⊱ hundred miles c'est un forum réel asiatiquecity/universitaire basé à Séoul — une réponse par mois minimum — Avatars occidentaux bienvenus ! — Taille des avatars 200*320px — Une semaine pour finir sa présentation — Pas de prise de tête, rien que du love. That's all folks ٩(^ᴗ^)۶
nom maudit susurré trop de fois avec une haine abyssale. patronyme qui ne veut plus rien dire. devenu symbole de la cage dorée dans laquelle il est né. dans laquelle on l'a enfermé depuis le premier jour. ( i m ) beaucoup admirent, beaucoup envient. ces gens-là ne savent rien de l'enfer qu'il impose. du fardeau qui pèse sur les épaules déjà malmenées, fébriles. il ne se raccroche qu'à ces quelques lettres. ( s o h a n ) prénom doux et amer qu'il rejette parce qu'il a été donné par ses géniteurs, et qui, paradoxalement, lui donne un peu d'oxygène. parce que c'est lui. sohan. sans son odieux patronyme. que ça lui appartient vraiment. combien même son prénom est aussi pourri que son nom.
âge & date de naissance
il n'a jamais rien demandé le gamin. il n'a jamais voulu émerger des ténèbres pour naître dans un tel monde. il n'est que le résultat d'une passion égoïste, d'une luxure sans nom. âme innocente offerte aux mains de deux inconscients. c'est un ( v i n g t - e t - u n n o ve m b r e ) qu'il a hérité de son destin. qu'il a ouvert les yeux sur la cause de sa décadence. sombre anniversaire qu'il ne célèbre plus. qu'il noie sous les volutes de fumée et l'amertume de l'alcool. déjà vingt-quatre ans qu'il erre sur cette terre en quête d'un but, d'une raison d'exister. et il se demande, le gamin. il se demande quand viendra la fin. quand viendra la délivrance, le néant. l'apaisement.
origine & lieu de naissance
dernier maillon d'une dynastie vieille de plusieurs générations, sohan est considéré comme un pur ( s u d - c o r é e n ). il n'y a jamais eu d'union étrangère, jamais de sang différent mélangé aux hémoglobines si précieuses de la famille im. pour faire honneur à la tradition, c'est à ( s e o u l ) qu'il a vu le jour. une ville qu'il n'a jamais vraiment quitté. la seule vraie mère qu'il n'a jamais eu. qui l'a vu grandir, souffrir, se maudire. berceau de toute une vie qui a observé en silence au fil des saisons.
orientation
il vogue dans la nuit sohan, passant d'une étreinte à une autre. frôlant les lèvres d'une nymphe pour passer à celles d'une autre. caressant la peau d'un éphèbe avant de se lasser subitement. il est ce qu'on peut appeler ( b i s e x u e l ) même s'il se moque bien des étiquettes et des moeurs de la société. il laisse libre cours à ses envies, à ses pulsions. tout est bon pour faire vibrer le myocarde mort au creux de ses côtes. tout est bon pour se sentir vivant, juste quelques secondes. pour se sentir aimé même si ce n'est là que des illusions d'une âme en peine d'amour.
cursus & club(s)
on ne lui a pas demandé son avis, comme toujours. ses parents ont fait ce qu'il y avait de mieux pour lui. comme toujours. il a vu la liberté de choisir son futur s'envoler. la liberté de faire enfin quelque chose pour lui être réduite à néant. il repense encore au sourire de sa mère, ce jour-là, quand elle lui a annoncé qu'elle avait déjà choisi pour lui. qu'elle avait assuré son avenir, son héritage. ( f i n a n c e s ) ce simple mot lui arrache des frissons, étire ses lippes en un soupir démesuré. le gamin assiste à peine aux cours, affiche un sourire désabusé lorsqu'on lui demande comment il fait pour valider ses années. nul doute que l'ombre de sa mère est penchée sur l'université.
