TW : Violence, harcèlement
I. Cadre de la famille fissuré rapidement à l'échec professionnel du paternel, vivant que de petits boulots désormais. Séduit par l'alcool, il en fit son vice et son unique amour. D'une jolie maison, elle est passée d'un banal appartement. Une nouvelle vie qui ne convenait plus à sa mère qui est retournée dans son pays natal du jour au lendemain, ne se retournant pas pour jeter un dernier coup d'oeil à son unique enfant. Comme pour oublier le passer et recommençant ailleurs alors que Saetbyeol était à l'aube de l'adolescence. L'absence d'une mère, délaissée par un père, la petite a vite comprit qu'elle ne pourra désormais comptais que sur elle

II. Coeur blessé par son environnement familial, elle trouve rapidement refuge dans les bras d'un homme a qui elle confie cet organe fragile. Bien trop vieux pour elle se dira-t-on... Elle qui venait quasiment de quitter l'enfance, un pied dans l'adolescence alors que lui franchissait la porte de la vie adulte. Il donnait ce qu'elle avait besoin ; ces mots qui la confortaient, des gestes qui la rassurait. Naïvement, elle voyait presque sa vie à ses côtés. Sa confiance pour lui était limpide. En l'espace de quelque temps, il était devenu sa famille tant son amour était bien trop sincère. Oui "trop". Si ses sentiments étaient sincères, de l'autre côté elle fût une distraction. Un simple pari pour gonfler son ego. Voilà comment on a su ébranler la dernière chose qui lui restait. Sa confiance.

III. Malgré cet échec émotionnel, elle a trouvé finalement réconfort auprès d'une horde de joyeux lurons dont elle ne peux plus se détacher. Des frères et sœurs de cœur qui ont su lui faire une place dans leur cercle. Chacun un rayon de soleil en son genre dans son univers. Chacun d'entre eux a su apporter sa contribution pour lui faire garder son éternel sourire. Un en particulier qui la fait sourire comme une idiote de part sa simple présence. Un sentiment nouveau nait en elle en sa présence. Mais Byeol fait un pas en arrière à chaque instant quand il s'agit d'aller plus loin... Une amitié qu'elle ne souhaites pas compromettre, car elle a laissé ses sentiments prendre le pas sur la raison. L'amitié de cette bande qu'elle souhaite à tout prix conserver. C'est surtout un amour qu'elle pense déjà vouer a l'échec... Tout simplement à cause de cette foutue confiance qu'elle n'arrive pas à partager. Ce coeur gros qu'elle ne peut partager qu'avec son meilleur ami, ce garçon qui sait l'épauler et la calmer à chacune de ses craintes.

IV. 174. C'est exactement la taille qu'elle fait. Toujours une tête de plus que beaucoup de ses camarades a l'école. Complexe avec lequel elle a appris à vivre. Néanmoins une cible facile et inratable pour une personne qui avait besoin de reprendre confiance d'une manière malsaine. Pas le genre de la métisse à se laisser avoir par des moqueries d'enfants frustrés. Faites lui du mal, elle vous le rendra au centuple.

V. De simples photos prises avec un appareil jetable de ses amis, la demoiselle commençait à se plaire à immortaliser des moments rare à travers le papier glacé. Les années durant, elle a su mémoriser dans son appareil - ou plutôt ses appareils - chaque recoin de la capitale qu’elle conserve jalousement dans une sorte de journal intime. Une carrière dans la photo ? Non, elle ne l'envisage pas... Pourquoi transformer une passion en une obligation ? Son rêve est simplement de garantir une justice pour chaque famille, en particulier les enfants.

VI. Si son signe astrologique lui a assigné le feu comme élément, c'est l'eau qu'elle trouve son équilibre. La mer et ses habitants la fascinent. L'immensité des flots, la légèreté des vagues... Plongée dedans elle se sent comme intouchable et se laisse aller à l’insouciance. Elle ne rêve jamais d'un été sans aller dans les étendues bleues. Son désir ultime serait de finir sa vie sur l’île de Jeju

VII. Le tarot... Ces cartes dites divinatoires l'ont toujours amusé, le fait qu'on puisse accorder tant de pouvoir dans du papier... Saetbyeol a toujours été terre-à-terre pour confier son avenir à une arnaqueuse et des cartes. Pourtant, c'est cette même personne qui s'est amusé à y investir de l'argent. Son coté taquin oblige, la métisse s'est réinventé un métier presque illegal - comble pour une future avocate - Appelez-la Madame Irma dès qu'elle les dispose devant. Voir la réaction stupéfaite a chacune de soi-disant prédiction devant ses proies. C'est aussi doux qu'une sucrerie. Mais n'y voyez pas d'arrière pensé malsaine derrière cette pseudo-arnaque. Il en faut juste peu pour être heureux.

VIII. Superman, Wonder Woman, X-Men... Les comics n'ont aucun secret pour elle. Son monde idyllique se trouve a travers ces pages. Il va sans dire qu'a la mort de Stan Lee l'a beaucoup touché. Peut-être un peu trop. Son héros préféré reste la mystérieuse Raven qui n'est pas assez exploiter à son goût.

IX. Âme transportée par la musique du plus loin qu'elle se souvienne, ses pas ne son ambiancé que par des notes vibrant aux creux de ses écouteurs. Ses lèvres fredonnant des classiques de Vivaldi ou Chopin qui l'accompagne durant ses interminables soirées de révisions ou les rythmes latino venant d'Argentine prêt à lui donner l'énergie nécessaire pour survire à chaque journée de travail. Cette mélomanie l'emporte dans son utopie.

X. Son travail, signe de son émancipation. Sa motivation pour briser les chaînes qui la lier encore à son géniteur. Les petits boulots de ce dernier ne permettant que sourire les actionnaires de marques d'alcool. Le sien était juste de la pour les permettre de survivre... Survivre, elle n'en pouvait plus. Chaque jour était une mission pour éviter les humiliations de celui qu'elle a longtemps appelé papa. Son acceptation a l'université était inespérée et surtout l'excuse valable pour quitter a son tour ce foyer remplir de noirceur et d'amertume sans se retourner. Délier par l'affection mais le sang les rattacherons à jamais. Une certaine empathie oblige, des nouvelles sont parfois prise, parfois même à contre cœur aux vues d'échanges houleux. Des désaccords et des propos parfois regretter. Une chose lui revient souvent à l'esprit. Byeol est tout ce qui lui reste