Le nom Park qui coule dans ses veines, qui l'empoisonne et nécrose son être. Le nom du vilain, le nom de cette famille qui ne cesse de pourrir de l'intérieur. L'ange aux ailes arrachées, Do Hyun, son prénom est bien sa seule délivrance, seule liberté, propre identité obtenue après tant de combats.

Les pétales volaient, venaient chatouiller les narines des êtres. Doux printemps en ce 16 mai 94, naissance sous la chaleur de l'astre solaire qui l'accueillait, il y a de cela 25 ans.

L'éternelle capitale coréenne, là où le garçon aime se perdre, encore et encore, il y connait ses vices, il y connait la débauche, les secrets que l'on tente vainement de cacher aux yeux du monde.

Le môme tombe sans cesse éperdument amoureux des âmes dansantes autour de lui. Elle vient le narguer, le charmer avant de l'abandonner. Les corps n'ont que peu d'intérêt pour celui qui voit au delà, qui transperce ces coquilles vides.

L'enfant est vide, coquille brisée, pourtant il se passionne depuis toujours pour l'anthropologie. Il n'a jamais abandonné le rêve de pouvoir vivre de cette passion. Il n'a jamais abandonné après 7 ans d'études.

No time.

Si la médecine de l'anthropologies sont deux choses différentes, ça n'empêche pas le gamin de travailler en tant d'infirmier à l'hôpital.

Loin d'être pauvre, mais loin d'être riche. Situation stable qui lui permet de vivre correctement.