( أم - mother ) portant le nom de khan yara, sa mère était son modèle dans la vie, à une époque désormais révolue. c’est un coup du hasard qui l’a mené jusqu’en corée du sud où elle a rencontré le père de jazmin. son attrait pour le combat, son esprit stratégique et son amour des étoiles, elle le tient de sa mère. du moins, du peu qu’elle s’en souvienne. à peine âgée de 5 ans, jazmin a très mal vécu la séparation de ses parents, elle eut l’impression que sa mère la trahissait, et lui a très peu reparlé depuis. ( الآب - father ) celui qui l’a éduqué, celui qui l’a formé à être celle qu’elle est maintenant, sa première fille. parfois, il la voit encore comme sa petite fille, celle qui courait dans ses bras lorsqu’il rentrait à la maison, celle qui l’appelait papa avec son ton mielleux et ses yeux rieurs. il a du mal à accepter la jazmin qu’elle est devenue à présent, cette force de la nature qui n’en fait qu’à sa tête, quitte à se blesser au passage. ( شقيق - brothers ) tout est une question de compétitivité entre eux. jazmin, la seule fille de la famille, celle qui doit défendre sa place. elle est au milieu des trois, et pourtant elle avait l’impression d’être la petite dernière, celle qu’on piétine en rigolant et qu’on cajole tel un bébé à la fin de la journée. mais jazmin aime ses frères, toujours à les suivre dans leurs bêtises et à les défendre même dans les pires situations. quand leur mère est partie, elle a endossé le rôle de la grande sœur, même auprès de son frère ainé. ( جيش - army ) depuis ses 10 ans, jazmin savait qu’elle s’engagerait dans l’armée dès qu’elle le pouvait. et elle le fit. à ses 18 ans, elle rejoignit les forces armées de corée du sud, et ne le regrette pas une seule seconde depuis. certes, elle a vécu de terribles douleurs, et survécut la perte d’êtres qu’elle avait appris à aimer avec le temps. mais c’est devenu sa nature, et sans ça, sans cette volonté et cette conviction que c’est son destin, rien ne tiendrait en place ses morceaux déchirés.

I. elle parle couramment coréen et anglais. quand elle était petite, sa mère s’entêtait à lui parler en arabe pour qu’elle assimile une autre langue. jazmin a encore quelques restes enfouis dans ses souvenirs. II. souvent, jazmin se réveille en sueur la nuit, se remémorant une époque passée et des souvenirs trop douloureux. III. on ne se défait pas facilement d’un instinct de survie. quand jazmin entend un bruit fort, comme une claque qui porte ou un pétard, son premier réflexe est de porter sa main à sa hanche où elle portait son arme autrefois. IV. elle a eu du mal à accepter que son père se remarie, et encore plus qu’il ait de nouveaux enfants. mais quand les jumeaux sont nés, elle s’est rapidement habituée à sa nouvelle famille, les tenant chers dans son cœur. V. elle a déjà eu des petits amis, des histoires de passage qui n’ont jamais duré très longtemps. trouver l’amour n’est pas son but principal dans la vie. VI. après son accident, et de longs mois de rééducation, jazmin fut, pendant presque un an, instructrice des nouvelles recrues du service militaire obligatoire. VII. elle fut repérée par la NIS et engagée comme analyste il y a maintenant un peu plus de 2 ans. VIII. bien qu’elle ne travaillait plus directement avec son équipe, elle les voyaient autant que possible quand ils étaient en permission. ils étaient sa deuxième famille. il y a un an, au cours d’une mission qui a très mal tourné, la plupart ont perdu la vie. seuls son commandant et le plus jeune de l’équipe ont survécu. bien qu’elle n’ait pas vécu ça en première ligne, jazmin en fait des cauchemars. IX. elle ne parle jamais de son expérience dans l’armée, à quiconque. son père lui a déjà plusieurs fois demandé d’aller voir un psy, mais elle refuse.

( surname ) jaz, surnom que son père lui a donné, surnom qui l’a suivi à l’armée quand elle ne se faisait pas appeler par son nom de code, pyobeom (표범). ( scars ) deux cicatrices, réminiscences de son temps passé dans la poussière et la chaleur : une petite qui reprend le concept d’une toile d’araignée suite à une blessure par balle à l’épaule ; une autre, douloureux souvenir d’une mort trop proche, qui part du haut de sa cuisse droite et descend juste en dessous de son genou. ( phobia ) jazmin a appris à maîtriser sa claustrophobie lors de son entraînement militaire, mais sa peur des espaces restreints et clos n’est jamais vraiment partie.