I. comète explosée, il a implosé le gamin après que les constellations se sont déchirées. famille partie en lambeau, les ainés se sont enfuis, ils se sont envolés loin de la fratrie et du paternel à la main dure sur l'ange éternel. c'est qu'il n'a jamais tenté de garder le contact avec ses frères ainés, bien trop de fierté dans les veines qui coulent, ô c'est que le poison distillé par la mère fait bien trop effet. et puis il y a do hyun ❨❨ aeri ❩❩ l'étoile morte née, c'est qu'il ne veut pas le voir comme un frère, car c'est sa soeur avant tout. mais c'est les maux causés par la génitrice qui empêche l'esprit de s'ouvrir à ce changement si délicat. ô pourtant il voudrait pouvoir chérir cet être, qu'importe qu'il doit le considérer comme un grand frère à présent. mais la haine noircie dans le cruor n'est que partie remise de tout ce qu'il ose lui faire subir. II. gamin perdu, ô heureusement qu'il l'a trouvé lui, anan, astre égaré sur son chemin qui est venu jusqu'à sa rencontre. et surement que les liens auraient pu ne pas se tisser, deux caractères opposés, tant de différences et pourtant, il est aujourd'hui l'être le plus important dans sa vie. meilleur ami, confident, âme soeur probablement, c'est qu'il est un tout qui met du baume au coeur dans la vie de la vipère. ô seul personne sur lequel la mère ne peut pas avoir d'emprise, c'est qu'elle ne peut pas le manipuler continuellement. alors anan connait chaque détail de sa vie, tous ses doutes, ses peurs et ses faiblesses. il donnerait n'importe quoi pour que leurs mains restent liées à jamais. III. ô et voilà qu'il a grandi le gosse si habilement ficelé sous les directives matriarcales, petit prince de la marâtre quand il voyait en elle une reine sans se douter qu'elle n'était que néfaste. et les phalanges ont commencé à se délier, à s'ouvrir vers d'autres horizons, la silhouette déambulant jusqu'à ce que les jambes foulent le sol. ô et la course effrénée s'est entamée jusqu'à devenir une passion dévorante, corps malmené pour ne jamais faiblir, c'est qu'il a pris bien plus de coups qu'il n'aurait pu en encaisser. les paumes se saisissant du ballon de volley et l'être s'immergeant dans un esprit de compétition. IV. c'est que les nécroses enflammées ont fini par atteindre le myocarde, ô malade imaginaire qui jamais ne sait comment donner de l'amour. à quoi bon, car il y a toujours la peur de souffrir, de finir par retourner à la solitude habituelle. alors il offre parfois son corps, plaisir létal qui ne dure jamais plus d'une nuit, pourtant il voudrait pouvoir s'ouvrir plus facilement. ô c'est qu'il y a cette étoile qui brille dans sa nuit noire, et il voudrait pouvoir la saisir, lui faire découvrir des cieux encore plus beaux que celui dans lequel elle évolue. mais la peur ronge les songes émerveilles et la rage bat contre le pulsant endolori. c'est qu'il est con le gosse, il est pas doué pour exprimer tout ce qu'il ressent alors que la poitrine tambourine et que les souffles s'affolent jusqu'à presque manquer d'air. ô futilité hargneuse qu'est ce maudit mot amour. V. réalité abstraite quand il traverse les couloirs et passe le pas de la porte. c'est qu'il retrouve cette ambiance qui n'a plus rien à voir avec la maison familiale où ne réside plus que le silence et les manigances de la mère décousues de toute part. ô jamais il n'aurait cru qu'il trouverait en soren et keiji bien plus que des colocataires pour l'aider à avancer dans le noir. et c'est qu'il a beau prétendre à son image de gamin qui ne pense qu'à faire la fête, qui se moque de tout un chacun sauf lorsqu'il est proche des gens. ô bo yung et la facette bien plus aimable qu'il n'y parait lorsque la langue devient vénéneuse au point d'insuffler son poison dans le cruor dégoulinant. univers où les constellations viennent se frôler pour mieux se séparer. VI. ô petit prince, es-tu sur de vouloir être l'ange de la mort ? c'est que le corps déambule et irrite, haine volatile quand les mots prennent des risques. pourtant il n'y a que sur le terrain qu'il s'interdit d'être trop cinglant par peur de se voir exclure du club qui mène sa vie comme une harmonie parfaite. coéquipiers qui forment comme une seconde famille dans les onyx du gamin au myocarde nécrosé. voilà qu'il ne pourrait donner sa place pour rien au monde, s'il fallait encore qu'il l'échange. ô rien ne peut l'empêcher d'atteindre son rêve extrême, toucher les étoiles et devenir enfin roi.