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(#) Sujet: douce amertume /aifen Mer 20 Nov - 19:44
le goût de l'amertume; sur le bout des lèvres
tenue ;novembre 2019 la haine prime sur la r a i s o n sans que tu puisses y faire quoi que se soit. sans que tu puisses là, contrôler une quelconque (autre) é m o t i o n. aifen qui s'éloigne, qui témoigne d'une absence qui se révèle au grand jour. journal que tu tiens entre tes doigts, lignes que tu suis où chacune de tes respirations se coupe à demi. information balancée sans fondement; aucun changement. le couple menacé, questionnement presque trop légitime car on ne le voit plus.
porté disparu, c'est à peine s'il te réponds. c'est à peine s'il daigne avoir foi encore en sa présence. et ces quelques mots allongés sur le papier font déjà l'unanimité: qu'est-ce qui se passe, pour le petit ami et le possible futur roi. c'est terminé, qu'ils disent (soufflent). coup de théâtre (scène finale).
tes phalanges se plient sans que tu t'en aperçoives véritablement; les yeux clos et les pensées prises. m a l h e u r. premier coup bas pour ton image et cela depuis ton existence. par sa faute; indéniablement la colère l'emporte.
péché que tu expliqueras au divin plus tard, en attendant (tu as à faire). car la porte d'entrée signe l'arrêt de tout être aimé. tu attends qu'il vienne jusqu'à toi; assis sur l'un des tabourets de la salle à manger. hauteur prise par tes jambes laissées bas, pieds posés sur le sol froid sans en avoir la réalité des faits. a i f e n, que tu aimerais maudire plus qu'il n'est concevable (m a i n t e n a n t). tu ne cherches pas (plus) à le regarder, simplement lui jeter sur le plan de travail l'amas d'arbres m o r t s pour faire votre é l o g e « tu m'expliques cette merde ? », voix sèche, plus roque qu'à son naturel. états d'âmes déversés sous tes lèvres mouvantes sans que tu puisses l'empêcher. « je sais pas si ça t'amuses aifen, mais tu m'expliques ? », ce qu'il fait d e h o r s, ailleurs (jamais là). - plus là, du tout.
tu ne réfléchis plus (plus envie), les mots assassins qui dessine le peu d'esprit qui te restes encore. « j'croyais t'avoir fait comprendre que faire la pute c'était dépassé », pour ton empire, surtout. « tu t'fou d'ma gueule ? »
(#) Sujet: Re: douce amertume /aifen Ven 22 Nov - 11:28
le goût de l'amertume; sur le bout des lèvres
tenue ;novembre 2019 étrangement, en pénétrant dans l'appartement; aifen sait parfaitement dans quelle galère il s'engage. le regard vide, ennuyé ,, aussi terme que l'est l'habitacle à cet instant. il n'y a ni chaleur, ni joie, de rentrer (chez soi). l'escort soupire, ne retire ni sa veste, ni ses chaussures. doute grandement qu'il restera bien longtemps, car tout indique, dans l'allure et dans les gestes de junghwa, qu'il n'est pas le bienvenu.
au fond, il sait parfaitement pourquoi il est là. et pourquoi son (amant) semble empli de colère; il n'est pas le plus à la mode, mais a appris à lire les nouvelles. depuis qu'il aime le prochain maire. et la une ne doit probablement pas lui plaire : on déplore de l'eau dans le gaz : on s'étonne de ne plus le voir. aifen a bien conscience, de son absence. à chercher cet oncle, esprit vengeur qu'il devient, il en néglige sa vie/ se dispute avec mora, le cache à yihwa. s'éloigne de -- il se masse la trempe face aux mots accusateurs. ça ne l'amuse pas, de tenter d'avoir des réponses à ses questions. plus il demande, plus il se souvient; de la mort de sa maman. la période est douloureuse, elle lui brûle le cœur et abîme sa raison. aujourd'hui, le mathématicien a l'horrible impression de se noyer dans un océan qui finira par l'engouffrer.
« j'ai l'air de m'amuser ? » lui qui n'a plus réellement su rire, depuis son arriver en corée. il déteste le pays, déteste son histoire. ce qu'il fait, ce qu'il dit. gamin qui se perd, dans un labyrinthe qui n'est pas le sien. et puis; les mots du malin. ils perforent son âme, incendie son corps. l'envie de pleurer est fulgurante //elle lui attrape les tripes, les emmêle dans un paquet de nœuds. aifen a toujours eu honte, de cette situation. et de la bouche de junghwa, la sentence semble intolérable. il ne (mérite) pas une telle noyade. maudit et la terre, et le ciel. s'il avait été suicidaire, croyez bien qu'il ne serait déjà plus ici ; à se faire massacrer par le mec qu'il n'a cessé de servir. « ah. » les yeux scrutent la baie vitrée -- la vue est si belle, la ville parait si libre; c'est une pointe de jalousie qui lui donne ce courage rebelle. « c'est tellement dépassé, que le prochain maire de séoul y a encore recours. » frénésie-venin, tandis qu'il se retourne. verre d'eau qu'il se sert, phalanges qui blanchissent contre la surface lisse. « tu crois que je m'amuse... » murmure glacé, tandis qu'il attrape le journal.
