i resist the gaze created by the time
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Daegu, Daejeon, Busan… Tu peux te vanter d’avoir vu du monde défiler sous tes yeux. Des amis, tu n’en presque jamais eu dans tes jeunes années, tu savais que cela n’allait pas durer bien longtemps. Froid et distant, tu te réfugiais à travers les livres qui eux ne te laissaient pas tomber et te suivaient partout. Littérature, et surtout manga en tout genre, tu as rapidement habitué tes yeux à avoir quelque chose à lire sous les yeux. Ils ont été tes seuls amis durant des années. Cette âme d’enfant ne t’a jamais quitté, l’alimentant de manga et d'anime en tout genre. Drôle de rêve pour l’adulte que tu es devenu. Un moyen d’avoir la tête dans les nuages de temps à autres, ces semaines où ta princesse n’était pas été coté. Temps aussi tué avec tes complices de l’adolescence, une grande famille - en plus de ta vraie famille - dont tu as le rôle du sale gosse. Une vie normale pour dissimuler ta honte constante. Tu avais tout pour réussir dans la vie. Tu avais les capacités pour même devenir cadre et te vanter… Tu as préféré les ténèbres. Plus facile, plus apte ta vie de mécréant. Noirceur qui ne fait que ton aura, les dieux te donnait un bout du soleil dans ton enfer. Ji Won. Elle est ta seconde chance, une renaissance. S’il y avait bien une chose que tu pouvais te vanter aujourd’hui. Ses yeux rieurs savent éteindre les flammes consumées par tes démons et tes secrets. Ji Won qui vante d'avoir le meilleur papa du monde, tu aimerais tant la contredire. Impossible d’assombrir cette lumière que le monde apporté. Promis Ji Won, je serais ce papa dont tu rêves un jour

I.Fruit d’un père volage, tu n’s toujours été que l’enfant illégitime. Secret honteux du maître Jang durant des années, il a décidé de tout plaquer, laissant son ex femme et leurs deux enfants derrière lui après des années d'infidélité pour venir vivre à sa seconde famille. Il pensait que tu étais un enfant déjà très prometteur. Ironiquement, de l’enfant de la honte, tu es devenu, sa fierté “Je ne t’ai pas donné ce prénom pour rien, tu es promis à de belles choses” qu’il disait. Ah. il doit bien rire aujourd’hui en voyant quel chemin tu as décidé d’emprunter.

II. Particulier dès ton plus jeune âge, tu te démarquais pour ton intelligence au-dessus de la moyenne. 135 de QI. Être le premier de la classe ne faisait pas de toi quelqu’un de très populaire auprès des autres. Pire, tu étais une cible facile pour les moqueries et les brimades. Aujourd’hui encore, même pour tes amis les plus fidèles, ton intelligence demeure un secret ? Pourquoi ? Tu ne savais plus vraiment…. Peut etre que le rôle du "bad boy" t’allait beaucoup mieux que celui de la tête d’ampoule. Tes traumas de l’enfance t’ont vite fait comprendre que la différence faisait peur. La différence fait peur… C’est ainsi que la société marche, tu t’es juste adapté.  