métier & occupations
il écume souvent la ville, sohan. se fout de tout. des études, des remarques insipides de sa mère, de la vie. quand beaucoup de jeunes sont penchés sur leurs livres, s'amusent naïvement entre eux avec leurs confréries, lui se perd davantage dans les ténèbres de la nuit. habitué aux excès, aux fêtes, il a voulu faire un pari. faire enrager un peu plus ses parents tout en s'amusant. alors il a joué avec son argent de poche le gamin et il s'est emparé d'un commerce de seoul, devenant ( g é r a n t d u d r e a m c a t c h e r ). une plaisanterie qui lui a valu pas mal d'emmerdes mais dont il est fier. il ne s'en est étonnamment toujours pas lassé, appréciant l'ambiance feutrée, gardienne des secrets les plus inavoués.
situation financière
petit prince d'un empire qu'il n'a jamais demandé. richesses incommensurables qu'il effleure du bout des doigts, réduisant à néant toute conception de la réalité. sohan est ( r i c h i s s i m e ). fortune qui sert ses obsessions depuis toujours. vecteur de la corruption de son âme et de son esprit détraqué.
groupe
student
hit it until it breaks // seduce and destroy // he's not a villain, he's just a boy // damaged goods // my shadow's the only one that walks beside me. my shallow heart's the only thing that's beating // born to die // plenty of humans were monstrous, and plenty of monsters knew how to play at being human // tell me i'm real please // are we dead ? // occasionally i give a damn // take no shit, give no fucks, cause infinite damage // void // what i create is chaos // sooner or later, your human sides loses. it has to // you can call me monster
imsohan
prédéfini ⎜ ft kim han bin (ikon)
dépendant
destructeur
sincère
possessif
sometimes i'm terrified of my heart.
of its constant hunger for whatever it is it wants.
the way it stops and starts.
ça hurle à l'intérieur. la violence des émotions, c'est trop pour le gamin. ombre tremblante recroquevillée dans un coin. spectacle mortifiant qui laisse les parents impassibles. c'est qu'un caprice. alors on détourne le regard de la souffrance. on l'abandonne au silence, à l'indifférence. on refuse de voir, d'accepter la différence de l'enfant. sa faculté à ressentir les choses trop fort, trop intensément. malédiction dont il connaît aujourd'hui le nom. hypersensibilité. — vision déformée de la réalité. gamin héritier. petit prince élevé comme un empereur. l'argent qui rouille le coeur déjà bien abîmé. l'opulence qui devient normalité. la noblesse bafouée dans les bas-fonds. ironie choisie, volontaire. la silhouette se fane dans le dédale miteux de la grande ville. loin de la soie, de l'argent et de l'odieuse exubérance de son monde. — son rire se fracasse, l'hilarité comme seule réponse quand on tente de lui imposer des barrières, des refus. héritage d'une enfance pourrie, sans limites, sans contrôle. une liberté oppressante qui a élevé un monstre. une absence de moralité, de règles. parce que maman était bien trop occupée à surveiller papa et ses putes. que maman était trop intéressée par son petit royaume. que papa s'en foutait bien après tout. il avait sa chinoise et sa bâtarde. alors il rit sohan, parce que c'est tout ce qu'il peut faire face à l'hypocrisie du monde dans lequel on l'a plongé. — il n'y a plus rien. il ne ressent plus rien. coquille vide lassée de trop ressentir. chrysanthème écorchée, brûlée. apathie qu'il tente de combattre parfois. à coup de drogues, d'alcool, de baisers passionnés. juste pour sentir à nouveau quelque chose, là. au creux de ses côtes. il malmène son corps, torture les autres. parce que ça le terrifie au fond, ce néant. ce vide abyssal. — la vitesse comme antidote à sa vie. existence qu'il laisse derrière lui, au volant de sa camaro. à laquelle il