et ce dernier frappe de plein fouet l'amant maudit. le calme s'en va, la blessure de son âme saigne -- elle le brûle à la racine et sa respiration s'accélère. « va te faire foutre ! » le ton dénote, du ton posé précédent, et aifen se sent couler, il n'a fait que respecter ses engagements ; n'a approché personne. face à cette deuxième personne, qui lui reproche de chercher les réponses, qui lui expliqueront peut-être (pourquoi) il en est réduit à tout ça. « c'est toi qui te fous de ma gueule putain. »
et ses yeux, qui viennent enfin. confronter les siens. les ongles qui s'enfoncent dans sa chaire, le cœur en alerte. il en a marre (de cette vie de chien). « j'ai pas signé pour que tu me parles comme de la merde, t'entends ? défoule tes nerfs ailleurs ou je me barre. »
(#) Sujet: Re: douce amertume /aifen Ven 22 Nov - 17:14
le goût de l'amertume; sur le bout des lèvres
tenue ;novembre 2019 les mots tempêtes et l'attitude poison; rien ne va dans les gestes -pensées désabusées. une insulte qui s'égare et les feuilles envolées s'écrasent lourdement (avec force) contre ton torse, animosité dans ton regard (à ton égard) et l'infini (néant).
les mauvais mots, les mauvais choix. ah non, plus rien ne va. si le monde savait (seulement) l'incapacité que tu as -là, à tenir un discours construit ou constructif. la difficulté à pouvoir poser tes phrases sans colère ni a m e r t u m e.
les dernières paroles s'élancent (tanguent) et toi qui ne fléchis pas (jamais) ;de ta hauteur te voilà debout, les nouvelles jetées là sur le marbre, « tu te barres ? », un instant (silence), un rire (moqueur); presque trop joueur (ironie). « visiblement tu le fait déjà sans que j'intervienne, il me semble », aifen qui brille (par son absence), ces derniers temps. tout le temps. ah! enfer.
« mais la porte est grande ouverte, aifen », pas envie de le retenir -ou surtout pas envie d'en devenir v i o l e n t. plus ton corps se meuve (vers le siens), plus la mélancolie éphémère s'éclipse.
« enfin, sauf si tu comptes me parler », à rire (tu t'y met), cynisme. (adieu). « ce qui serait quand même pas mal », à quelque centimètres (à peine). les iris qui s'embrassent (à peine).
« si ce n'est pas trop t'en demander, bien entendu », plus sec -plus animé. moins aimé (subjugué). tes pensées qui ignorent, la haine qui prétend vouloir préférer le voir sous les décombres plutôt qu'ici (connard). mais cela s'envole très vite; juste un instant (un instant de détresse). ton corps s'écarte à peine, le bas de ton dos s'appuyant sur la pierre centrale, tes bras qui se croisent (lentement) « tu ne me parle plus. tu n'es plus là; et le monde s'affole », visiblement (point supplémentaire; important) « alors parle-moi », plus un ordre qu'une d e m a n d e, plus un ordre que le libre arbitre. mais ta voix semble plus calme; posée. à y croire (à y penser) -aifen devenu important; beaucoup plus grand. jardin d'éden, d i s p a r u.
tenue ;novembre 2019 (parler) n'a plus jamais fait parti de ses qualités; se souvient facilement de la dernière fois où c'est arrivé. accepter d'avoir répondu, pour vivre avec la peur au ventre. surveiller sans arrêt ses arrières, passer son temps à se demander si ça sera éternel. alors, depuis, le thaïlandais n'a plus jamais conversé. se contente de chercher, sans le raconter. garder pour lui, toutes les épreuves rencontrées.
« c'est trop me demander. » c'est au delà de leur contrat : loin de son courage. et aifen ne se sent pas capable de se livrer. comme prisonnier d'un passé qu'il ne peut pas oublié, malgré une vie nouvellement obtenue. la crainte aux tripes, l'incapacité de mettre des mots sur ces souvenirs douloureux. alors, l'escort n'a jamais rien su faire d'autre (que se renfermer). les phrases du mal résonnent en son être, comme punition divine de sa volonté à respirer; au fond, il le sait. se doute bien; que junghwa ne le retiendra jamais. il ne connait que trop bien, le caractère ambitieux de ce faux petit-copain, il le sait et la douleur dans son cœur est intolérable (alors il n'en dit rien). « ah. »
les épaules s'affaissent, comme signe d'abandon. ce soir, aifen n'a plus envie de se battre. « tu n'as besoin de savoir, que pour sauver ta campagne. » oui, junghwa et aifen (ne sont pas des amis). il n'est que client, ne sert qu'à aider une ambition vorace. fatigué, de cette réduction constante, de cette condition devenue obligatoire. « tu ne pourras pas en parler junghwa. alors à quoi bon demander. » le regard fuit vers la vitre ; il se demande ce que ça serait s'il partait -- pour ne plus revenir. s'il laissait tomber, comme l'ont fait beaucoup d'entre tous. son attitude est plus détachée qu'à l’accoutumée, la colère est toujours là, mais aifen n'en fait rien. il a longtemps compris, que ça ne servait à rien. « et de toute évidence, tu t'es déjà fais ton idée. » il n'a posé une question, que pour un journal et s'est alors contenté de visualiser ; la seule chose qu'on attends d'aifen à l'heure d'aujourd'hui.
