Freja, c’était le nom qui s’imposait. Le nom d’une déesse nordique, celle de l’amour et de la beauté. Mais aussi celle de la guerre et de la mort.

L’amour, parce que la petite était le fruit d’un amour pur, vrai mais interdit. L’amour d’un prince et d’une simple étudiante en art. L’amour d’un danois et d’une coréenne, un amour qui donna naissance à la plus jolie de toute les petites filles du pays.
Elle se souviendra toujours de l’amour qu’elle portait à sa mère, de l’amour que celle-ci lui rendait. Elle se souviendra toujours des berceuses et des caresses dans les cheveux avant de s’endormir, de la voix douce de sa maman.
Elle se souviendra toujours des câlins de papa, de ces fois où il trouvait le temps de se libérer pour l’emmener jouer dans le jardin, de la chaleur de sa main, quand il prenait la sienne, et de ce sentiment de sécurité quand il était là.
Elle se souvient des sourires radieux de son frère, elle se souvient même de son tout premier éclat de rire, elle se souvient des bisous baveux qu’elle détestait mais adorait et elle se souvient s’être promis de protéger ce sourire quoi qu’il arrive.
La beauté, parce qu’il était tellement rare de voir un visage aussi délicat, des yeux aussi noirs et bridés hérités de maman et des cheveux blonds comme les blés hérités de papa, un mélange peu communs mais tellement magnifique. Elle avait le sourire charmeur de papa, ce petit plus qui faisait que les gens l’aimait, cette chose qui donnait aux gens l’envie de la suivre, de l’écouter. Elle avait le regard doux et innocent de maman, ainsi que sa voix d’ange. Elle tenait de son père la beauté du corps et de sa mère la beauté de l’âme.
La guerre, parce qu’évidemment, ça ne plaisait pas du tout ça, que le prince héritier épouse une étrangère, banale et pauvre. Il n’y avait pas eu de mariage, et même si Freja et sa mère vivaient au palais, dans l’une des grandes chambres, elles étaient ignorées et inconnues du peuple danois. Pour ne pas faire de scandal, l’existence de Freja avait été gardé secrète, et un peu plus tard, celle de son petite frère aussi. D’ailleurs, on l’avait appelé Freyr, en référence au Dieu de la pluie, du soleil et de la fertilité. En référence au frère jumeau de la Freja mythologique.
La guerre parce que grand-mère traitaient mal maman dès que papa avait le dos tourné, la guerre entre maman et grand-mère. Une guerre que grand-mère finit par gagner.
Et enfin la mort. La fin. Celle de maman. Celle de toute la famille en général. On lui a dit que c’était un accident, et elle y a cru. Elle si innocente, si gentille, elle ne pouvait pas imaginer que quelqu’un voudrait arracher une mère à sa fille de cinq ans à peine et à son fils de deux ans plus jeune. Elle a beaucoup pleuré Freja, d’abord toute seule, puis avec son frère, un peu avec papa aussi. Et puis elle s’est reprise. Elle n’avait pas le droit de pleurer maintenant. Elle devait être forte, forte comme maman pour le bien de Freyr. La fin du conte de fée aussi. Même si elle savait que personne ne voulait d’elle ici, quand maman était là, on la traitais bien, elle avait le droit de dormir le matin, de porter de jolies robes, elle avait un professeur différent pour chaque matière et apprenait déjà les bonnes manières. Même si on ne la reconnaissait pas comme telle, elle était une princesse, et peut-être qu’un jour, elle gouvernerait. Après la mort de maman, papa s’est éloigné, il s’est marié, il a eu un autre enfant. Un enfant légitime. Freja n’existait plus, elle n’était plus la princesse prometteuse, mais une vulgaire femme de ménage… Elle s’occupait de son demi-frère parfois, même si on lui avait interdit de révéler qu’ils étaient liés par le sang. Elle ne l’aimait pas. Elle n’aimait pas sa belle mère non plus. C’était réciproque, ça se voyait. Mais Freja était une fille forte, elle ne pleurait pas. Elle prenait juste sur elle. Elle était d’accord pour tout, ne s’opposait à rien.
La mort de Freja et de son frère, portés disparus et présumés décédés au Danemark.

Freja, le nom qui s’imposait. La déesse de l’amour qu’elle te donnera si tu en as besoin, l’amour d’une soeur, d’une mère, d’une amie, de quelque chose d’autre peut-être, elle apprendra. La déesse de la beauté, celle qui te charme d’un seule sourire, mais aussi celle qui te charme par son intelligence et sa bonté. La déesse de la guerre, celle qu’elle mène quotidiennement quand elle balance entre des études trop compliqués et un travail extenuant, un combat qu’elle mène contre elle même, une lutte entre son corps qui lâche et sa volonté qui le pousse à tenir encore. La déesse de la mort. La mort de Freja, la mort de cette princesse reniée qui se laisser faire. Mais aussi la naissance d’Irene, la princesse en exil, la jeune femme forte et sensible à la fois, celle qui ne veut plus subir, celle qui sait ce qu’elle veut, et qui se donnera les moyens de l’avoir.

❯ Derrière l'écran ; Holà, je reviens sur HM, en compagnie d'une amie parce que vous m'aviez trop manqué :c Je jouais Min Kyu avant pour ceux qui ce souviennent pas de moi :c
Je voulais faire la surprise en vrai en mode : je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour, mais HyungWon a tout poiler, je pleure grave :c
En plus je viens de remarquer qu'on avait eu pleins d'idées communes pour nos personnages ! BREF JE VOUS AIME ENCORE ET TOUJOURS.

Et le petit bout de code pour le bottin

Code:

[code]<span class="style1">✗</span> [b]Kim Jiyeon[/b] (Bona - WJSN) ⟫ Kwon Irene[/code]