DOUBLE LIFE

après tous ses déboires et les vérités cruelles, la belle ne veut qu'une chose cette année, s'échapper. sous les néons stroboscopes de la vie nocturne, elle explore les délices enivrantes de la fête et la délivrance du sans contrôle. un goût excitant de rébellion, celle qui a toujours promis la perfection et a perdu sa joie de vivre, semble enfin découvrir sa renaissance. même si cela se fait dans l'obscurité sans fin, c'est déjà quelque chose. avec ses acolytes à ses côtés, nara, minjae mais surtout le ténor de tous les excès, jayce, elle se laisse guidée avec grand plaisir. peut-être est-ce là, une chance pour elle de mener une révolte secrète ? et même si cela brise son beau reflet, elle n'a plus rien à perdre. cela amochera bien plus l'ego de son père. les démons de minuit peuvent bien l'attraper, elle ne se débattra pas, espoir qui semble briller de nouveau.


DAMOCLES'S SWORD

mal qui se propage dans l'entièreté de son corps, alors que son esprit vient à peine de se remettre de son naufrage. malédiction ou châtiment, d'avoir le malheur d'être de cette famille ? son corps comme prix à payer à jamais, vrai mystère pour ceux qui essaient en vain de trouver un traitement pour soigner ses maux. elle erre sans comprendre ce qui l'accable, souffrance constante qui perce jusqu'à ses os, cage thoracique prise au piège, fatigue virulente et implacable. maladie qui rend son corps comme débris de verre, subit ses attaques la rendant impuissante, ne pouvant plus tenir sur ses propres jambes. besoin de l'aide d'une canne ou d'un fauteuil roulant quand l'affection est particulièrement capricieuse, pour simplement continuer son quotidien sans trop d'encombre. handicap difficile à digérer parce qu'il lui a pris sa vie, son essence. son amour pour la danse ne peut plus exister comme avant. tragédie qu'elle ne veut pas accepté, s'acharne sur ses pointes mais finit souvent par s’effondrer, piliers qui tremblent trop pour supporter l'étoile. devenue honte aux yeux de son père, mépris de sa fragilité, elle se retrouve délaissée sur ce plancher. entre ses cris de douleurs et ses sanglots de désespoir, l'étoile s'accroche encore tant bien que mal aux bouts abîmés de son rêve.


BLOOD ON THEIR LIES

( forbidden affairs )

peu de temps après les révélation de sa grand-mère, l'étoile a l'impression d'être désormais devenue beaucoup plus clairvoyante. tout autour d'elle, les rideaux semblent commencer à tomber, dévoilant les coulisses précieusement enfouies et dans lesquelles elles s'engouffre bien malgré elle. elle tombe sur des contrats illégaux entre son père et d'autres fondations pour sécuriser d'avance des opportunités et créer des alliances toujours plus puissantes, divers soudoiements et pots-de-vin, tout ça saupoudré de jolis menaces ou de chantages

( grisly fate )

friendly warning:

dernier acte, celui qui la mènera presque à sa perte. elle n'aurait pas du être là à ce moment, vraiment pas. un jour comme un autre, elle ne fait que passer par le parking souterrain de la résidence familiale, de retour de ses cours simplement plus tôt que d'habitude. rien d'extraordinaire, si seulement. des échos de coups retentissent puis des cris de colère se font entendre également. sa naïve curiosité l'amène vers cette scène qu'elle n'oubliera jamais. un homme déjà bien amoché se trouve tenu par d'autres entourés de plusieurs fourgons et ceux qui le tiennent en joug sont sans nul doute, les soi-disant agents de son père. cet individu est sûrement quelqu'un avec qui son père a collaboré dans le passé, un traître donc selon ses mots, rapportés par ses hommes. et la trahison est visiblement guère appréciée par leur patron et bien que le pauvre se met à supplier ses bourreaux, malheureusement pour lui, seule une solution n'est possible désormais, il n'y plus de retour en arrière. l'étoile n'a pas le temps de cligner des yeux, qu'un son assourdissant vibre dans tout le parking. son souffle se coupe, comme si tout s'arrêtait. elle ne voit qu'une flaque de sang et un bras livide mais cela suffit à la détruire intérieurement en quelques secondes, cela suffit amplement pour comprendre l'horreur qui vient de se passer. elle a l'impression que son cœur va finir par exploser si elle reste là. sa course n'est que de quelques mètres pour rentrer chez elle mais son corps est attaqué par des ondes de choc, ce qui la fait tituber plusieurs fois alors qu'elle est incapable de reprendre sa respiration. elle finit quand même par arriver chez elle, et son seul besoin est de s'enfermer loin du monde.