III. Papa militaire, haut gradé et médaillé, il fallait lui faire honneur à chaque apparition. Éduqué dans le monde régis de règles, pression constante sur tes petites épaules, chacun de tes faux pas était amèrement regretté. Petit garçon malmené, hématome éclosent sur les parties stratégiques pour ne pas éveiller des soupçons. Malgré la douleur physique et intérieur, la seule chose qu'il a su t'apprendre au fur et à mesure des années, c'est la peur. Cette peur… C’est ceci qui faisait vivre ta famille. Au même titre que ta mère dont tu te sentais impuissant face à cette violence gratuite qu'elle subissait. Tes nuits étaient bercées par les cris, la vaisselle cassée. Tes pleurs étaient ton seul échappatoire. Puis vint ce jour fatidique. Les mains puissantes du paternel autour du fragile cou de ta génitrice. Absence dans ton esprit, tu as fait ce qui te semblait le mieux pour tous Bang bang bang tes doigts sur la gâchette continuait de s'enchaîner priant pour qu'il ne se relève plus. Son arme entre tes doigts, son corps baignant dans ce liquide rouge. Voilà le fameux jour où a eu le goût amer du sang dans la bouche pour la première fois. Une vie prise pour en sauver une autre. L'adolescent que tu étais ne voulait plus rester impuissant. Secret enfoui dans une boîte de Pandore que ta mère t'a défendu d'ouvrir, lorsqu'elle décidait de monter un autre scénario en endossant la responsabilité de la folie dont tu as fait preuve pour te protéger lorsque la police débarqua. 3 vies foutues en l’espace de quelques heures. Aujourd’hui encore, tu es toujours rongé par cette culpabilité. Tu mourras toujours avec le sang de ton père et les larmes de ta mère entre les doigts.

IV. Des vies détruites à jamais de tous les cotés, on te donna l'opportunité d'en recréer une nouvelle au sein de la capitale coréenne auprès de cet oncle et cette tante qui ne manquait jamais une occasion de cracher sur ta mère d'avoir prit la vie de ton père. Pour combler le tout, te voilà à débarquer dans le même lycée que tes demi-frères. Drôle de manière de tisser des liens fraternels. Tu étais même persuadé qu’il te détestait. Tu n'étais que l'autre famille. Pourtant, ton ainé te prit rapidement sous son aile. Il t'intégra rapidement à son cercle fermé, l'Olympe. Ce trio se transformait rapidement en quatuor avec l'arrivée de celui qui allait devenir ton frère de cœur, la force tranquille dont vous aviez besoin et celui qui avait le don de canaliser ta rage bien présente à cet époque. Puis arrivait la belle, celle qui faisait tourner toutes les têtes par son charme au caractère bien trempé… Une jolie bande qui te permettait de te sentir vivant et qui te permettait de te redonner goût à la vie. Cette joyeuse bande toujours aussi lier qu'il y a dix ans. C'est comme une nouvelle famille qu'on t'offrait.

V. Pourtant, sentiment contradictoire a travers tes pitreries, tu n'oubliais pas. Ange déchu, bannis dans les enfers... Enfant de l'ombre depuis toujours, tu te complais dans l’illégalité, et magouilles en tout genre te faisait vibrer. Les flammes du danger t’animant, tu adorais (et tu adores toujours) jouer avec le feu et tentation a tous les coins de rues. Du gâchis selon certain, ta pénitence selon toi. Tu ne mérites nullement de vivre heureux avec ton crime. Aujourd'hui encore, tu restais fidèle à cette pensée. Attiré par l'appât du gain facile, tu as préféré utiliser les forces que tu as fini par acquérir avec les années pour servir des gens aussi peu recommandable que toi. Tantôt bras droit, à éclater la tête un mec contre un mur et assurer la sécurité des filles du business, tantôt à t’assurer du bon déroulements des trafics de ton employeur en supervisant.

VI. T’épanouir dans les ténèbres, était-ce un moyen de te détacher de tes frères, et ne plus juste être "le frère de" ? Il y a des chances. Pourtant, c’est dans ces moments dans la pénombre que tu rencontres cette nymphe, ta Leucé qui à l'époque était loin d'être elle aussi un modèle de vertus. Cette fille te fascinait par son sourire, t'impressionnait par sa ténacité et son caractère bien trempé. Nymphe d'une perfection sous tes yeux amoureux d'adolescent. Cœur emballé, geste maladroit… Il en a fallu du temps pour que tu puisses faire part de ce désir qu'elle devienne tienne un jour. Sentiments réciproques, cela devenait réalité aux portes de l'âge adulte. Idylle presque cliché, vous n'avez rien à envier aux autres. Malgré tes démons noirs, les nuits agitées à ses côtés, son simple sourire savait tout te faire oublier. Distance obligatoire durant deux ans par obligation, cette dernière ne vous avez pas tant changé que ça. Tu avais l'impression plutôt que c'était toi que le service militaire a dû changer. Et pourtant du jour au lendemain vous annonciez votre séparation. Personne à part vous deux n’en sachez la raison. Dernier jardin secret que vous partagiez.

