ça résonne à l'oreille comme une fausse note. symbole qui semblait pourtant idyllique. est devenu blasphème et chrysanthème. ça fait mal sous l'organe pulsateur. ça brise l'échine en deux quand y a le myocarde qui réalise. fautive d'une déchéance abimée. la colère mystérieuse qui s'est nichée sous l'épiderme. et de ce nom, ne reste plus que les fracas ébouillantés des rires nocturnes. qui ne viendront plus frôler le tympan. parce qu'il a disparu à cause d'elle.

soit disant bienveillance. elle n'y croit guère la divine. car sous ses doigts d'or, se cache le fer dur et coupant. acier tranchant qui s'évapore. la vipère qui ne fui que le soleil ardent du jour, pour vivre sous la lune noire. prénom dont elle rit. se moque avidement. parce qu'il ne lui a jamais correspondu. vil serpent que l'on dévisage. parce que l'on sait ce qu'elle a fait. et elle est la première, à s'en mordre la langue. cendres et poussières qui se logent dans son creux. là où le frère, n'est désormais plus.

jeunesse voilée qui ressemble à un comble. cadeau empoisonné amené un jour de fête. là où la mâchoire se crispe et où le corps se tend. elle est volatile telle la colombe. douceur émerveille qui sied ses traits de poupée. sourire enfantin qui orne ses lippes. pourtant la diablesse ment et joue. de cette fausse identité qui lui donne l'âge légal. elle veut faire comme les adultes quand elle n'est qu'une gamine. trop petite pour ce monde, trop grande pour cette vie.

épiderme pulsant qui laisse filer les gouttes de cruor. là où les traces de la belle endormie vienne s'évader lentement. mélange délicieux du pays au matin calme et celui au soleil levant. de ces origines qui viennent se nicher tendrement sur la chair. tâches japonaises de la mère aimante. là où le père impose la nationalité et tout le reste. les langues s'embobinent pour faire partage. et la colombe, elle maitrise aussi bien l'une que l'autre.

le coeur qui vibre sous les pulsations imaginaires. le regard qui tombe bien trop vite de haut. parce que l'organe vrille et décide incessamment sous peu. amoureuse des touchés fleuris, des peaux chaleureuses. frivole aux parfums éphémères de l'été. là où les lèvres se mordent pour mieux se dissiper. elle aime les âmes avant les corps. elle ne ressent que l'attirance d'un mot là où ses paumes s'éclipsent. vierge de tout les maux, c'est le seul pas d'adulte que la nébuleuse n'a osé franchir.

la douce, y a tout son parcours qui s'est vu voué à l'échec. fière étudiante en art de la scène et du spectacle. elle a du revoir ses espoirs à la baisse. parce qu'elle n'était plus capable d'endosser un tel rôle. alors la passion a vrillé. et le coeur a saigné. car elle s'y refusait, la colombe. devoir tout reprendre. de zéro. abandon qui l'a laissé sur le carreau. et elle a prié tous les dieux, pour qu'on lui redonne ce qu'elle avait avant. mais personne n'a entendu ses complaintes. alors depuis, elle laisse ses lippes se mouvoir au son des langues étrangères. parce que c'est tout ce qui lui reste, à la princesse déchue.

déchéance menant à l'apocalypse. la belle n'est plus que fantôme dans ce club où le corps était venu se loger. elle a délaissé le poids des maux après l'incident. car les jambes ne pouvaient plus fouler le sol. car elles étaient incapables de la porter, la colombe. priver de ses ailes. elle a du abandonné la seule passion qui animait le battant. et depuis, elle se tient éloigner de tous les clubs qu'elle croise. haine envahissante quand elle rencontre ces anciens camarades. là où la douleur n'a de cesse de venir l'assaillir.

prisonnière des cages d'argent. captive des chaines dorées. la douce, n'a jamais réellement eu besoin de travailler. et quand bien même, elle voudrait s'émanciper. tout le lui en empêche. sa situation des plus délicates. des plus fragiles. alors elle délaisse tout espoir. de voir un jour, sa vie reprendre son cours. car le fleuve est long et loin d'être tranquille.

luxure qui coule entre ses doigts. l'argent qui n'est pas un manque. pourtant, ça sonne creux dans son être. y a le coeur qui est vide de tout sens. et l'ivresse n'est plus permise. parce que l'argent ne le ramènera pas. parce que les dorures ne lui permettront pas de dire au revoir. juste une dernière fois.