THE CHERRY BLOSSOM
c'est d'abord l'histoire d'une petite fleur de cerisier, son cœur se fiance à un autre, médecin tout aussi précieux, prêt à sauver chaque âmes de cette terre à ses côtés jusqu'à la fin des ses jours. mais l'amour immense ne fait pas preuve aux yeux des siens, nom d'or des wang, puissance incontestée, écrasante, gardiens des cieux, interprètes des portes qui lient le monde des dieux et des humains, fiers propriétaires d'un immense temple lustré d'une beauté renversante. pourtant, ils sont insensibles aux dérive du cœur humains et à ses libertés, eux, qui prêchent l'amour et le réconfort des dieux. la valeur n'est qu'entre eux, l'étranger ne peut pas être des leurs, malgré son sang tout aussi précieux, ils ne voient qu'un autre monde qu'ils ne peuvent pas accueillir, son rang est trop bas pour eux qui sont dans les nuages, incapables de le voir. mais la petite fleur se voit faner à l'étroit dans cette bulle de verre dans laquelle on l'enferme, elle étouffe, vie qui n'est pas la sienne, elle veut voir les milliers autres couleurs que cache ce monde. alors elle fuit avec lui, pour trouver un souffle, pour un amour à vivre, sur l'île de jeju, terre fertile d'expériences pour la botaniste, trésors naturels endémiques à lui faire bondir le cœur, terre de paix pour l'avenir qu'ils attendent.

COCOON
petit ventre en lune pleine, première vie à chérir, premier enfant qui illumine leur quotidien, un premier nom, kai. c'est lui qui a permis de leur offrir une famille, tendresse et chaleur. peu de temps après, tu viens lui tenir compagnie. petit garçon plein d'énergie, casse-cou qui aime déjà la vie, le monde est un jeu pour toi, ton frère comblé d'avoir enfin quelqu'un à ses côtés, les 300 coups à faire ensemble. petite malice qui traverse la maison, imagination débordante, inspirant des héros de batailles déchirantes dans les escaliers, l'impulsive bravoure de chasser les monstres du champs d'à côté, à coups d'épée taillée dans le chêne qui garde la maison. cabanes en draps multicolores, tu marches dans chaque pas de ton aîné, deux âmes inséparables, deux super-héros, yeux qui ne quittent pas le dos de ce protecteur, vrai modèle d'admiration. petit cocon caché dans la campagne, entre la mer et l'infini des carrières, dans la nature sauvage et abondante, une petite vie tranquille se passe. ceux qui vous ont donné la vie sont toujours là, à vos côtés, des bras tolérants, des sourires sans jugement, une présence absolue. passions partagées avec maman, curiosité débordante et connaissances assoiffées, pages peintes de milliards de feuilles, pétales et de dessins d'animaux réchauffé par la couette, histoires pour rêver, goût du dessin qui s'illumine. quotidien assez calme, parsemé de tendres petites folies, drôle de famille, celle qui s'exile de ce sang de diamant, vie au rythme simple. fleuve des années coule encore un peu, deux mains qui s'enlacent puis une autre plus petite qui vient prendre la tienne, le fameux duo devient trio. une petite poupée au doux nom de maya, vient prendre sa place dans la famille. petit tournesol que tu veux protéger à chaque instant, nouveau rôle à prendre, sentiments étranges mais chauds, syndrome du grand frère bouillant en toi, élu guide pour ses pas. tendresse bouleversante, fragilité fascinante, ce poupin qui est si différente de vous. discrétion de verre, petit animal farouche qui t'attrape les jambes pour se cacher derrière, apprendre à l'apprivoiser pour la voir briller parmi les étoiles, petite libellule qui vole dans les champs de blé, juste devant les deux sentinelles qui veillent sur elle. sa grande curiosité surprise, son même amour pour la beauté des pétales comme celle qui te l'a transmise, couronnes de fleurs improvisées, petites bêtes blessés, petites âmes malades sauvées dans le creux des mains de ton papa.