VII. Rupture sans trop de casse bien que difficile, lumière éteinte dans ta vie dont le noir régnait à nouveau. Pourtant, ta nymphe n'avait pas fini de te surprendre. Quelques semaines plus tard voilà qu'elle t'annonçait que le fruit de votre amour passé grandissait en elle. Invraisemblable, chaque jour que tu voyais son ventre s'arrondir, tu avais du mal à réaliser que vous alliez former une famille. Avant même que ce nouvel ange ne vienne au monde, tu te promettais de ne pas être l'exactitude de ton paternel. Tu ne la pas laissais tomber, ayant subi chacun de ses sauts d’humeur, de ses envies folles. Puis vint le jour où tu entendis les cris de cette nouvelle lumière. Une renaissance lorsque tu as tenu la première fois ce petit être entre tes bras. Ji Won, désormais le plus grand amour de ta vie. Rien que par son sourire cette frimousse de 4 ans sait taire tous tes maux. Impossible pour toi de résister à l’idée de la rendre heureuse, de lui donner cette enfance à laquelle tu as été privée. Ton métier de père est sûrement celui dont tu es le plus fier. Amour grandissant pour la chair de ta chair, éteignant doucement celui pour sa mère et laisser place à votre profonde amitié, celle qui vous a réunis. Cette même amitié qui vous permet d’élever au mieux votre bébé qui espère encore a son jeune âge que ses parents revive ensemble comme il y a 1 an. Ce n’était pas pour lui rappeler qu’elle a de la chance d’avoir des parents qui s’entendent mieux que la plupart des couples mariés. Même si votre colocation à 3 prenait fin, tu t'étais arrangé pour trouver un appartement non loin de chez sa mère, refusant de priver la petite de ses amies a son jeune âge. C'est aussi le meilleur moyen que tu as eu pour veiller sur les deux femmes de ta vie répondre présent au moindre problème.

VIII. Depuis une dizaine d'années, il n'existe pas un mois sans que tu te rendes à Busan. A la prison de Busan pour être exact. La maternelle ayant endossé toutes les responsabilités de ton acte de folie, ayant perdue son honneur, sa réputation et sa dignité pour préserver la tienne. La moindre des chose que tu puisses faire est de lui montrer l’affection dont elle a besoin et le fils aimant qu’elle aurait dû avoir. Tu n’attends qu’une chose… Qu’elle sorte pour que tu puisses lui donner la vie qu’elle mérite et surtout qu’elle voit enfin sa petite fille.

IX. D'un naturel colérique, tu as appris à extérioriser cette rage en te mettant au sport. Rapidement, tu y as entraîné ton meilleur ami dans cette routine. Tu t'es vite découvert une passion pour la boxe. Cela te fait un bon entraînement pour ton métier pour lequel l’utilisation des poings est parfois nécessaire.

X. Pourtant pas étudiant, on te voit souvent traîner autour de l’université. Ca t'es même arrivé de faire semblant d’assister à des cours. La raison ? Juste pour voir tes potes ou alors voir comme les personnes qui bossent avec toi comment gère leurs petites affaires au sein de l’établissement. Bon, tu reconnais parfois aussi, c’est pour voir les filles, il y en a des jolies parmi les étudiantes, tu pourrais presque regretter de pas avoir choisit cette voie toi aussi. C’est ton âme de squatteur, à t’imposer là où tu peux. Tu reconnais que tes endroits préférés restent la crêperie de la mère de ta fille, sachant que tu peux parfois manger et boire du café à l’oeil, ainsi que le marché tenu par ton meilleur ami et sa grand-mère. Jiwon s’étant rapidement prise d’affection pour la vieille dame comme toi, c’est aussi un moyen qu’elle puisse voir son parrain au maximum. (et profiter pour manger aussi)