renonce. parce qu'il espère sohan. il espère que la mort viendra le trouver. il espère mettre un terme à cette comédie. et, ô, combien il regrette maintenant qu'elle lui a rendu visite. maintenant qu'il a vu son visage putride, emportant avec elle la belle au clair de lune. la poupée au regard vide et aux lippes ensanglantées. aux membres contorsionnés. — doucereuse culpabilité. sentiment qui a enfin brisé la carapace de glace, poignardant continuellement le myocarde léthargique. culpabilité des plus dévorantes depuis que sa violence a fait une victime de plus. acharnement qui lui fait ployer un peu plus l'échine. les genoux qui se heurtent au sol boueux, le forçant à voir la réalité. meurtrier. monstre. gamin aux jointures meurtries, entachées à tout jamais de l'hémoglobine de ceux qu'il a brisé. — elle l'a voulu, sa mère. tant désiré. cadet légitime provenant de son être. argile qu'elle a façonné entre ses propres mains. reine de glace qui se prétend mère. qui prétend aimer quand elle ne fait que anéantir. perdue dans ses illusions faussées. rêvant d'une famille parfaite quand il n'y a que chaos. il a essayé, sohan. il a essayé de lui trouver des excuses, de continuer à l'aimer malgré tout. seulement il ne reste pour elle que des cendres dans son coeur. que de la haine. — il n'est qu'une enveloppe charnelle. réceptacle d'une rage sans borne, d'une fureur sans nom. seul moyen d'expression qu'il a trouvé pour laisser exploser ses émotions aux couleurs vibrantes dans un monde trop morne. tableau inexpressif qu'il a peint d'un rouge carmin, d'étoiles bleuies, de cernes marrons. la violence comme solution à son hypersensibilité non soignée, ignorée. enfant perturbé qui n'a toujours fait que cogner. allant même jusqu'à faire saigner une partie de son propre sang. soeur étrangère. inconnue aux traits pourtant similaires. est-ce qu'il regrette ? non. parce que c'est la seule façon pour lui de se soigner. d'échapper à son trouble. quitte à y entraîner sa moitié.
exubérant
hypersensible
attentionné
violent
portrait
surnom ⎯ aucun. il n'a jamais accepté que quelqu'un soit aussi intime avec lui. signe astrologique ⎯ scorpion. signe chinois ⎯ cochon de bois. animal préféré ⎯ le serpent. sucré ou salé ? ⎯ salé. type idéal ⎯ sans importance. objet fétiche ⎯ l'encre tatouée contre sa peau. heure préférée ⎯ minuit. permis de conduire ? ⎯ permis de tuer. rêve(s) ⎯ il a depuis longtemps arrêté de rêver. les songes ont laissé place aux cauchemars. famille ⎯ désordre des plus chaotiques. drôle d'assemblage. une mère dragon. un père fade, absent. un frère de sang, un demi-frère et une demi-soeur. piercing/ tatoo/signe distinctif ⎯ il s'abîme, perce l'épiderme comment pour ressentir quelque chose dans sa carcasse désabusée. il arbore ses tatouages comme des provocations, comme un bouclier. personne ne se doute qu'il sont en réalité le reflet de ses pensées, de son âme torturée. style vestimentaire ⎯ souvent bien habillé, d'un chic à son paroxysme quand sa mère le traîne à ses soirées. un peu débraillé quand la nuit se prolonge jusqu'au petit matin. phobie ⎯ la vie. toc/manie(s) ⎯ écraser ses jointures abîmées contre les parois ensanglantées. seul exutoire à sa folie dévastatrice, à cette rage qui brûle ses veines pour ne laisser qu'un goût acide au creux de ses lippes. addiction(s) ⎯ en tous genres. tout ce qui peut l'éloigner de la réalité affable, insupportable. et la vitesse. adrénaline inégalée par les drogues ingurgitées. secret ⎯ ça le hante, le réveille en pleine nuit. il le distingue de moins en moins bien mais il ressent toujours les émotions avec la même violence. m e u r t r i e r. couleur préférée ⎯ autrefois le rouge, désormais le noir. superstition(s) ⎯ il n'y croit pas. menteur ou sincère ? ⎯ menteur.
