur de l’abandon qui se couple à un
besoin d’affection particulièrement marqué, hayun cherche l’amour de ses pairs, elle veut s’enfoncer et se noyer dans cette chaleur réconfortante, celle qu’elle réclame à grands renforts de câlins et de moues boudeuses perfectionnées.
attachiante qu’ils disent affectueusement en lui ébouriffant les cheveux, et elle rit aux éclats pour pas chialer tant elle est pathétique.
☆ girl power et
men are trash hurlés à tous les coins de phrases, à toutes les émotions, hayun elle se clame
féministe quand bon lui chante, bien consciente de la triste réalité auxquelles font face les femmes. une cause machinalement épousé, héritage d’une mère militante, et pourtant l’engagement ne suit pas, le cœur serré d’amertume et de rancœur envers cette cause qui lui a volé sa maman.
☆ c’est des démons du passé, enfouis et refoulés là où personne n’ira regarder, mais elle peut encore sentir les bourrelets invisibles et la graisse de trop, ce corps trop lourd qui l’encombre et prend trop d’espace – et les rires, incessants et bruyants. hayun a été
grosse et, si l’effort et la sueur ont su affermir son ventre et ses jambes, les plaies invisibles restent encore béantes.
☆ ils sont toujours là, présents, posés sur elles même quand ils ne le sont pas vraiment, les
regards des autres, de ses pairs, pesants et menaçants, critique et aux aguets. hayun elle balance les cheveux, joue les divas et se donne des airs pour masquer la triste réalité, le besoin constant de validation qui lui matraque le cerveau et la peur du jugement des autres, vestige des années de moqueries et de rejet. et pourtant ils la dégoutent, leurs compliments et clins d’oeil appréciateurs des constants rappels de son statut de
viande, de la mascarade qui se joue car sa silhouette d’il y a quelques années ne lui aurait pas valu le même traitement (dans ces moments là ne reste que la fuite).
☆ aujourd’hui si son cœur trépigne et s’emballe, si son souffle s’essouffle et s’affole c’est pas encore pour quelque prince charmant mais sous l’effort de sa
course après le ballon. la sueur et les jambes engourdies après un entraînement, mais l’âme qui flotte jusqu’au 7ème ciel – tout son cœur qui libère des molécules de
bonheur. c’est son nirvana et son eden, sur ces quatre mille mètres carrés de terrain elle peut
laisser tomber les façades et s’oublier, ya plus que le ballon et la course à la victoire. et quand on voit son sourire c’est facile de se dire que c’est la passion qui la fait enchaîner les entraînements et les efforts avec tant de dévouement, et quand elle sent battre son cœur si fort, si
vrai elle en oublierai presqu’elle-même les murmures pervers qui hante ses nuits,
si tu t’arrêtes ça reviendra (le ventre et les cuisses qui gonflent et les chiffres de la balance qui s’affolent). en attendant c’est presque trop facile de duper, personne ne cille sur les footings qui s’enchaînent et les portions de nourriture presque trop maigres pour un corps de sportive, seuls signes visibles de ses légers
tca qu'ils ignorent.
☆ lectrice affamée, elle peut passer des journées sans lecture mais lorsqu'elle se plonge dans un récit elle ne peut le refermer sans l'avoir terminé
☆ quelques gouttes d'alcool suffisent pour que son esprit s'embrume, les sentiments s'intensifient et son affection se fait toujours plus démonstrative
☆ dans le secret des certaines heures elle fait courir sa plume sur les pages blanches, ces
poèmes encore tâtonnants sont les rares mots qui mettent son âme à nu.