des fois, tu t'imagines en haut du monde. star suprême, célèbre idole, on te regarde et on t'admire, on paye pour te toucher, en tuerait pour te parler. que nenni, pourtant, liuxi ; t'es rien de tout ça. t'es incapable, indécis en tout, incompréhensible et tyrannique. un monstre à la gueule d'ange - mais suffit de regarder tes yeux pour comprendre l'horreur, t'es l'épidémie qui décime tout. si la fin était proche, tu serais son annonciateur. 


instable, t'es jamais le même avec les gens. tantôt tu vas parler, tantôt tu vas la fermer ; tantôt tu vas aimer, tantôt tu vas détester. c'est pas de ta faute, ils sont bêtes, des fois, ils sont stupides, des imbéciles finis. ils voient pas ce que tu vois, toi, toi t'es le prophète et eux, les brebis égarées. mais quel prophète t'es, liuxi. libidineux, c'est  la suite logique de ton prénom. hommes, femmes, trans, tu touches à tout, tes mains s'égarent, tu t'en fous. au dessus, en dessous, qu'importe - y'a qu'en le faisant que t'oublies tout ce qui te tracasses. faut dire, tu dors pas la nuit, une vraie loque, qui fume et boit, qui déteste la vie autant qu'elle t'adore. t'es gâté, quand même - plutôt beau, plutôt riche, pas si con. mais rien ne te va ; tu veux faire mal, tu veux contrôler, évaporer les espoirs, évanouir les rêves. combien sont morts d'amour pour toi ?

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