AND PLENTY OF MONSTERS KNEW HOW TO PLAY AT BEING HUMAN
( chapitre un ) sweet little baby in a world full of pain.
trop petit pour comprendre. trop innocent pour imaginer un seul instant ce qui fait vriller son coeur, ce qui trouble son esprit encore trop immature. ses doigts s'agrippent au tissu de ses vêtements. il a beau serrer de toutes ses forces, au point de faire blanchir ses jointures, cela ne suffit pas à faire disparaître la mal être. cela ne suffit pas à guérir ses maux. à réconforter le gamin. il n'y a personne pour l'aider. rien pour se dissimuler de la réalité incompréhensible. alors sohan se berce, sohan murmure tout bas. il attend que l'ombre parte. que le chaos au creux de ses entrailles disparaisse. des mains viennent le relever, le secouer. les éclats de voix retentissent et puis un sifflement vif qui brise le silence oppressant. l'enfant écarquille les yeux, effleure sa joue rougie et douloureuse avant de poser un regard ébahi sur sa mère qui l'observe avec dureté. « cesse cette comédie sohan. agis un peu comme un grand. » les mots s'entrechoquent, glacent le sang du petit garçon qui reste comme paralysé. son père se détourne, peu concerné par ce fils, qu'il a eu plus à cause de l'insistance de sa femme pour donner des héritiers à son empire, que par réelle envie. la matriarche se détourne, bien trop pressée de retourner à ses affaires plutôt que d'ouvrir les yeux sur ce qui ne va pas. elle s'emmure un peu plus dans son déni. dans sa volonté d'avoir une famille parfaite, avec des enfants parfaits et un mari parfait. alors que la réalité est bien loin de celle qu'elle s'impose jour après jour. l'enfant reste, comme toujours, avec le silence qui est le seul à lui tenir compagnie. son myocarde se fane un peu plus. fleur innocente et incandescente qui pourrit dans attention, sans réel amour. ils ne réalisent pas. personne n'ose voir que des ronces vont bientôt remplacer la délicate rose. que l'enfant aux sourires bienveillants va bientôt se transformer en monstre sans scrupules, rendu aveugle à tout ce qui l'entoure. sohan presse ses genoux contre son torse comme pour faire taire la douleur, comme pour nier la fatalité. des larmes silencieuses viennent se fracasser contre le tissu froissé. et il se demande si un jour, tout changera. si un jour, toute cette souffrance disparaîtra.
( chapitre deux ) almost. it's a big word for me. i feel it everywhere. almost home. almost happy. almost changed. almost, but not quite. not yet. soon, m a y b e.
il y a cette voix, simple murmure au début, qui s'est fait de plus en plus forte, bruyante. spectre invisible qui semble enfermé au coeur de sa cage thoracique. monstre séquestré dans une prison de chair et de sang. monstre qui gratte chaque jour un peu plus à l'intérieur, qui écaille la carapace d'acier du gamin torturé. jusqu'au jour où tout explose. où le monstre prend possession du gamin dans un éclat de rage, d'une fureur glacée. ses prunelles deviennent brouillées par le rouge carmin. besoin inextinguible d'évacuer toute cette colère aveuglante. tout ce fléau qui l'abîme et qui retombe très vite dans les abîmes de son esprit désormais calmé. ce qui le reconnecte à la réalité, ce n'est pas tant le silence qui est tombé. non, ce sont les sanglots feutrés. cette silhouette frêle au sol, à la peau marquée. bora. ses mains se lèvent vers cette fille née de rien. conséquence d'un amour illégitime, adultérin. demi-soeur imposée par le géniteur au regard désabusé. on dit parfois qu'il y a des tournants dans la vie d'une personne. des choix qui définissent à tout jamais ce qu'on est. sohan l'a, ce choix. il peut décider de s'excuser, de condamner ce tout premier éclat de violence qui a soulagé sa poitrine compressée. il peut s'engager sur la bonne voie, choisir le bien. ou le mal. de se relever sans un mot, de banaliser son comportement. le rire du monstre en lui s'élève, froidement, sinistrement. le gamin s'éloigne, abandonne le corps meurtri de bora derrière lui. l'égoïsme à son paroxysme. parce qu'il a trouvé sa cure, son remède à l'insupportable amas d'émotions qui s'accumulent en lui. résultat d'une maladie qu'on a refusé de déceler, de soigner. tout ce tait en lui. il n'y a plus de voix. plus de tentation. parce que le monstre a fini par fusionner avec sa prison charnelle. parce que désormais, sohan ne résiste plus, ne combat plus ses démons. à quoi bon de toute façon ? tout le monde s'en fout.