BROKEN MIRROR
situation familiale un peu bancale, abandon du père à ta naissance, manque que tu as toujours essayé de combler, tant de questions et de fêlures rien qu'au début de ta vie et qui a scellé bien les années suivantes, identité tragiquement trouble sans cette racine là à ton arbre. quelques pères de substitution mais qui finissaient par s'évaporer aussi, un rêve d'une famille complète désenchantée, même si tu es reconnaissante du courage de ta mère et de la bienveillance de ta grand-mère.

friendly warning:

NIGHTMARES IN DAYLIGHT
tu as déjà connu les mots virulents de tes camarades à ton égard au collège mais le lycée est un véritable enfer pour toi, corps et beauté jugés comme criminels, tu es devenue la cible de leurs langues haineuses et violentes, humiliation quotidienne, toujours retenue sans échappatoire, épiderme qui connaît les différentes tâches de coups pris, sang qui coule, les os peut-être fissurés, on t'a souvent rappelé que ta place était à terre, les yeux fermés pour ne plus y penser, pour ne plus être là. tu as souvent voulu mettre fin à ta vie mais peut-être que tu étais trop peureuse pour te laisser tomber du bord de la falaise. heureusement, qu'elle était là, celle que tu as pris en héro, celle qui a sauvé ton âme malmenée par tes bourreaux, hyemi, elle a pris ta défense, le regard de braise qui s'aligne à celui des deux némesis, pour la première fois depuis longtemps, ton quotidien a changé, souffle de vie récupéré. mais la réalité peut être injuste, hyemi a été renvoyée alors qu'elle n'était que bouclier contre les coupantes, malentendu sur la version de l'histoire, c'est elle qui est vue comme paria, entourée de rumeurs infondées et personne n'a voulu entendre le contraire.

WISH COME TRUE
petite poupée décousue de toute part, bien que sévèrement brûlée, tu es libre de ton enfer. tu peux enfin laisser tes années sombres derrière toi, maintenant que tu rentres à l'université, espoir inespéré. et peut-être que l'univers a pris peine pour toi et qu'il a décidé de t'offrir une seconde chance pour reprendre tes droits, renaissance d'une seconde vie alors que ton corps change subitement pendant la pause estivale avant ton premier pas dans le monde étudiant. peut-être aussi, que ton pauvre corps était seulement à bout, à force qu'on le martèle de pensées coupantes, succombant toi-même à ces horribles paroles. et ça n'a sûrement pas aidé, quand tu t'acharnais sur lui comme tu le fais encore maintenant, punition sur la peau marquée, une tristesse vengeresse sûrement mal placée mais tu ne sais plus distinguer réellement les fautives. bien qu'elles, tu ne les as jamais oublié, comme toujours hantée. mais maintenant tu connais la joie d'être entourée, d'être appréciée par bien nombre de personnes, tu fais même palpiter les cœurs, tous ces moments de vie que tu avais presque oublié. un goût de bonheur bien qu'on peut encore voir les fissures maintenues par de petits pansements, tu ne veux jamais le perdre, tu sais qu'il peut être si éphémère. et tu n'es plus si fragile ni impuissante que tu ne l'étais avant, maintenant que ton estime est à peu près recollée, elles te font beaucoup moins peur et tu comptes bien le leur prouver. et même si, dès que tu connais une faiblesse, tu ne peux t'empêcher de vouloir à tout prix contrôler celui qu'on a pourchassé, à coups de pilules pour contenir sa forme comme elle est, pour ne jamais revivre ce que tu as tragiquement vécu, obsession bien ancrée.

