王 (wáng ･ king) vivace banalité marquée d'une syllabe emplie d'inconnu, récupérer le patrimoine d'une injuste absence, vide béant qui a su tracer sur son inconscient bien des tourments, les traits aux visages de celui qu'elle devrait connaître pourtant.
瑜 (yú ･ jade) 狸 (lí ･ fox) Renard précieux, la sagesse a su gagner ses mots et c'est d'une sauvage ataraxie qu'elle se fait la guerrière aujourd'hui ; parfaire ce qui lui a été interdit, de mille illusions la pierre froide s'habille.

Jeune âme libérée sous l'harmonie d'un mois de février, le ciel caressé de teintes rosées pour accueillir en son 16ᵉ jour celle qui fête aujourd'hui sa 21ᵉ année (1998). Une jeunesse à s'agiter pour ne jamais rien combler ; la défaite de deux décennies écroulées sous les pieds ; rien de construit, rien d'achevé, tout encore à imaginer.

Enfant de la province de Zhejiang, HANGZHOU comme berceau à l'aube de son existence, c'est à la patrie chinoise que Yuli doit les bâtisses de son tendre âge, bien qu'elle garde en son sang un quart d'héritage coréen.

Sans préférence, sa peau s'offre à la mystique essence, pourvu qu'elle calme ses affres, pourvu qu'elle enflamme sa chair, pourvu qu'elle le lui permette – fièvre distance sous l'oeillade, fuyarde de son conscient, elle ne donne bien souvent rien que sa frustrante absence. Mais, habite en son âme brillante, la féroce envie d'affection – le pudique besoin qui s'enfouie sous ses mirages qu'on lui a si tôt assignés ; confortable prison de verre dont il faudrait savoir se défaire.

Ses études s'imprègnent de sa passion pour l'Homme et c'est en SCIENCES SOCIALES (1ère année) qu'on la retrouve – anthropologue amatrice de sa génération et soucieuse d'en comprendre le fondement, il lui arrive régulièrement de passer au club de PHILOSOPHIE assister aux arguties et y prendre part quand ce qu'il se dit dérange – se remplit de vives dissonances auxquelles on ne saurait condescendre.

Mains délicates se plongent dans la pâte fraîche d'une nouvelle pâtisserie pour un bonheur furtif de faire plaisir (pâtissière de son quartier) – mains libres s'agitent dans l'air d'une nouvelle boîte pour son paroxysme de nuit.

Nuque dressée, mirages à la langue bien éduquée, on lui prête aisément l'aisance de la jeune richesse chinoise – qu'elle a côtoyé si longtemps qu'elle en fut connue de tous ; mais vérité est telle que, malgré qu'elle n'éprouve aucune difficulté, ses mains restent économes en prévention d'un avenir tout de même incertain.

On se loge du plomb entre les plumes dorées, d'aplomb on s'élève et c'est aux FIRESTONES qu'on prête allégence pour l'explosion d'une jeunesse avide.