( chapitre trois ) does this darkness have a name ? this cruelty this hatred. how did it find us, did it steal into our lives or did we seek it out and embrace it ?
les iris sombres se posent sur le garçon inconscient du danger qui le guette. comment pourrait-il le deviner ? comment pourrait-il savoir que le frère de bora n'a pas accepté qu'il la fasse souffrir autant ? il ne tient pas à bora. il se fout bien de ce qu'elle fait de sa vie, sohan. non. ce qui l'a dérangé, c'est qu'un autre ose martyriser sa chère petite soeur. lui seul en a le droit. lui seul peut asséner des coups, lui seul peut flétrir le coeur de la bâtarde de son père. logique tordue, malsaine. sohan jubile quand son regard croise celui du garçon. yuta. cela ne dure que quelques secondes. c'est déjà suffisant pour que le piège se referme sur lui. il incline légèrement la tête, donnant le signal aux imbéciles qu'il a payé pour maltraiter le temps d'une soirée ce cher yuta. il laisse les minutes s'écouler avec une joie qu'il peine à dissimuler. le garçon laisse l'alcool anesthésier son coeur malade, empoisonner ses veines au sang corrompu, noirci par les ténèbres de son âme. sa silhouette fend la foule sans la moindre hésitation. ses poings viennent s'écraser contre les visages surpris des bourreaux d'un soir. le jeu commence alors qu'il tend une main salvatrice vers yuta. promesse d'un répit, du paradis. alors que c'est bien l'enfer qui l'attend. si sohan a tout de l'ange, c'est lucifer qui se dissimule derrière son sourire faussement sincère. véritable vipère qui ne va pas tarder à instiller son venin pour mieux achever sa proie à la fin. il ne pense qu'à bora à cet instant. à sa rancune tenace envers le lee. à son envie de lui faire payer pour avoir empiété sur ton terrain.
( chapitre quatre ) you never give up when i'm falling apart. your arms are always open wide and you're quick to forgive. when i make a mistake you love me in the blink of an eye.
son rire s'élève, fait trembler les murs de sa cage dorée. l'ivresse de l'alcool comme sanctuaire sacré. salut inespéré qui va bientôt s'amenuiser. il tire un peu plus sur sa cigarette, comme pour faire durer l'enivrement souhaité avant de se laisser tomber contre le divan de velours. les yeux rougis par ses excès de la nuit, il a à peine conscience de la présence de son ami. jun ho l'observe en silence, tolérant ses écarts de conduite, son comportement sans limites. sohan renverse sa tête en arrière, observe le plafond aux dorures écoeurantes. il ne sait pas si c'est l'alcool qui parle ou si c'est seulement son coeur qui s'étonne. toujours est-il que ses lippes articulent des mots qui deviennent de plus en plus omniprésents dans son esprit. « pourquoi tu restes jun ho ? pourquoi tu t'accroches à moi comme ça ? j'te mérite pas. je mérite personne. » terrible vérité qui martèle un peu plus son palpitant troué. il tire sa dernière bouffée de fumée avant d'écraser sa cigarette contre la paume de sa main. il lui semble entendre une réponse, un murmure. seulement il sombre déjà dans l'inconscience bénie. dans le monde des songes tellement plus supportable que le reste. il se rappelle à peine le lendemain. d'avoir entendu la réponse de son ami. parce que je t'aime, sohan. parce que tu es mon frère. et au fond, c'est peut-être préférable qu'il n'ait pas entendu. parce qu'il finit toujours par détruire ceux qui lui sont proches. il finit toujours par remplacer le moindre amour, le moindre espoir par de la haine. comment ? en détruisant leurs vies tout simplement. poison incarné sur terre.