POISONED APPLE
alors que tu mènes ta nouvelle vie à l'université, au détour d'un couloir, tes noisettes se posent sur un jeune homme à l'allure naturellement élégante et aux traits d'une finesse qui font chavirer en un instant ton palpitant, un effet intense que tu as peu vécu. ce garçon, au doux prénom de yungjae, est connu par bien d'âmes et semble faire perdre la tête à bien de demoiselles. mais un surnom survient souvent dans la bouche de tes camarades, dont un air inatteignable et froid s'en dégage. ce qui a d'autant plus attisé ta curiosité et l'envie de t'en rapprocher, non pas dans la prétention de le changer mais plutôt parce que tu sais que les dires des autres peuvent être terriblement faussés et cruels. mais malheureusement pour toi, petite poupée, tu te vois rejeté par lui, qui semble dans l'indifférence totale, froideur qui fait d'autant plus mal. et cette impression t'est horriblement familière, comme une pique acérée qui vient poignarder ton cœur à l'endroit qui l'a déjà été mainte fois. souvenir cauchemardesque d'un contexte similaire mais où l'heureux élu, t'a donné une réponse entachée de violence et de mépris, pour lui, il était impossible de t'aimer, défense tordue pour que lui, à ton contraire, ne soit pas chasser comme tu l'as été. ce deuxième refus, amène l'amertume de la rancœur après la tristesse du choc, comme une plaie de laquelle on arrache le pansement à répétition alors que tu essaies de la panser tant bien que mal. amertume qui a pris trop de place et dans laquelle tu t'es un peu perdue, eunchae. cela vient même faire pousser des pensées bien sombres envers toi-même, est-ce pour ça que ton père t'aurait aussi abandonné ? y'aurait-il quelque chose en toi qui poussent les gens à t'abandonner ou à te fuir ?

et alors que tu viens encore embêter sieun, une des précieuses gemmes de la bande, avec sa vie amoureuse plutôt déserte, cela n'est au début qu'une énième taquinerie et peut-être une de trop venant de ta part. mais cela finit par se transformer en un défi bien trop maladroit lancé à sieun, une habitude entre vous. ton challenge n'est autre que de séduire un garçon, et le prénom qui te vient en tête, n'est d'autre que celui de yungjae, bien loin d'une coïncidence. peut-être est-ce là un désir de la voir se faire refusée aussi, dans l'espoir de ne pas te sentir seule dans ce rejet, un réconfort déplacé dans ce jeu piquant. pourtant sieun, tu ne désires pas lui faire du mal, même si vos personnalités s'entrechoquent, que son côté libéré et rebelle, vient percuter cette partie de toi, qui l'envie terriblement. si tu aurais pu être comme elle avant, peut-être que tu n'aurais pas tant souffert et peut-être qu'au lieu d'être prisonnière tu aurais pu être libre comme elle. mais malgré vos égos électriques, elle reste ton amie, bien que tu ne sois pas aussi proche d'elle. mais aveuglée par l'inconscience tu ne le vois pas. tout comme toutes les deux, vous oubliez ce que cela peut engendrer sur le garçon qui a été choisi, si il apprend la vérité derrière et le désastre qui peut creuser bien des cratères douloureux dans ses possibles futurs sentiments. pourtant, toi, tu es la plus à même à comprendre, comment cela peut être cruel et comment d'une simple pensée ou de simples mots, déguisés en blague de mauvais goût, peuvent être ravageurs dans la vie d'une personne, n'est-ce pas, eunchae ?