Créer un sims

Brun, maigre, si légèrement musclé. Des yeux fins et pointus, comme son nez. Un air de débile inscrit sur le visage. Associons ça à des vêtements basiques, comme un simple jeans skinny, et une chemise qui dépasse d'un pull en laine. Traits de caractère? Génie, joyeux, pitre, geek, glouton, peur de l'eau, pudique. Un drôle de mix qui va le rendre attachant, aussi qu'insupportable. Famille? Non, c'est plus marrant de le jouer tout seul, moins contraignant. Aucun arbre généalogique, aucun lien si ce n'est les autres enfants avec qui il partageait les salles de l'orphelinat.

Choisir une ambition

Connaissance. Le petit garçon n'a jamais été considéré comme un génie. Avec son visage de simplet et sa tendance à tout prendre à la légère. Pourtant il a un cerveau très doué pour apprendre des langues. Facilité qui coule peut être dans son sang. On lui a souvent dit qu'il avait des yeux de japonais, mais comment savoir, lorsque l'on a pas de parents? En tous cas, c'est par une curiosité malsaine de tout faire pour retrouver n'importe quel bout d'identité familiale qu'il s'est mis à étudier les langues. Puis Wookwang a choisi son ambition de carrière parce qu'il tradusait lui-même les mangas et les épisodes de Yu-Gi-Oh qui n'étaient pas sous-titré et il a trouvé que c'était plutôt cool de faire ça toute la journée.

Commencer une carrière

C'est là que le jeu gagne son potentiel maximal. Pourquoi faire de sa création un être parfaitement sage et normal? Dieu a mis Wookwang au monde et s'amuse de le placer dans des catégories qui ne vont pas ensemble et à augmenter la tension autour de lui pour voir jusque quand il peut tenir séparés deux mondes avant qu'ils ne viennent se heurter l'un contre l'autre. Quand le jeune orphelin était encore au lycée, pendant un voyage scolaire au Japon, Wookwang s'est fait approcher par un homme en costume. "Tu serais parfait pour jouer dans mes films" lui a-t-il dit. Petit trublion a séché une partie du voyage pour parler plus amplement avec ce type. C'est bien là qu'il a découvert que ce n'était pas une agence d'acteurs normaux, mais plutôt de films x, absolument illégaux en Corée. Il ne s'en est pas vanté, Wookwang, mais l'idée lui est restée dans la tête pendant les années qui suivirent. Et à sa majorité, l'orphelin a cédé. Peu d'arguments auraient fait penché la balance de l'autre côté. Tourner dans ces films était un moyen de gagner de l'argent, donc de payer ses études, et de quitter l'orphelinat. C'était mieux de vendre son corps dans ce cadre là, plutôt que de traîner sur les trottoirs à s'affilier à des gens plus douteux.

Mode vie: quartier Corée

Deux personas en un seul personnage.
A Séoul, Wookwang se fait appeler Kangoo. Ses amis ont trouvé ce surnom beaucoup plus mignon, plus facile à prononcer que la combinaison de ses syllabes. Il est élève de la SNU qui a des problèmes pour passer ses années à cause de ses absences. Il est membre du club de baseball et du club de tir à l'arc. Starchild dans l'âme, il n'y a que son honnêteté qui vacille quand il doit taire son métier étudiant. A part ça, il est plutôt bien intégré. Habile participant aux activités, il aime s'amuser. C'est l'ami parfait, au caractère un peu tordu. Peut être un peu trop nonchalant pour être totalement lu. Mais foncièrement joyeux, Wookwang a toujours été heureux de vivre. C'est si facile quand on a personne pour tenir à lui, l'engueuler, ou juger ses choix.

Mode vie: quartier Japon

Revers de la médaille.
Quand il est à Tokyo, son nom d'acteur est Seto Kaiba. Pourtant beaucoup plus joyeux que le personnage, il s'est attribué lui même une ressemblance et utilise donc ce nom quand il fait semblant d'être japonais. Le porno, c'est illégal en Corée, d'en faire, comme d'en regarder. Alors Wookwang se sent plutôt penaud quand il fréquente l'université, car il doute que beaucoup de gens seraient capables de le reconnaître, et dans tous les cas, ils ne devraient pas. Au pire, les lois japonaises font que toutes parties intimes doivent être pixelisées. Comme le bon sims qu'il est, son corps est donc relativement protégé. Wookwang n'a pas honte de son métier. C'est quelque chose qu'il fait car ça lui permet de vivre confortablement et de financer ses études. Mais étant donné la situation de légalité, il évite d'en parler. Il avait commencé dans des petits films plutôt sales, mais maintenant, il arrive à être engagé dans des productions de meilleure qualité. Wookwang peine à justifier le nombre de ses absences, et leur durée, et c'est peut être pour ça qu'il a un air mutin à chaque fois qu'il prétend simplement aimer voyager.

Play

Enfant joyeux et souriant, il a un rire agaçant mais communicatif. Il est toujours évasif sur la source de son argent. Détaché quand il redouble ses années. Personnage tordu qui fait toujours semblant de s'en ficher. Mais si cette sensation de vivre sa vie de l'extérieur est au fond de lui, c'est peut être car il s'est toujours considéré vendu. Abandonné sans même savoir d'où il venait ou comment il s'appelait vraiment. Sale d'avoir forcé une mère à se débarrasser d'un bébé. Sale de n'avoir jamais considéré l'orphelinat comme un chez lui. Sale de vendre son corps pour vivre une vie qui ne semble pas réussie. Wookwang vit sa vie comme si c'était un jeu sans réelle importance. Parce que pour qui est-il important?