( chapitre cinq ) - happy or sad ? - sad. - okay. but i warn you, it'll break your heart. - already broken...
la musique fait vibrer les verres vides posés devant lui. les corps se meuvent librement, sans le moindre jugement. sohan se laisse enivrer, comme toujours, par l'alcool qui coule à flot et la drogue qui circule de main en main. comme chaque soir, il finira par passer la nuit avec une belle ingénue, ou sa course dans un endroit incongru. il ne choisit jamais, laissant parler ses pulsions, ses envies. ce soir là, ses iris se posent avec désir sur une fille qui semble tout aussi perdue que lui. attiré par la détresse qu'elle semble vouloir enterrer au plus profond de son être. comme aimanté, son corps s'approche, ses lippes lui offrent un sourire charmeur. et puis, tout s'accélère. leurs lèvres se trouvent dans un fracas assourdissant. leurs corps se trouvent. harmonie étrange et pourtant sidérante. la nuit laisse très vite la place au soleil. sohan fixe les rayons de l'astre éclairer peu à peu la chambre en désordre. la belle est endormie auprès de lui et il sait déjà qu'il ne la reverra pas. il se redresse, laisse tomber le drap pour s'éclipser. il ignore tout sohan. il ignore que leurs destins finiront par se croiser de nouveau. qu'il va s'accoutumer à la sensation de ses baisers, au goût de sa peau et à son corps contre le sien. qu'il a trouvé son double, son âme soeur et qu'ils finiront un jour par se briser.
( chapitre six ) mama, just killed a man. put a gun against his head. pulled my trigger, now he's dead.
il rit, toujours plus fort alors que les lumières deviennent floues. ses doigts se crispent contre le volant sous l'effet de l'adrénaline. il a le coeur au bord des lèvres, les veines en feu. il file dans la nuit au volant de sa camaro. inconscient du danger qu'il représente pour lui et pour les autres. tout ce qui compte, c'est de se sentir vivant. d'être grisé par la vitesse. qu'importe s'il y perd la vie, elle est vide de sens. qu'importe si demain, on vient lui faire des reproches devant les amendes qui s'accumulent et les pots de vin que ses parents distribuent. il appuie un peu plus sur l'accélérateur, comme pour défier le monde dans lequel il est emprisonné. et puis tout se ralentit. tout s'arrête lorsqu'il la voit, silhouette fantomatique au loin qui se fige en entendant le bruit du moteur poussé à toute puissance. il écrase la pédale de frein, tente de l'éviter, mais il roule trop vite. le corps heurte de plein fouet la camaro, s'envole dans les airs. la voiture continue sa route, comme si rien ne s'était passé. sous le choc, il se rappelle à peine de la suite. se souvient juste de son arrivée devant la maison familiale. le palais comme il l'appelle. d'avoir réveillé sa mère, tremblant de toute part. et de lui avoir avoué sous la lune accusatrice. « j'ai tué quelqu'un maman. »
( chapitre sept ) i felt so much that i started to feel nothing.