le soupir est lasse. il est épuisé, fatigué. « ça parait plus simple, de se fier à ton premier jugement non ? » pourquoi s'embêter à tout comprendre, quand on peut se contenter d'une vérité plus simple à accepter. n'est-ce pas ce qu'ils font tous les deux ? ils ne sont pas inconnus à cette pratique, après tout. « pourquoi ça t'intéresse, tout d'un coup ? parce qu'ils disent qu'on se chamaille un peu ? » et son rire est aussi cynique que le sien, il se masse la nuque.
« je cherche mon oncle. » vérité fracassante qui accable l'enfant. ses mains se serrent davantage et ses dents mordent sa lèvre. il a en horreur, la terreur qui le ronge -- celle même qui le pousse à trouver les réponses ; quitte à se mettre, ses cousines à dos. quitte à éteindre définitivement les battements de son myocarde. « celui même qui est responsable de la mort de ma mère. » et puis, le ton est sec. sentence imperturbable. vérité qu'il énonce pour la première fois; il revient à son (amant), ne dissimule plus sa rage.
« c'est bon, tu es content, je peux m'en aller ? » il n'a plus qu'une envie, partir très loin de lui. car aifen souffre le martyr.
(#) Sujet: Re: douce amertume /aifen Mer 15 Jan - 14:49
le goût de l'amertume; sur le bout des lèvres
tenue ;novembre 2019 et l'enfant qui mélange (rêves) et (réalité). qui sans doute se demande encore - comment - est-ce que tu es arrivé là. place du roi à demi murmurée, pourriture humaine (relations); un don du ciel (sauveur). tu n'as jamais été très fort pour le relationnel, junghwa. autant ne pas te voiler la face, sincérité qui fait mine en ton âme surtout (conscience).
aifen qui voudrait sûrement partir. qui par son regard posé sur la grande vitre voudrait peut être s'y jeté : mais jamais tu ne le lui permettrait. prisonnier, tu l'es tout autant; perdant(s) ensemble. le calme; le faux, les respirations douces et les cœurs arrachés (rien ne va). et puis ton intérêt est suscité. une envie d'être désagréable (plus que le raisonnable). une envie de lui dire là; ô ! que tu serais si bien sans ses caprices et ses mots demis. sans ses silences (éphémères). mais finalement, tu es c o m m e lui, et tout ce que tu oses lui reprocher (t'appartiens).
(enfin) réponses. enfin mensonges qui éclatent et qui s'échappent. ton corps appuyé contre le marbre, les bras croisés tu l'écoutes sans l'interrompre. son corps se mouvant (revenant) vers le tiens. amant (soi-disant), aimant qui contre ton cœur semble s'éloigner (toujours). la rage qui dans ton regard demeure; une envie (encore, une) de porter ta main à son cou; abréger par clémence sa sentence. mais tu n'es pas cet homme là, junghwa.
« je te remercie pour ta sincérité », pour une fois - pas ajouté. ton calme et pourtant, sérénité mise à pied par une certaine (fureur). « tu comptais me cacher ça encore longtemps ? »
une histoire pas comme les autres. lui en danger - toi avec. et cette perspective ne t'enchante aucunement. « je pense que; depuis le temps, une explication aurait été la bienvenue », une légère pause, un sourire presque aussi faux que v o u s. « de la sorte, je ne me serais peut être pas remis à mon premier jugement », à le traiter de p u t e, encore. passé révolu (résolu) - connard. un soupire, tu te décales alors le dépassant sans le toucher (à peine); effleuré.
« si tu passes cette porte, tu connais les conséquences qui suivront », sa déchéance au-delà de l'affront - enfer qu'il continuera d'embrasser, déjà accoutumé à cette fragrance (visiblement). te voilà menaçant; à sa mort tu riras bien s'il ne t'écoutes pas (maintenant). « alors je t'invite à venir tranquillement m'expliquer le reste - le plus important », quitte à lui laisser un peu de liberté dans la manière de raconter (sa vie) « il me semble que nous étions d'accord », au départ. parce qu'à ne pas s'y méprendre; le jeu est mal fait,
le jeu est mal compté, parce que toi, tu n'as (aucun) secret pour (lui).