L’histoire qui suit est celle, un peu impensable, d’un jeune architecte coréen passionné d’histoire, qui débarque un peu perdu dans les rues de St Petersbourg. Le genre d’histoire qui se raconte à chaque dîner de famille, le soir de Noël, « et dis papa, comment tu l’as rencontrée maman ? » Une jolie étudiante russe, les traits si fins, la peau si pâle et des cheveux noir de geais. Deux cultures différentes pour deux rejetons ouverts d’esprit, « ah ! c’est pas la grosse voix de ton horrible grand-père russe  qui m’a fait peur quand j’ai demandé ta mère en mariage ! Papa il a peur de rien, tu sais bien ! » Mais papy, il racontait pas tout à fait la même chose.

Alors Seah est née en Russie. Faites taire les mauvaises langues, elle parle très bien le russe ! Toutefois, n’espérez pas l’entendre de sa bouche, encore moins jurer dans cette langue hivernale. Elle ne l’utilise que très peu, à la maison on préfère le coréen qu’étudiait sa mère a peine eût elle rencontré son père, et elle a horreur qu’on lui quémande une démonstration : tu sais nager ? vas-y, saute dans la fontaine et montre-moi. Surtout que de sa petite vie mondaine en Russie elle n’a que très peu de souvenirs. Elle a six ans le jour où elle pose ses valises à Séoul et non, elle n’est pas prédisposée à la vodka.

Pas de tsunami sur la vague, une enfance heureuse et l’écho de son rire de gamine. Le terrible supplice de ne plus être fille unique, de ne plus être la préférée, de devoir partager l’attention. Et puis ça rentre dans l’ordre. C’est une sœur terrible, Seah ! Redoutable au lancer de pantoufle quand le plus jeune ne lui obéit pas au doigt et à l’œil. Mais dans le genre gros poil dans la main il est pas mal le gars faut dire. Un amour fraternel vache, mais il paraît qu’ils s’aiment vraiment… il paraît.

Il n’y a jamais eu de problème financier dans cette famille. Les parents gagnent si bien leur vie qu’on leur prête des activités illégales. Y’en a qui disent qu’il y a de l’argent sale, d’autres qui disent que c’est de l’argent caché. C’est comme ça qu’elle a grandi Seah : sans jamais se soucier de ce que les autres en penseront. Son architecte de père est un homme honnête et travailleur quant à sa mère, si elle a commencé dans le droit, elle a rapidement renoué avec ses premiers amours, aujourd’hui créatrice de sa propre ligne de sac haut de gamme qui s’exporte beaucoup en Asie et commence à affoler les marchés européens et américains.

C’est une petite fille qui a toujours tout eu Seah, mais elle n'en abuse pas. Elle est arrogante parfois, un peu perchée souvent et d'une franchise à toute épreuve. Elle est piquante, elle est libérée, décomplexée. Elle est haute en couleur.

❯ Derrière l'écran ; fluttershy, la vingtaine et étudiante en droit. deux d’entre vous m’ont ramené ici par la force subliminale, je ne citerai pas les noms mais miu, dohyun, ma faiblesse vient d’atteindre de nouveaux fonds, merci. (aimez-moi   )

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[code]<span class="style1">✗</span> [b]KIM SEOLHYUN[/b] (AOA) ⟫ jeong seah[/code]