c'est comme si rien ne s'était passé. comme si tout n'avait été qu'un mauvais rêve. un cauchemar vite oublié au petit matin. et pourtant, elle est bien réelle cette fille. ce corps sans nom qui a été retrouvé. mais personne n'est venu. personne ne lui a demandé ce qui s'était passé. il s'est étonné le gamin. il a cherché à comprendre pourquoi aucun bracelet d'argent n'entourait ses poignets. pourquoi il ne croupissait pas dans une prison en attendant son jugement. meurtrier. ce à quoi sa mère a répondu en éclatant de rire en voyant son désarroi. « tu pensais vraiment que j'allais laisser mon fils se faire accuser de meurtre ? aller en prison et risquer la peine de mort ? ne sois pas stupide. » il n'y a aucun regret dans sa voix; aucune excuse visible sur son visage. juste une froideur des plus extrêmes. sa mère l'observe, portant son verre de vin à ses lèvres maquillées. « à l'avenir, évite de tuer quelqu'un d'autre s'il te plaît. c'est très fâcheux à couvrir. » une main glacée lui enserre le myocarde tandis qu'il réalise à quel point leur monde est corrompu, mauvais. sa mère ne va pas l'engueuler pour avoir rouler trop vite, pour avoir pris une vie aussi facilement. à croire que la vie humaine n'est rien à ses yeux. à croire qu'ils peuvent tout faire parce qu'ils s'appellent im et qu'ils ont un petit empire qui leur permet de telles atrocités. sohan se détourne de sa mère, voyant vraiment pour la première fois le vrai visage de sa génitrice. un monstre. tout comme lui.
SHE'S IN THE RAIN. you wanna hurt yourself, i’ll stay with you. you wanna make yourself go through the pain. it’s better to be held than holding on. we're in the rain
ohlala ce choix de scena je trouve le personnage tellement complexe et intéressant, je suis contente de voir qu'il est tenté ! en + j'aime beaucoup tes autres persos (#stalkeuse) donc je risque de pas être deçue
ohlala ce choix de scena je trouve le personnage tellement complexe et intéressant, je suis contente de voir qu'il est tenté ! en + j'aime beaucoup tes autres persos (#stalkeuse) donc je risque de pas être deçue
trop hâte de voir tout ça et rebienvenue
oui c'est pour ça que j'ai craqué merci beaucoup pour le compliment ça me touche trop merci beaucoup à toi
Ahn Sunhi a écrit:
j't'aime pas slt
(but jtm toi clara de la pailla) (bsx quand même)
qu'est ce qu'elle a elle :woat: :oops1: :clueless: ah oui right il a un peu gâché sa vie (love u too )
Han Ja
STAFF ✺ ‹ MOTHERFUCKING STARBOY - WOMANIZER IN THE STREETS
jtm mais je te hais. mais je t'aime mais... je te HAIS mais JE T'AIME ( SURTOUT PARCE QUE C'EST TOI )
bhfsdjnokpq SI HEUREUSE QUE TU LE TENTES, COMME JE T'AI DIT CET AES QUI FAIT MAL AUX YEUX TANT C BOOOOW ET TOUT CE QUE T'AS TAPÉ DÉJÀ JE :sobs: :clap1: LOV YAAA
ON SE CONNAÎT PAS, mais j'édite très bientôt, j'ai des trucs à te dire un peu
hâte de lire ça
Lee Yuta a écrit:
jtm mais je te hais. mais je t'aime mais... je te HAIS mais JE T'AIME ( SURTOUT PARCE QUE C'EST TOI )
bhfsdjnokpq SI HEUREUSE QUE TU LE TENTES, COMME JE T'AI DIT CET AES QUI FAIT MAL AUX YEUX TANT C BOOOOW ET TOUT CE QUE T'AS TAPÉ DÉJÀ JE :sobs: :clap1: LOV YAAA
mdr va falloir se mettre d'accord love u too cet aes qui m'a pris bcp de temps jpp contente qu'il te plaise merci à toi
svp bonjour la classe genre le rendu qui claque, avec l'esthétisme de toute beauté la jolie plume soignée qui sait être tranchante que demander de plus que la suite??? re-bienvenue dans le coin!
SHE'S IN THE RAIN. you wanna hurt yourself, i’ll stay with you. you wanna make yourself go through the pain. it’s better to be held than holding on. we're in the rain